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La maman moderne -

De nombreuses mères jonglent entre leur rôle de maman et un emploi à temps plein. En 2016 aux États-Unis, 70 % des mères avec un enfant de moins de 18 ans, travaillaient à l'extérieur du domicile. En Europe, une étude de 2019 révèle que 72% mères d'un seul enfant travaillent.

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Un rôle principal -

Dans de nombreux pays autour du monde, les femmes assument encore l'essentiel des responsabilités liées à la garde des enfants dans leur foyer. Des études montrent que les mères consacrent deux fois plus de temps que les pères aux tâches ménagères et à la garde des enfants.

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Préjugé sur le lieu de travail -

Les mères qui travaillent ont toujours été confrontées à des préjugés sur le lieu de travail, les employeurs étant frustrés par leur besoin de s'occuper de leurs enfants, ce qui semble les rendre moins fiables que leurs collègues masculins.

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L'employé idéal -

Un employé idéal est une personne totalement dévouée à son travail, et toujours disponible. Malheureusement, ce n'est pas envisageable lorsque vous avez des enfants à gérer. Au sein d'un couple, les mères ont tendance à être celles qui sont appelées en cas d'urgence.

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Perte d'emploi et instabilité - La pandémie a entraîné des chômages techniques, des licenciements et des réductions de salaire. Environ un ménage sur deux a été touché, ce qui a entraîné une pression financière considérable.

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Différence de salaire suivant les genres - En règle générale, les femmes sont moins bien payées que les hommes. Mais la pandémie a touché de manière disproportionnée les secteurs comptant un grand nombre de travailleuses. En outre, les femmes sont plus susceptibles d'être licenciées que leurs homologues masculins.

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Pas de plan de secours - Si l'on considère que les femmes sont moins susceptibles de disposer d'une épargne d'urgence suffisante en raison de leurs revenus plus faibles, la situation est désastreuse pour de nombreuses mères.

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Les avantages du travail -

La plupart d'entre nous redoutent la sonnerie du réveil le matin, qui nous oblige à nous tirer du lit pour une journée de travail. Pourtant, avoir un emploi a un impact positif évident sur la santé mentale.

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Santé mentale et chômage -

En temps normal, être au chômage était déjà lié à la dépression et aux idées suicidaires.

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Moins de soutien -

En cette époque de distanciation sociale et d'isolement, il est plus difficile pour les mères de recevoir de l'aide de leur famille ou amis, et les interactions sociales se font très rares.

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Des tensions au sein du couple -

Les problèmes financiers font déjà partie de la cause principale des conflits au sein des couples, alors en cas de crise comme celle-ci, les tensions sont montées dans de nombreux foyers.

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Une augmentation des dépressions chez les mères -

Une étude récente a examiné les expériences des femmes ayant des enfants âgés de cinq à huit ans, au début de la pandémie. Comme on pouvait le prévoir, les taux de détresse émotionnelle étaient stupéfiants. Près de 44 % des participantes présentaient des symptômes de dépression.

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Une difficulté bien réelle -

Pour celles qui travaillent encore, mais qui essaient de jongler entre le télétravail, l'école à domicile et la garde des enfants, la situation est en train de dégénérer.

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Des journées de travail désorganisées -

Les heures de travail ont augmenté considérablement depuis le début de la pandémie, surtout pour les mamans. Des tâches habituellement réalisées en 8 heures, peuvent demander entre 10 et 12 heures avec les enfants à gérer en plus.

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Plus de tâches ménagères -

Une enquête réalisée en mai 2020 auprès de parents aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Italie, a montré que les familles consacraient 27 heures supplémentaires par semaine à la garde des enfants, à leur éducation et aux tâches ménagères. C'est presque l'équivalent d'un deuxième emploi!

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Les femmes portent le fardeau -

Tout comme avant la pandémie, on a constaté que les mères avaient tendance à effectuer 15 heures de plus de ce travail domestique que les pères, dans les ménages biparentaux.

