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Arrivée du printemps -

Pour de nombreuses personnes, l'arrivée du printemps est synonyme de soulagement. Le froid glacial de l'hiver est rompu, les jours rallongent et les plantes et arbres reprennent vie.

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Printemps et bipolarité -

Pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire, cependant, l'arrivée du printemps signifie un risque accru de connaître un épisode maniaque. Bien que ce ne soit pas un terme médical, la "manie printanière" fait référence à des épisodes maniaques chez les personnes atteintes du trouble bipolaire qui coïncident avec le changement d'ensoleillement et autres phénomènes saisonniers. 

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Cause incertaine -

Bien que les scientifiques ne soient pas certains des causes de la manie printanière, on pense qu'elle est le résultat d'un changement de l'exposition à la lumière et du rythme circadien.

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Priorité -

Pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire, et également leur entourage, il est essentiel de reconnaître les symptômes de la manie printanière pour savoir comment les gérer. 

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Qu'est-ce qu'un épisode maniaque ? -

La manie est une affection propre à la bipolarité. Elle est caractérisée par un flot de pensées débordant, un flux verbal accéléré et une hausse de l'énergie et de l'activité. 

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Symptômes -

Une humeur anormalement élevée, un sentiment d'invincibilité et un comportement à risque sont également caractéristiques des épisodes maniaques.

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Autres symptômes -

Certains des exemples les plus courants d'un comportement à risque incluent des dépenses outrancières, une hypersexualité et un mépris total de la santé physique. 

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Phénomène bien documenté -

Bien qu'il ne soit pas possible de recevoir un diagnostic clinique de "manie printanière", le phénomène est bien connu. 

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Cause -

Comme indiqué précédemment, les experts ne savent pas exactement ce qui cause la manie printanière. Ils pensent toutefois qu'un changement du rythme circadien pourrait jouer un rôle.

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Qu'est-ce que le rythme circadien ? -

Le rythme circadien fait référence à la manière dont notre corps s'adapte à la lumière et à l'obscurité. C'est ce qui nous pousse à dormir lorsqu'il fait sombre et à nous réveiller lorsqu'il fait clair.

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Au gré des saisons -

Il est normal que notre rythme circadien change avec les saisons. Cependant, on pense que l'exposition soudaine à beaucoup plus de lumière au printemps peut perturber le rythme circadien.

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Pas en phase -

L'hypothèse est que le décalage brutal entre le programme interne de notre corps et notre environnement externe déclenche un décalage dans le cerveau.

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Symptômes exacerbés -

On pense que ce désalignement exacerbe les symptômes de la maladie mentale chez les patients souffrant de troubles tels que la bipolarité.

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Potentiellement dangereux -

La manie printanière peut être dangereuse, mais heureusement, les risques et les conséquences peuvent être gérés, à la fois par des médicaments et par les changements de mode de vie nécessaires.

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Stratégies à mettre en place -

Il existe également des stratégies recommandées par les experts pour faire face à la manie printanière. La première consiste, comme toujours, à respecter son plan de traitement.

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Suivre à la lettre les recommandations -

Les traitements pour la bipolarité aident à garder sous contrôle vos symptômes, et notamment la manie. Vous devez toujours consulter votre médecin avant de modifier votre traitement.

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Thérapie interpersonnelle et d'aménagement des rythmes sociaux (TIPARS) -

Le prochain conseil des experts est d'essayer la thérapie interpersonnelle et d'aménagement des rythmes sociaux (TIPARS). C'est un genre de psychothérapie qui aide les patients à comprendre et gérer leurs rythmes biologiques et sociaux.

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S'en tenir à sa routine -

Le conseil suivant ? Établir une routine quotidienne sans écart possible. Cela aide les patients bipolaires à maintenir une humeur stable et à réduire le risque d'entrer en épisode maniaque ou dépressif. 

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Noter ses humeurs -

Certaines personnes souffrant de manie printanière trouvent utile de noter leurs humeurs. En effet, pour les personnes dont les symptômes se développent lentement, le relevé peut servir de système d'alerte précoce.

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Limiter l'exposition au soleil -

Les experts suggèrent également que les personnes ayant un trouble bipolaire devraient limiter leur exposition à la lumière durant le printemps et l'été. 

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Limiter l'exposition au soleil -

En effet, la lumière a tendance à être abondante pendant ces deux saisons, et il est prouvé qu'une surexposition à la lumière peut provoquer une instabilité de l'humeur.

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Avoir une bonne hygiène de sommeil -

Pour les personnes dont le rythme circadien est sensible, il est également important de pratiquer une bonne hygiène du sommeil. Cela implique de faire de la chambre à coucher une zone "sans écran".

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Éviter les nuits blanches -

Il est également important d'éviter les nuits blanches. Pour les personnes atteintes de manie, il peut être tentant de rester debout toute la nuit. Cependant, il est important de reconnaître que les conséquences peuvent être dangereuses.

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Éviter la caféine et l'alcool -

  Il est préférable d'éviter les substances telles que la caféine et l'alcool, car elles peuvent aggraver les symptômes de la maladie.

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Éviter la caféine et l'alcool -

En effet, les fortes hausses de prises de caféines sont associées à des épisodes maniaques 

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Éviter les vols long-courriers -

Enfin, il est préférable d'éviter les voyages de longue durée au printemps. Des études ont montré que le passage d'un fuseau horaire à l'autre peut provoquer des épisodes maniaques chez les personnes dont le rythme circadien est sensible.

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Circulation du savoir -

Enfin, il est important de faire connaître la manie printanière, car le simple fait d'en être conscient peut faire une énorme différence pour les personnes qui en sont affectées.

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Circulation du savoir -

De plus, si l'entourage des personnes bipolaires sait également reconnaître les signes précurseurs d'un épisode maniaque, ils seront plus en mesure de l'accompagner s'ils doivent traverser un nouvel épisode à l'avenir. 

Sources : (Verywell Mind) (Everyday Health)

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