Le mariage perd du terrain dans de nombreuses régions du monde, avec une baisse significative des unions officielles. Ce diaporama dresse la liste des pays où l’on se marie le moins, en indiquant le nombre de mariages pour 1 000 habitants chaque année.
Les causes de cette évolution sont multiples : transformations culturelles, incertitudes économiques, nouvelles conceptions de la vie de couple… Autant de facteurs qui contribuent à redessiner le paysage matrimonial mondial. À partir des données de The Economist, tour d’horizon des pays où le mariage devient l’exception plutôt que la règle.
Au Costa Rica, le mariage recule au profit de la vie en couple sans formalisation. De plus en plus de personnes privilégient la cohabitation, un choix influencé par les difficultés économiques, l’évolution des normes sociales et une valorisation croissante de l’indépendance personnelle.
Le faible taux de mariage en Corée du Sud reflète une évolution des valeurs culturelles, la hausse du coût de la vie et des exigences professionnelles intenses.
Le faible taux de mariage en Norvège s’explique sans doute par une préférence culturelle pour la cohabitation et un report de l’âge du mariage.
Le taux de mariage en Nouvelle-Zélande traduit une préférence croissante pour la cohabitation et un report du mariage à un âge plus avancé.
Le taux de mariage aux Pays-Bas témoigne d’une évolution des mentalités, avec une nette préférence pour d’autres formes d’union.
Le faible taux de mariage au Luxembourg révèle une préférence pour la cohabitation et les partenariats civils.
Malgré une culture conservatrice, le faible taux de mariage au Koweït pourrait s’expliquer par des pressions économiques, le coût élevé des mariages et des attentes en mutation chez les jeunes générations.
Le faible taux de mariage en Grèce reflète à la fois des difficultés économiques et une transformation des normes culturelles. Face à l’instabilité financière et à des priorités de vie en pleine évolution, de nombreux couples optent pour la cohabitation ou repoussent le mariage.
À l’image de la Grèce, le taux de mariage en Bulgarie semble influencé par les difficultés économiques et l’évolution des mentalités.
Le taux de mariage en Australie traduit une tendance aux mariages plus tardifs et à des formes de relations alternatives.
Le faible taux de mariage au Suriname s’explique sans doute par des normes culturelles qui valorisent la cohabitation à long terme sans passage devant l’autel, ainsi que par des difficultés économiques rendant les mariages traditionnels et les unions légales moins accessibles.
À l’instar de nombreux pays européens, le taux de mariage en Belgique reflète un glissement vers la cohabitation et les partenariats civils.
Le faible taux de mariage à La Réunion traduit une acceptation croissante de la cohabitation et des relations plus souples, dans la continuité d’une évolution culturelle française qui s’éloigne des normes matrimoniales traditionnelles.
Le faible taux de mariage au Panama pourrait être lié aux conditions économiques et à l’évolution des normes sociales.
Au Mexique, le faible taux de mariage pourrait s’expliquer par des difficultés économiques et un changement des perceptions sociales autour du mariage et des relations.
Le faible taux de mariage au Chili pourrait s’expliquer par la hausse du coût de la vie, l’évolution des rôles de genre et une acceptation grandissante de la cohabitation.
Le faible taux de mariage en Italie reflète lui aussi une acceptation croissante de la cohabitation et des formes d’union non traditionnelles, en particulier chez les jeunes générations centrées sur leur carrière.
Le faible taux de mariage en Slovénie témoigne d’une montée de la cohabitation et d’un report du mariage, de nombreux jeunes adultes privilégiant d’abord les études et la stabilité financière avant de s’engager dans un schéma familial traditionnel.
La baisse du taux de mariage en Espagne reflète elle aussi un changement culturel : nombreux sont ceux qui privilégient leur carrière, les voyages ou l’épanouissement personnel, le mariage n’étant plus perçu comme une étape incontournable de la vie adulte, contrairement aux générations précédentes.
Le faible taux de mariage à Malte reflète lui aussi des modes de vie en évolution, avec de plus en plus de couples qui choisissent de retarder ou d’éviter le mariage face à la hausse du coût de la vie.
Le faible taux de mariage en France s’explique par le succès des unions civiles comme le PACS, alternative légale au mariage, et par une culture largement ouverte à la cohabitation sans engagement formel.
La baisse du taux de mariage au Portugal s’explique par des pressions économiques et une évolution culturelle vers la cohabitation et le report de la formation de la famille chez les jeunes générations.
Dans un contexte d’instabilité économique et de scepticisme croissant quant à la nécessité du mariage légal, de nombreux Argentins privilégient les unions informelles, ce qui contribue à la baisse du taux de mariage dans le pays.
Le faible taux de mariage en Uruguay reflète un changement sociétal plus large, de plus en plus de couples préférant la cohabitation ou les unions civiles au mariage traditionnel.
La baisse du taux de mariage en Martinique s’explique probablement par des normes culturelles qui privilégient la cohabitation au mariage formel, ainsi que par des facteurs économiques reléguant le mariage au second plan.
Comme en Martinique, le faible taux de mariage en Guadeloupe reflète une préférence culturelle pour les relations informelles, sans doute renforcée par des facteurs économiques qui rendent le mariage traditionnel moins accessible ou moins attrayant pour une partie de la population.
La baisse du taux de mariage au Venezuela est liée à l’instabilité économique, beaucoup préférant assurer leur sécurité financière avant d’envisager une union officielle.
Le faible taux de mariage au Pérou s’explique par des difficultés économiques et une évolution des mentalités, poussant de nombreux couples à privilégier les unions informelles.
Le faible taux de mariage en Guyane française s’explique par une population jeune et des normes culturelles qui privilégient la cohabitation et les unions informelles au mariage légal.
Le faible taux de mariage au Qatar s’explique par une importante population expatriée célibataire, le coût élevé des mariages et des attentes culturelles qui tendent à retarder ou compliquer l’union chez les ressortissants qataris.
Sources: (Statista) (The Economist) (Our World in Data)
Découvrez aussi : Les pays avec le moins de divorces
Mariages en chute libre : quand l’amour s’émancipe des traditions aux quatre coins du globe
Partout sur la planète, de jeunes générations redéfinissent l’engagement amoureux loin des conventions du passé
LIFESTYLE Divorces
Le mariage perd du terrain dans de nombreuses régions du monde, avec une baisse significative des unions officielles. Ce diaporama dresse la liste des pays où l’on se marie le moins, en indiquant le nombre de mariages pour 1 000 habitants chaque année.
Les causes de cette évolution sont multiples : transformations culturelles, incertitudes économiques, nouvelles conceptions de la vie de couple… Autant de facteurs qui contribuent à redessiner le paysage matrimonial mondial. À partir des données de The Economist, tour d’horizon des pays où le mariage devient l’exception plutôt que la règle.