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Les femmes quittent leur emploi -

Avec l'école à la maison, de nombreux parents ont dû prendre des congés ou totalement quitter leur emploi pour gérer cette nouvelle responsabilité. Les femmes ont été plus de quatre fois plus nombreuses à quitter le marché du travail que les hommes.

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Une réduction du temps de travail -

En Angleterre, une mère active sur six a dû réduire ses heures de travail afin de mieux gérer ses responsabilités en matière de garde d'enfants.

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Un rythme de vie ingérable -

Nombreux sont ceux qui affirment que les travailleuses n'ont jamais été prioritaires, et cela se voit davantage maintenant. Certaines femmes se lèvent à 4 heures du matin pour travailler avant que leurs enfants ne se réveillent. D'autres doivent aller travailler à l'extérieur, au péril de leur santé, et laisser leurs jeunes enfants à la maison, sans surveillance, à suivre des cours en ligne.

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Un impact disproportionnel -

Ces conditions sont plus répandues dans les communautés Noires et Latino-Américaines. Aux États-Unis, seules 20 % des travailleuses Noires et 17 % des travailleuses Latino-Américains ont la possibilité de travailler à domicile. Ces chiffres sont à comparer aux 30 % des travailleuses Blanches et aux 37 % des travailleuses Asiatiques-Américaines.

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Un situation qui n'est pas nouvelle -

La sociologue Caitlyn Collins affirme que ces circonstances ne sont pas nouvelles. Les femmes ont toujours été confrontées à la tâche colossale de concilier travail et enfants. La pandémie a simplement rendu cette situation plus notable.

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Toujours la même histoire pour les familles à faible revenu - Les familles à faible revenu ont toujours manqué de soutien et vécu dans un cycle sans fin, essayant de mettre de la nourriture sur la table, garder un toit sur la tête et trouver quelqu'un pour garder les enfants pendant qu'ils vont travailler pour payer tout cela.

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L'impact est considérable - La différence aujourd'hui est que les familles de classe moyenne sont elles aussi confrontées aux mêmes difficultés. Nombre d'entre elles ont perdu leur emploi ou ne peuvent plus travailler en raison des nouvelles responsabilités liées à la garde des enfants, et les aides extérieures ont été supprimées en raison des risques encourus.

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Cela ne devrait pas être ainsi -

Il y a des choses que nous pourrions faire pour soutenir les mères qui nous entourent, mais à plus grande échelle, il est peut-être temps de reconnaître que cette situation ne devrait pas forcément être ainsi. En effet, il ne devrait pas nécessairement incomber aux femmes de concilier travail et obligations familiales.

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Plus de compassion de la part des employeurs -

Les employeurs devraient montrer plus d'empathie et de flexibilité à ces parents qui jonglent entre travail et enfants.

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Une flexibilité égale pour les pères -

Comme ce sont souvent les femmes qui réduisent leurs heures de travail ou perdent leur emploi en raison de leurs engagements parentaux, une plus grande flexibilité pour les pères dans leurs heures de travail, leur permettrait d'apporter plus de soutien et de créer un meilleur équilibre au sein de leur foyer.

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De la reconnaissance -

Un changement de politique publique concernant les parents qui travaillent et la garde des enfants est essentiel pour mettre fin à ce cycle épuisant. Et si la garde d'enfants n'était plus un travail invisible et non rémunéré? Et si la garde d'enfants était un droit?

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Une lutte qui ne date pas d'hier -

Les femmes se battent depuis des décennies pour que les services de garde d'enfants deviennent une ressource publique, à l'instar des écoles. L'heure du changement a sonné.

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Tenez-bon! -

De nombreuses mères sentent qu'elles ne pourront pas maintenir ce rythme de vie plus longtemps. Si vous vous sentez ainsi et que vous luttez contre l'épuisement, sachez que vous n'êtes pas seule!

Découvrez aussi : Comment ne pas succomber à la pression

(Psychology Today) (JSTOR) (WBUR) (Times of India)

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