© Shutterstock

Comment identifier un cancer colorectal ? -

Le cancer colorectal, qui comprend également le cancer du côlon ou de l'intestin (rectal), est une maladie dans laquelle les cellules du côlon ou du rectum se développent de manière incontrôlée. La maladie est désignée sous le nom de cancer du côlon ou de l'intestin, en fonction de l'endroit où le cancer se déclare.

© Getty Images 

Qui est le plus à risque ? -

Il s'agit d'un cancer fréquent chez les hommes et les femmes, l'âge médian du diagnostic étant de 66 ans pour les deux sexes.

© Shutterstock 

Qu'est-ce que le colon ? -

Le côlon est également connu sous le nom de gros intestin. Le gros intestin comprend le rectum et l'anus.

© Shutterstock 

Où le cancer se développe-t-il ? -

Le cancer se développe sur la muqueuse du côlon. Dans 70 % des cas, la tumeur se développe dans le côlon sigmoïde.

© Getty Images 

Comment se développe-t-il ? -

Il arrive que des excroissances anormales, appelées polypes, se forment dans le côlon ou le rectum. Avec le temps, certains polypes peuvent se transformer en cancer.

© Shutterstock 

Il apparaît doucement... -

En fait, le cancer colorectal peut mettre de nombreuses années à se développer, jusqu'à 10-15 ans. Mais cela peut donner au patient un faux sentiment de sécurité. Sur cette image, des tumeurs cancéreuses (marquées en rouge) sont présentes dans le cæcum et le rectum.

© Getty Images 

Les différentes étapes -

S'il n'est pas traité, le cancer s'installe. Cette image illustre les différents stades de développement. De gauche à droite : 1er stade : la membrane sous-muqueuse est infectée ; 2ème stade : la musculeuse est infectée ; 3ème stade : la musculeuse, la membrane sous-séreuse, le tissu péricolique non péritonéalisé et le tissu périrectal sont infectés.

© Getty Images 

Les facteurs de risque -

Le risque de cancer colorectal augmente avec l'âge. Vous êtes également plus sensible à cette maladie si vous souffrez d'une maladie inflammatoire de l'intestin, par exemple la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.

© Shutterstock 

L'historique familial -

Le facteur de risque augmente si vous avez des antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypes colorectaux.

© Shutterstock 

Les symptômes du cancer colorectal -

Le cancer colorectal ne provoque pas toujours de symptômes, surtout au début. Cependant, il existe trois signaux d'alarme à surveiller.

© Shutterstock 

Les trois principaux signes -

Les trois principaux symptômes du cancer colorectal sont : la présence persistante de sang dans ou sur les selles, une modification des habitudes intestinales et des douleurs persistantes dans le bas-ventre (ventre), des ballonnements ou une gêne.

© Shutterstock 

Les autres indicateurs -

La diarrhée, la constipation ou la sensation que l'intestin ne se vide pas complètement sont d'autres indicateurs d'un problème.

© Shutterstock 

Une perte de poids inquiétante -

Une perte de poids importante et involontaire est un autre signe d'un état pathologique potentiellement grave.

© Shutterstock

Quand consulter ? -

Il est important de souligner que tous ces symptômes peuvent être révélateurs de troubles autres que le cancer. Le seul moyen de vérifier leur origine est de consulter un médecin.

© Shutterstock 

Le risque lié á l'âge -

Si ces symptômes doivent toujours être pris au sérieux, il est particulièrement urgent d'obtenir un diagnostic si vous approchez de la cinquantaine : la plupart des cas de cancer colorectal sont diagnostiqués après l'âge de 50 ans.

© Shutterstock 

Que faire si les symptômes persistent ? -

Si les symptômes tels que les douleurs abdominales, les courbatures ou les crampes persistent, ne tardez pas à consulter un médecin.

© Shutterstock 

Les examens médicaux -

Si votre médecin soupçonne la présence d'un cancer, il vous fera passer un examen médical. Il peut s'agir d'une inspection de votre ventre et de votre dos pour s'assurer que vous n'avez pas de grosseurs.

