© BrunoPress/Getty Images

Walt Disney, polémique sur plusieurs points - Vous le verrez, dans cette liste, nombreux sont ceux à avoir fricoté avec le nazisme. Dans un article détaillé du site Allociné, il est expliqué comment le père de la maison de production la plus emblématique au monde à été séduit par le nazisme, jusqu'à sympathiser avec des protagonistes du régime du Führer.

© Getty Images

Walt Disney, polémique sur plusieurs points - Il a reçu à Hollywood Leni Riefenstahl, cinéaste au service des nazis, ou encore a eu recours aux services de Wernher von Braun, ingénieur derrière les fusées de type V2 de l'armée allemande. Lorsqu'il a créé le parc Disneyworld en Floride, il a fait appel à Hanns-Joachim Gottlob Scharff, qui a servi d'interprète au service de SS allemands, et qui se fera rapidement un nom de lui-même en tant qu'interrogateur redoutable, ce qui lui vaudra le surnom de "Master Interrogator".

© Getty Images

John Lennon, batteur de femmes - Celui qui chantait la paix traînait pourtant un passé des plus tumultueux. John Lennon, interprète prolifique des Beatles, était extrêmement violent, notamment envers les femmes. Cynthia Powell, son ex-épouse, racontait: "Le lendemain, à la fac, il m’a suivie dans les toilettes des filles au sous-sol. Quand je suis sortie, il m'attendait avec un air sombre. Avant que je puisse parler, il a levé le bras et m’a frappée au visage, envoyant ma tête cogner contre les canalisations qui couraient le long du mur".

© Getty Images

John Lennon, batteur de femmes - Dans un article du NouvelObs, on peut lire un extrait d'une interview de 1980 du chanteur: "Avant, j’étais cruel avec ma femme et physiquement avec toutes les femmes. J'étais un cogneur. Je ne savais pas comment m'exprimer et je cognais. Je battais les hommes et les femmes. C'est pourquoi je parle sans cesse de paix. Ce sont les personnes les plus violentes qui parlent sans cesse d’amour et de paix… Il faudra qu’il coule beaucoup d’eau sous les ponts avant que je puisse assumer en public la façon dont je traitais les femmes dans ma jeunesse."

© Getty Images

Coco Chanel, collaboratrice - Ceci n'est pas un secret et pourtant beaucoup ignorent que la créatrice légendaire a flirté avec le nazisme, au sens figuré comme au sens propre! France3 explique que curieusement, alors que la place Vendôme était devenue le quartier général des officiers allemands en pleine Seconde Guerre mondiale, Coco Chanel a pourtant pu garder sa chambre privée au Ritz, où elle retrouvait son amant de 10 ans son cadet, Hans Günther von Dinklage, un ambassadeur allemand et espion nazi.

© Getty Images

Coco Chanel, collaboratrice - Certains se demandent si cette relation était sincère ou s'il s'agissait d'une manœuvre de Coco Chanel pour tenter de faire libérer son neveu. Ce dernier était en effet un prisonnier des Allemands et fut libéré dans des circonstances mystérieuses...

© Getty Images

Coco Chanel, collaboratrice - Vanity Fair explique aussi son implication dans l'espionnage nazi sous le nom de code F-7124 et son amitié envers Hitler, qu'elle considérait comme "un grand européen". Elle a également tout fait pour récupérer l'entièreté du capital de Chanel N°5, qui appartenait à une famille juive, les Wertheimer.

© Getty Images

Gandhi, l'autre vérité - Sa lutte non-violente, la chasteté qu'il prônait et son refus des plaisirs du monde au profit de combats plus vertueux, font partie intégrante de son image. Pourtant, une biographie de l'historien Jad Adams porte un autre regard sur ce personnage tant adulé pour ses qualités élevées à la limite du divin de nos jours.

© BrunoPress

Gandhi, l'autre vérité - En effet, alors qu'il imposait la chasteté à ses fidèles, il s'octroyait le droit de dormir avec les femmes de ceux-ci, souhaitant ainsi démontrer "sa résistance". Il partageait sa couche avec des jeunes femmes mineures et se laissait masser n u.

