Le taux d’emploi dans l’Union européenne a atteint un niveau inédit au quatrième trimestre 2024, selon les dernières données de l’OCDE. Huit pays membres ont eux aussi enregistré des records, les plus élevés depuis le début des statistiques en 2005. En parallèle, le taux de chômage dans l’UE est tombé en février 2025 à son plus bas niveau depuis 2000, confirmant une baisse continue du nombre de demandeurs d’emploi. Autant d’indicateurs qui illustrent la solidité actuelle du marché du travail européen.
Tour d’horizon des pays qui enregistrent les meilleurs taux d’emploi dans la région.
La Turquie affiche le taux d’emploi le plus bas du classement. L’instabilité économique, l’importance du travail informel et les inégalités entre les sexes pèsent lourdement sur les dynamiques du marché du travail.
L’Italie connaît un faible taux d’emploi, notamment chez les jeunes. Des réformes structurelles et une modernisation de l’économie sont nécessaires pour relancer la participation au marché du travail.
Le marché du travail grec se remet encore de la crise économique. Si le tourisme apporte un certain soutien, le chômage reste un problème tenace, en particulier chez les jeunes.
L’Espagne a progressé depuis la crise de la zone euro, mais le chômage des jeunes reste élevé et les déséquilibres régionaux continuent de peser sur son taux d’emploi global.
Le marché du travail belge souffre de disparités régionales. Si le secteur public et les services sont solides, la fiscalité sur le travail et certaines réglementations freinent l’essor de l’emploi à plus grande échelle.
Le marché de l’emploi croate se remet encore des crises passées. Le tourisme joue un rôle clé dans l’emploi, mais le chômage des jeunes reste un défi majeur.
L’emploi en France reste stable malgré des défis structurels. Les réformes du travail et le soutien à l’entrepreneuriat visent à renforcer la participation à l’activité économique.
La petite taille du Luxembourg et sa main-d’œuvre frontalière influencent son taux d’emploi. La finance et les services publics constituent les piliers de l’emploi dans le pays.
Le taux d’emploi en Lettonie profite de l’innovation numérique et de l’essor du secteur des services. Le soutien de l’Union européenne et le développement des entreprises contribuent à la création d’emplois.
Le taux d’emploi en Bulgarie témoigne de la transition économique et de l’intégration européenne. L’externalisation et le développement industriel ont renforcé la participation au marché du travail ces dernières années.
La Finlande allie excellence éducative, politique sociale solide et innovation. Les efforts pour favoriser l’emploi des jeunes et des seniors contribuent à maintenir un bon niveau de participation au marché du travail.
Le marché du travail polonais est l’un des plus solides d’Europe de l’Est. Un équilibre entre industrie et services, soutenu par des réformes économiques, permet de maintenir un taux d’emploi élevé.
Le taux d’emploi élevé en Slovaquie s’explique par le dynamisme de l’industrie automobile et l’afflux d’investissements étrangers, avec une concentration des nouveaux emplois dans les zones urbaines.
L’économie diversifiée de la Slovénie soutient un taux d’emploi modéré. L’intégration européenne et une main-d’œuvre qualifiée favorisent la croissance de l’emploi, malgré la faible taille de sa population.
Le Portugal enregistre une reprise constante depuis la crise financière. Le tourisme, les exportations et les start-up technologiques contribuent à l’amélioration progressive de son taux d’emploi.
La croissance économique de la Lituanie et son intégration dans l’Union européenne ont soutenu une hausse régulière de l’emploi. Les investissements dans la technologie et les infrastructures stimulent la création de postes.
L’Autriche allie un solide système de protection sociale à une base industrielle performante. Les programmes d’apprentissage et le faible chômage des jeunes contribuent à maintenir un taux d’emploi globalement élevé dans le pays.
Le marché du travail irlandais bénéficie des investissements étrangers, notamment dans la tech et la pharmaceutique. La croissance économique et une population jeune soutiennent un taux d’emploi dynamique.
Malgré les récents défis comme le Brexit et la pandémie de COVID-19, le Royaume-Uni affiche un taux d’emploi solide. Les services et les formes de travail flexibles soutiennent la participation au marché du travail.
L’économie numérique de l’Estonie et son secteur technologique en pleine expansion soutiennent l’emploi. Grâce à une connectivité élevée et à une forte culture de l’innovation, le pays s’impose comme un modèle d’adaptation au monde du travail moderne.
La hausse du taux d’emploi en Hongrie reflète la croissance économique récente et les réformes du marché du travail. Les investissements étrangers dans l’industrie ont largement contribué à la création d’emplois.
La Tchéquie affiche de solides résultats en matière d’emploi, portés par un secteur manufacturier en expansion et un faible taux de chômage, surtout dans les régions intégrées aux chaînes d’approvisionnement européennes.
La Suède mise sur l’égalité des genres, l’éducation et l’innovation pour soutenir la solidité de sa main-d’œuvre. Le pays bénéficie d’une forte participation au marché du travail, aussi bien chez les jeunes que chez les seniors.
Le modèle de flexisécurité du Danemark permet de maintenir un taux d’emploi élevé. Le pays favorise à la fois la création d’emplois et les transitions professionnelles grâce à un solide filet de sécurité sociale.
La Norvège allie un État-providence robuste à une forte participation au marché du travail. Son secteur de l’énergie et ses politiques inclusives permettent de maintenir des niveaux d’emploi élevés malgré les fluctuations de l’économie mondiale.
La stabilité économique de l’Allemagne et la solidité de sa base industrielle soutiennent un taux d’emploi élevé. Son système de formation en alternance et la vigueur de ses exportations favorisent la participation au marché du travail et limitent le chômage.
La Suisse dispose d’une économie solide et d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, ce qui renforce son taux d’emploi élevé. Le faible chômage et l’accent mis sur l’innovation soutiennent la vigueur constante de son marché du travail.
Parmi les pays de l’Union européenne, seuls les Pays-Bas ont dépassé les 80 % de taux d’emploi depuis 2005. Ce résultat s’explique par un marché du travail flexible et une forte proportion de travail à temps partiel, notamment chez les femmes, ce qui favorise une large participation à l’emploi.
L’Islande domine l’Europe avec un taux d’emploi remarquable, reflet d’un marché du travail solide, d’un faible chômage et d’une participation élevée à l’emploi dans toutes les tranches d’âge, en particulier chez les femmes et les seniors.
Sources: (Euronews) (Organisation for Economic Co-operation and Development)
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