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Le premier touriste de guerre
- Considéré comme le tout premier correspondant de guerre, le peintre néerlandais Willem van de Velde le Jeune s’est aventuré en mer en 1653 pour observer et croquer sur le vif une bataille navale opposant les Pays-Bas à l’Angleterre.
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Le premier touriste de guerre
- Si son but premier était de documenter l’événement, son expédition s’apparente aussi à une forme précoce de tourisme de guerre : voyager pour observer, comprendre et capturer le conflit sous un angle unique. Ses croquis vont bien au-delà du simple témoignage historique — ils brouillent les lignes entre art, journalisme et exploration guidée par la curiosité.
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La naissance du tourisme de guerre organisé
- Ce n’est qu’au milieu du 19e siècle que le tourisme de guerre s’est structuré. Parmi les pionniers, l’agence Thomas Cook & Son proposait alors aux voyageurs britanniques des circuits sur les anciens champs de bataille de la guerre de Sécession.
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3 / 29 Fotos
La naissance du tourisme de guerre organisé
- Durant la guerre de Crimée, le célèbre Mark Twain a guidé des groupes de visiteurs curieux à travers les ruines de Sébastopol. Ces excursions ont marqué les premiers pas d’un tourisme de guerre structuré et accessible, mêlant curiosité et mémoire historique à une échelle mondiale.
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4 / 29 Fotos
La naissance du tourisme de guerre organisé
- En 1854, Frances Duberley a bravé les conventions en accompagnant son mari, le capitaine Henry Duberley, sur les champs de bataille de la guerre de Crimée, malgré la désapprobation des soldats. Témoin de plusieurs assauts, elle a tenu un journal où elle livre un témoignage vivant, intime et poignant du quotidien en temps de guerre. Son parcours exceptionnel a laissé une empreinte durable : elle a été l’une des premières femmes à relater de première main l’horreur et la réalité des conflits armés.
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Des touristes en uniforme
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l’invasion allemande de Paris, le journaliste américain William Shirer a observé des soldats allemands déambulant dans la ville comme de simples touristes, photographiant les monuments et explorant les rues avec curiosité.
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6 / 29 Fotos
Des touristes en uniforme
- Même Adolf Hitler n’a pas pu résister au tourisme ! Après la chute de Paris, l’une de ses premières actions a été de visiter les monuments de la ville et de poser pour des photos devant la tour Eiffel. Cette étrange alliance entre guerre et tourisme a donné lieu à une image troublante, celle de soldats ayant brièvement perçu Paris occupée comme une destination de vacances.
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7 / 29 Fotos
Le tourisme en zone de guerre
- Aujourd'hui, les voyages dans les zones de guerre attirent souvent les amateurs de sensations fortes en quête d’expériences extrêmes. Ces aventures risquées sont généralement entreprises par des individus ou de petits groupes, et les détails sur ces voyages demeurent rares. Bien que controversées, ces excursions illustrent l’essor d’un tourisme de niche, stimulé par la curiosité et l'attrait du danger.
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8 / 29 Fotos
Le prix du tourisme en zone de guerre
- Les voyages dans des zones de guerre active sont particulièrement coûteux, en raison de la préparation intensive qu’ils nécessitent : formation spécialisée, coordination internationale, sécurité renforcée et assurances spécifiques. En 2013, Rick Sweeney, fondateur de Warzone Tours, estimait qu’un séjour en Irak, en Syrie ou en Afrique pouvait avoisiner les 40 000 dollars.
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L'impact des conflits mondiaux sur le tourisme
- Hinterland Travel, une agence britannique spécialisée dans les circuits sur les sites historiques d’Irak et d’Afghanistan, a temporairement suspendu ses activités pendant la pandémie de Covid-19. La guerre en Ukraine a, elle aussi, bouleversé le secteur, poussant plusieurs opérateurs internationaux à annuler leurs voyages dans la région.
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10 / 29 Fotos
Le tourisme en zone de guerre en Crimée
- Bien que les informations sur les voyages en zones de conflit actif soient rares, l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 a vu émerger une offre surprenante : certaines agences ukrainiennes proposaient alors des excursions dans les "points chauds". Pour environ 60 dollars par jour, ces forfaits incluaient gilets pare-balles, gardes armés et déplacements en camions blindés. Voilà un exemple saisissant de la manière dont le tourisme de conflit peut surgir, même au cœur des situations les plus instables.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Relancer le tourisme dans des régions ravagées par la guerre reste un défi majeur. Les destructions matérielles et les pertes humaines freinent la reconstruction, tandis que la médiatisation prolongée des tragédies entretient une image de danger et d’hostilité, dissuadant les visiteurs pendant des années. Pour surmonter ces obstacles, il est essentiel de rebâtir sur le terrain tout en transformant les perceptions.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Au lendemain des conflits, les revenus du tourisme prennent une importance capitale. Le tourisme commémoratif ou post-conflit joue un rôle clé dans la relance économique, en attirant des visiteurs sur les sites de bataille et les mémoriaux. Leur présence apporte un soutien financier précieux aux régions durement touchées.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Après une crise, les gouvernements concentrent généralement leurs efforts sur la reconstruction des infrastructures, de l’agriculture, des systèmes de santé et d’éducation. Dans les régions les plus durement touchées, où la destruction est profonde et les cicatrices encore vives, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour soutenir les populations. Dans ce contexte, le tourisme peut devenir un levier de redressement puissant, en générant des revenus essentiels pour relancer l’économie et reconstruire les communautés.