© BrunoPress

Gandhi, l'autre vérité - Le Monde reprend les propos de Jad Adams: "Il parle de pénétration mais il définit le sexe d'une manière si restreinte qu'il ignore tout un tas d'activités que nombre de personnes qualifieraient de sensuelles, voire de sexuelles", expliquant que bien qu'aucune preuve d'une rupture de cette chasteté subsiste, on n'en connaît cependant pas les limites.

© Getty Images

Mère Teresa, une sainte pas très "sainte" -

Mère Teresa, sacro-sainte des saintes, a elle aussi ses détracteurs, qui se sont tous attelés à dévoiler l'autre face de la religieuse: une "fanatique", "fondamentaliste" et éternelle admiratrice de la pauvreté, ayant voué sa vie à aider, mais sans jamais avoir voulu trouver des solutions. Elle dira d'ailleurs: "Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, à le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance".

© Getty Images

Mère Teresa, une sainte pas très "sainte" - Dans un article consacré à analyser la "sainteté" de Mère Teresa, TVA5Monde écrit: "Sur l'autre plateau de la balance, un penchant certain pour la mortification, une exaltation de la religion sans jamais s'attaquer aux racines de la pauvreté, un refus de s'inscrire dans le social, un rejet viscéral de la contraception et de l'avortement - même en cas de viol -, le mépris du divorce, des liaisons parfois dangereuses avec des donateurs ou des chefs d'État". Cependant, pouvons-nous reprocher à un poisson de nager? En effet, il n'est pas surprenant qu'une catholique milite pour des principes archaïques traditionnels.

© BrunoPress

Mère Teresa, une sainte pas très "sainte" - Bien que toute sa vie elle ait côtoyé des pauvres, cela ne l'a pas empêchée de soutenir les pires parmi les riches et de s'octroyer, dit-on, les meilleurs soins. Dans un livre à charge du journaliste Christopher Hitchens, il explique en ces termes, relayés par TV5Monde: "Mère Teresa n'était pas une amie des pauvres. Elle était une amie de la pauvreté. Elle disait que la souffrance était un cadeau de Dieu. Elle passera sa vie à combattre le seul traitement connu contre la misère – l'autonomisation des femmes et leur émancipation d'une existence de bêtes de somme à la reproduction obligatoirement compulsive..."

© Getty Images

Mère Teresa, une sainte pas très "sainte" - Il continue en expliquant: "Et elle était une amie des pires parmi les riches, qui profita des biens mal acquis de l'atroce famille Duvalier en Haïti (dont elle ne cessa de louer le régime, pour faire bonne mesure) ou des largesses de Charles Keating (banquier américain accusé de fraude, ndlr), du scandale éponyme."

© Getty Images

Mère Teresa, une sainte pas très "sainte" - Avant de terminer: " Où sont allés tout cet argent, toutes ces donations? À sa mort, son hospice de Calcutta était aussi délabré que de son vivant –malade, elle préférera se faire soigner dans des cliniques privées californiennes– et son ordre refusera toujours l'audit".

© Getty Images

Louis-Ferdinand Céline, pro-nazi -

Écrivain de "génie" pour certains, jouant avec les mots avec une empreinte qui lui est propre, Céline a toujours divisé. D'un côté on retrouve ses défenseurs qui estiment que "son génie littéraire" ne doit pas pour autant être boycotté, de l'autre, les historiens rappellent pourtant son antisémitisme transpirant, sa xénophobie et son racisme. Plusieurs preuves existent sur sa passion vouée au nazisme, dont cet article de l'Express. En 1938, il émet l'effroyable affirmation que "les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides loupés, tiraillés, qui doivent disparaître".

© Domaine public

Louis-Ferdinand Céline, pro-nazi - Cette analyse de Johann Chapoutot, historien et spécialiste du nazisme, explique que la pensé "célinienne" est malheureusement encore contemporaine. Dans un article de Libération, il explique: "Il y a chez Céline une angoisse de la dévirilisation de l’homme blanc - un grand classique chez Eric Zemmour. Pour Céline, l’homme blanc est menacé par le Juif, le Chinois, la femme qui s’émancipe et bien sûr l’homosexuel. L’obsession de la s-domie est permanente chez Céline: il écrit constamment que "le Blanc va se faire enc*ler".

