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Plus de stigmatisation -

Aussi fou que cela puisse paraître, le divorce était illégal il y a quelques années. Entre-temps, l'opinion publique a considérablement évolué à ce sujet. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?

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La normalisation du divorce -

En 1969, le gouverneur de Californie de l'époque, Ronald Reagan a signé la première loi américaine sur le divorce "sans faute". Cette loi supprime l'obligation de prouver l'existence d'une faute pour demander le divorce. Au même moment, au Royaume-Uni, la loi sur la réforme du divorce a été adoptée, supprimant également la nécessité de prouver une quelconque "faute".

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La normalisation du divorce -

Les quinze années suivantes, la plupart des États américains ont suivi l'exemple de la Californie.

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La religion, l'état et le mariage -

Jusque dans les années 1960, les Américains considéraient le mariage comme un devoir et une obligation, en somme, comme quelque chose qui impliquait un sacrifice.

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Le mariage dans les années 60 -

Le divorce "sans faute" a éliminé le concept légal du mariage comme un lien contraignant entre mari et femme, en permettant le divorce unilatéral. Dans ce système, un seul des conjoints peut demander la dissolution du mariage sans avoir à donner de raison spécifique.

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Le mariage dans les années 60 -

Entre 1960 et 1980, le taux de divorce a plus que doublé, passant de 9,2 divorces pour 1 000 femmes mariées à 22,6 divorces pour 1 000 femmes mariées.

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Le mouvement hippie et l'amour libre -

Dans les années 1970, il était devenu plus courant pour les conjoints de rechercher des partenaires en dehors du mariage, tandis que le taux d'emploi des femmes augmentait, tout comme la prise de conscience féministe. 

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Le mouvement hippie et l'amour libre -

Les églises ont commencé à perdre leur statut d'autorité morale, après avoir renforcé l'idée du vœu de mariage.

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La famille de banlieue -

Avant les années 1960 et 1970, la vie idéale consistait à avoir un bon emploi, plusieurs enfants et une maison blanche clôturée en banlieue.

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"L'âme sœur" -

La révolution psychologique des années 1970 a ouvert la voie à une nouvelle version du mariage, basé sur le bonheur subjectif : le mariage entre âmes sœurs. 

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L'individualisme -

L'essor de l'individualisme et l'idéal de l'âme sœur ont transformé la dissolution d'un mariage en une opportunité de réinvention personnelle et de recherche de bonheur individuel.

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Les taux de divorce -

Au début des années 1970, 70 % des hommes mariés et 67 % des femmes mariées étaient heureux dans leur mariage. Au début des années 1980, ces chiffres sont passés à 63 % chez les hommes et à 62 % chez les femmes.

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Les taux de divorce -

À mesure que les taux de divorce atteignaient des records, les niveaux de qualité de vie conjugale ont chuté. Après avoir atteint un pic dans les années 80, les taux de divorce ont diminué de manière stable.

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La famille et les enfants -

Selon la vision archaïque du mariage, les parents devaient rester ensemble "pour le bien des enfants".

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La famille et les enfants -

Cependant, à la fin des années 1970, la croyance selon laquelle les enfants seraient plus heureux si leurs parents mettaient fin à leur mariage malheureux s'est répandue.

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La famille et les enfants -

Entre-temps, des études ont démontré que les enfants exposés à des hauts niveaux de conflits se portent mieux plus tard si leurs parents divorcent. 

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Les conséquences du divorce chez les adultes -

Avec la banalisation du divorce, des études sur ses impacts chez les adultes ont vu le jour. Environ 20 % des adultes divorcés constatent une amélioration de leur vie, tandis que 50 % ne semblent pas souffrir de conséquences néfastes à long terme.

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Les conséquences du divorce chez les adultes -

Les adultes à l'origine du divorce sont plus susceptibles de signaler qu'ils vont très bien suite au divorce, ou du moins bien.

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Les conséquences sur le mariage -

Le divorce a eu un impact considérable sur notre vision du mariage. En effet, les taux de mariage ont chuté et la cohabitation est devenue la norme.

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Les conséquences sur le mariage -

La popularité de la cohabitation réside probablement dans le fait que les personnes souhaitent prendre le temps de connaître leur partenaire avant de s'engager dans un mariage.

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Le choix de l'émancipation -

Une petite majorité des Américains estiment que les couples malheureux ont tendance à rester mariés trop longtemps, plutôt que de divorcer trop rapidement. Le divorce est désormais perçu comme un choix d'émancipation.

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Le choix de l'émancipation -

Puisque l'on peut avoir des enfants et une intimité hors mariage, la pression exercée sur l'institution du mariage s'est relâchée et chacun peut vivre sa vie selon ses propres règles.

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Le divorce chez les stars -

Au cours des dernières décennies, les divorces de célébrités se sont inscrits dans la culture populaire et ont encore plus normalisé le divorce.

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Donner une nouvelle vie à sa bague -

Il est également devenu commun de transformer sa bague de mariage et de lui donner un autre sens.

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Les événements -

Mais un autre phénomène a également gagné du terrain : les fêtes de divorce. L'entreprise Evite a enregistré un nombre record d'invitations liées aux fêtes de divorce en 2023. En effet, elles ont augmenté de 22 % depuis 2019. 

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La liste de divorce -

La liste de divorce a également fait son apparition, en raison de la séparation des biens et du besoin de se procurer de nouveaux meubles et de nouveaux biens en général. Les gens font alors appel à leur entourage pour se faire soutenir.

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Les fêtes de divorce -

Certaines boîtes de nuit américaines ont enregistré une augmentation du nombre de fêtes de divorce. Le hashtag #divorceparty compte plus de 70 000 publications sur Instagram.

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Rester célibataire -

Cela reflète une tendance sociale plus large : de plus en plus de personnes restent célibataires, que ce soit par choix ou dû à une circonstance. Le divorce est considéré comme moins important dans le monde moderne dans lequel nous vivons.

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Un nouveau chapitre -

Peu importe la raison, l'acceptation sociale du divorce atteint un niveau record. De plus en plus de personnes décident de réécrire leur histoire, même si elle est différente de celle qu'elles avaient prévue !

Sources : (CNN) (National Affair) (The Guardian) (Axios)

Voir aussi : Quels sont les pays où l'on divorce le plus ?

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