© Shutterstock 

Les prises de sang -

Une simple analyse de sang permet de vérifier la présence d'une anémie ferriprive. Cela peut indiquer s'il y a des saignements intestinaux dont vous ne vous êtes pas rendu compte.

© Shutterstock

Les analyses fécales -

Il est également possible que l'on vous demande d'effectuer un test de recherche de sang occulte dans les selles, qui consiste à prélever un petit échantillon de vos selles et à l'envoyer à un laboratoire. On y recherche de minuscules quantités de sang, signe potentiel de polypes ou de cancer de l'intestin.

© Shutterstock 

L'imagerie pour le dépistage du cancer colorectal -

En fait, la recherche de sang occulte dans les selles est l'un des cinq types de tests utilisés pour le dépistage du cancer colorectal. Le dépistage comprend également une sigmoïdoscopie, une coloscopie, une coloscopie virtuelle et un test ADN dans les selles.

© Shutterstock 

Les recommandations -

Un test de dépistage est utilisé pour rechercher une maladie lorsqu'une personne ne présente pas de symptômes. Le cancer colorectal se développe presque toujours à partir de polypes précancéreux dans le côlon ou le rectum. Il est donc logique de se soumettre à un dépistage et de faire enlever les polypes avant qu'ils ne deviennent malins.

© Shutterstock 

À partir de quand se faire dépister ? -

Un dépistage régulier, dès l'âge de 45 ans, est la clé de la prévention et de la détection précoce du cancer colorectal. En fait, le groupe de travail américain sur les services préventifs (USPSTF) recommande que les adultes âgés de 45 à 75 ans fassent l'objet d'un dépistage du cancer colorectal. Alors, comment pouvez-vous vous aider à rester à l'abri du cancer ?

© Shutterstock 

L'exercice régulier -

Les bienfaits d'une activité physique régulière sur le corps humain sont bien documentés. La sédentarité est à proscrire et favorise les maladies, y compris le cancer.

© Shutterstock 

Une alimentation équilibrée -

Il existe plusieurs options de mode de vie que vous pouvez adopter pour réduire les risques de développer un cancer colorectal. Une alimentation saine et équilibrée, pauvre en graisses animales et riche en fruits frais, en légumes et en céréales complètes, est un moyen respectueux de l'intestin de maintenir une bonne santé générale.

© Shutterstock 

Surveiller sa ligne -

Le maintien d'un poids santé permet sans doute de préserver l'harmonie entre le corps et l'esprit. Le cancer de l'intestin, en particulier, est plus fréquent chez les personnes en surpoids ou obèses.

© Shutterstock 

Limiter sa consommation d'alcool -

Adopter un mode de vie sain signifie également limiter la consommation d'alcool. Une consommation excessive d'alcool favorise les problèmes de santé, y compris un certain nombre de cancers.

© Shutterstock 

Arrêter le tabac -

Si vous fumez, arrêtez. Mieux encore, évitez le tabac dès le départ.

© Shutterstock

Les taux de survie du cancer colorectal -

Selon Cancer.Net, le taux de survie à cinq ans des personnes atteintes d'un cancer colorectal à un stade localisé est de 91 %. Ce pourcentage diminue au fur et à mesure que le cancer est détecté.

© Shutterstock 

Les taux de survie du cancer colorectal -

De même, le taux de survie à cinq ans pour les personnes dont le cancer du côlon a été diagnostiqué à un stade localisé est de 91 %. Là encore, ce chiffre diminue au fur et à mesure que le cancer est détecté.

© Shutterstock 

Les taux de survie du cancer de l'instestin -

Le taux de survie à cinq ans pour un cancer de l'intestin ou du rectum détecté à un stade localisé est de 90 %. De même, ce pourcentage diminue considérablement si le cancer s'est propagé.

Sources : (Colorectal Cancer Alliance) (American Cancer Society) (CDC) (National Cancer Institute) (NHS) (USPSTF) (Cancer.Net)

Découvrez aussi: Conseils pour vieillir en bonne santé et vivre longtemps

© Shutterstock