© Getty Images

Henry Ford, sympathisant du régime nazi - Il s'agit là du lourd fardeau du groupe Ford, qui s'est efforcé plus d'une fois, au moyen de chercheurs et autres historiens, de se dédouaner de toute implication liant son créateur au régime nazi. Et pourtant, plusieurs enquêtes, documents à l'appui, ont mis en lumière comment l'entreprise s'est enrichie via sa filière allemande sous le IIIe Reich, pratiquant ainsi "l'esclavage" en exploitant de nombreux travailleurs belges, italiens, ukrainiens, français ou russes, tous prisonniers de guerre, comme le révèle Libération.

© Getty Images

Henry Ford, sympathisant du régime nazi - De plus, un document des renseignements militaires américains de septembre 1945 indique que la Ford Werke A.G. (la filiale allemande du groupe) était "'une pièce clé de l'arsenal nazi' ayant produit 60% des transports des troupes chenillés et blindés de la Wehrmacht." Sans oublier la haine qu'entretenait Henry Ford à l'encontre des personnes juives, facilement constatable dans une série de livres publiés sous l'intitulé "Le Juif international. Le plus grand problème du monde".

© Getty Images

Voltaire, des idées inacceptables - Si vous pensiez que l'écrivain Céline n'était qu'un cas isolé de la littérature française, vous vous mettez le doigts dans l’œil! Voltaire, monument littéraire, ne s'est pas non plus gardé de faire les pires déclarations. Si on peut aisément comprendre que de son temps, les termes "racisme" et "antisémitisme" n'étaient même pas encore des mots utilisés pour dénoncer la haine de l'autre, nous continuons d'entretenir le mythe, sans toujours prendre le recul historique nécessaire pour parler de ce personnage.

© Getty Images

Voltaire, des idées inacceptables -

Paradoxalement, Voltaire est une icône des Lumières, mouvement prônant la liberté, la tolérance jetant en pâture les idées régressives. Pourtant, Le Point explique dans son long article, sa misogynie, homophobie et autres racismes. Pour ne citer qu'un exemple, on peut lire dans l'article "Tolérance" dans son ouvrage "Dictionnaire philosophique": "C'est à regret que je parle des juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la Terre." 

© Domaine public

Steve Jobs, le génie tyrannique - Il laisse derrière lui un empire sans précédent, et une marque qui portera à jamais son empreinte. L'un des cerveaux d'Apple était pourtant connu pour être impitoyable avec ses employés. Était-ce une manière, un peu extrême, de tirer le meilleur d'eux-mêmes? Pas vraiment. Il était dur et colérique, et pouvait se montrer humiliant. De plus, très peu autour de lui réussissaient à obtenir son respect.

© Getty Images

Steve Jobs, le génie tyrannique - Beaucoup s'évertuent à venter sans limite le génie, incontestable, de Steve Jobs, sans jamais aller en profondeur, oubliant la partie moins "vendable" du personnage. Le biopic "Jobs" de Danny Boyle, s'est attelé à la tâche très délicate de dépeindre avec plus de précision le cofondateur d'Apple. Comme Konbini explique, il n'avait que très peu d'égards pour ses employés jusqu'à les humilier en public. Un visionnaire certes, mais un très mauvais leader et manager!

© Getty Images

Aung San Suu Kyi, complaisante avec l'horreur - Elle a été assignée à résidence durant deux décennies par l'armée, qui était aux commandes du pouvoir en Birmanie. Elle a eu le soutien de toute la communauté internationale pour sa lutte non-violente pour la démocratie, s'est vue décerner un prix Nobel de la paix en 1991 et fut même nommée ambassadrice de conscience par Amnesty International, entre autres distinctions. Cependant, son silence sur le massacre des Rohingya, obligés de fuir vers le Bangladesh, lui a attiré les foudres du monde entier.

© Getty Images

Aung San Suu Kyi, complaisante avec l'horreur - Comme l'explique Le Monde, cette "icône" de la démocratie a été déchue non seulement du titre d'ambassadrice de conscience, mais s'est aussi vue retirer des prix comme le prix de la liberté d'Écosse ou encore de son prix décerné par le Musée de l’Holocauste de Washington. Le Canada a également retiré sa citoyenneté d'honneur pour sa complaisance au massacre et viol des personnes Rohingya. En effet, deux journalistes ont été condamnés à 7 ans de prison pour avoir enquêté sur ce que beaucoup qualifient de génocide, Aung San Suu Kyi estimant qu'ils avaient "enfreint la loi".

© Getty Images

Charlie Chaplin, le goût pour les jeunes demoiselles - Inutile de rappeler le talent de l'illustre Charlie Chaplin, dont la place au panthéon des plus grands hommes du cinéma ne sera jamais remise en question. En revanche, loin du comique qu'il était, on lui connaît aussi un tout autre visage, pour le moins effrayant. Des documents inédits de son divorce avec Lita Grey dévoile des détails assez perturbants sur le couple et surtout, sur la personnalité de l'artiste.

© Getty Images

Charlie Chaplin, le goût pour les jeunes demoiselles - Il avait le goût pour les jeunes filles, c'est un fait incontestable. Il a marié Lita Grey à 16 ans (lui en avait 35) après qu'elle fut tombée enceinte de lui à 15 ans. Dans les documents inédits du divorce, on peut y lire que l'intéressé à déclaré lors de leur nuit de noce: "Ce mariage ne va pas durer longtemps. Je vais te rendre tellement malade que tu ne voudras pas vivre avec moi". Malheureusement, cette union était presque obligatoire, puisque Charlie Chaplin risquait la prison pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure.

© Getty Images

Charlie Chaplin, le goût des jeunes femmes - Lita Grey révèle aussi qu'il aurait eu des exigences sexuelles "révoltantes, dégradantes et offensantes" et commis des "actes illégaux" dans la Californie des années 1920. C'est après 3 ans de mariage que Lita Grey demande finalement le divorce, sans doute motivée par ses innombrables infidélités. Elle obtient gain de cause et touche ainsi 800 000 dollars (soit l'équivalent plus que 15 millions de dollars aujourd'hui), du jamais vu à l'époque. La légende du cinéma a ensuite épousé Paulette Goddard, puis Oona O'Neill, âgée de 18 ans, en 1943, quand il en avait 54.

© BrunoPress

Victor Hugo, le mépris de l'Homme noir - En effet, l'éminent poète, titan de la littérature française et illustre humaniste, n'avait que très peu d'égard pour les Noirs. Certains estiment qu'il faut être indulgent au vu "des mentalités de l'époque", d'autres pensent qu'il faudrait enfin lever le voile sur le mythe. À ce titre, une lycéenne a fait parler d'elle quand elle a décidé de lancer une pétition pour que l'enseignement français aborde le poète de façon entière, sans occulter le moins plaisant.

© Getty Images

Victor Hugo, le mépris de l'Homme Noir - Ainsi, c'est le discours qu'il tiendra le 18 mai 1879, à l'occasion d'un dîner de commémoration de l’abolition de l’esclavage (jusque là tout va bien), qui pose problème. Ce dernier s'exprime de manière très condescendante sur l'Afrique. Voici quelques extraits: "[...] Cette Afrique farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie ; déserte, c’est la sauvagerie [...]". Dans ce même discours, il a également fait un appel à la colonisation: "Au 19e siècle, le Blanc a fait du Noir un homme ; au 20e siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde [...]"

© Getty Images

Victor Hugo, le mépris de l'Homme Noir -

"[...] Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra. Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez-là. À qui ? À personne." Bien qu'il s'agissait certes "d'un autre temps", beaucoup résonnent encore avec cette pensée. Devons-nous aussi rappeler que Nicolas Sarkozy disait, en 2007, à Dakar: "Le drame de l’Afrique, c’est que l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire."

Découvrez aussi: Dans les coulisses, ces stars sont détestées

© Getty Images