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Une compétition rude
- En Afrique, des pays comme l’Afrique du Sud, le Rwanda et la Namibie se démarquent en tant que destinations touristiques post-conflit, où les communautés locales jouent un rôle actif dans la mise en valeur d’expériences historiques et culturelles. Comme le souligne Fernando dans son étude sur le tourisme d’après-guerre au Sri Lanka, "les destinations marquées par la guerre doivent redoubler d’efforts pour rivaliser avec leurs concurrentes".
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La reconstruction
- À la suite des conflits des années 1990, la Slovénie et la Croatie ont investi massivement dans la reconstruction de leurs infrastructures touristiques et de transport. La Croatie, en particulier, a opéré un virage stratégique : plutôt que de s’appuyer sur son passé militaire, elle a mis en avant la beauté de ses paysages, ses côtes adriatiques et son patrimoine naturel, tout en axant ses efforts sur la relance économique pour attirer les investissements étrangers.
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Le tourisme sombre
- À l’inverse de la Croatie, la Bosnie-Herzégovine a choisi une autre voie pour relancer son tourisme. Le pays a misé sur son passé militaire, en valorisant le tourisme commémoratif et sombre. À Sarajevo, les ruines, les traces de destruction et les récits poignants ont été activement mis en lumière, notamment grâce à l’engagement de journalistes et de guides passionnés.
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Le tourisme sombre
- L'adoption par la Bosnie-Herzégovine du tourisme commémoratif s'est avérée très fructueuse, ce qui en fait une destination privilégiée pour le tourisme militaire. L'une des attractions les plus importantes est la marche annuelle pour la paix, organisée en l'honneur et à la mémoire des victimes du génocide de Srebrenica en 1995.
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Une mémoire vivante de la guerre du Vietnam
- Plus de 45 ans après la fin de la guerre, le Vietnam demeure l’une des destinations les plus emblématiques du tourisme militaire. Le pays abrite de nombreux mémoriaux et musées qui offrent aux visiteurs l’occasion de réfléchir, de mieux comprendre les événements du conflit et d’en mesurer l’héritage durable.
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Le tourisme de la Seconde Guerre mondiale
- La Seconde Guerre mondiale continue de susciter un profond intérêt touristique, avec des sites de bataille qui accueillent des millions de visiteurs chaque année. Le 7 décembre 1941, l’attaque japonaise contre la base militaire de Pearl Harbor a marqué un tournant décisif, entraînant l’entrée des États-Unis dans le camp des Alliés. Aujourd’hui, ce lieu chargé d’histoire s’est transformé en un mémorial d’envergure, où musées et monuments rendent hommage aux victimes et préservent la mémoire de cet épisode déterminant.
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Le tourisme de la Seconde Guerre mondiale
- Dunkerque, ville côtière du nord de la France, est devenue un lieu emblématique du tourisme mémoriel lié à la Seconde Guerre mondiale. En juin 1940, plus de 330 000 soldats britanniques et français, encerclés par les forces nazies, n’avaient pour seul espoir que l’évacuation par la mer. Aujourd’hui, la ville attire de nombreux visiteurs venus rendre hommage à cet épisode historique exceptionnel, symbole de courage et de résilience, désormais inscrit dans la mémoire collective.
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La Libye et Socotra
- La Libye et Socotra — qui appartient techniquement au Yémen — sont des exemples de destinations marquées par des conflits récents, mais dont la visite s’avère souvent moins périlleuse qu’on ne l’imagine. Malgré les cicatrices encore visibles de la guerre, ces lieux fascinent par la richesse de leur patrimoine culturel et la beauté de leurs paysages. Pour les voyageurs curieux, ils offrent une expérience profondément enrichissante, bien au-delà des ombres de leur passé.
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De la catastrophe nucléaire au tourisme en zone de guerre
- Avant le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, Tchernobyl attirait chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, fascinés par le site de la catastrophe nucléaire de 1986. Aujourd’hui, malgré le conflit toujours en cours, de nombreux Européens et Américains continuent de s’y rendre, déboursant entre 150 et 250 euros (soit 157 à 262 dollars) pour explorer cette zone au lourd héritage historique.
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Les vétérans
- Les anciens combattants retournent fréquemment sur les anciens champs de bataille pour rendre hommage à leurs camarades disparus et se recueillir. Cette tradition, qui remonte au 19e siècle, a pris de l'ampleur après la Première Guerre mondiale et demeure aujourd’hui un moyen essentiel pour eux de se reconnecter à leur histoire.
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Les vétérans
- D’après les experts, les visites des anciens combattants sur les anciens champs de bataille sont motivées par un besoin profond de réconcilier leur passé et d’alléger le fardeau émotionnel de leurs souvenirs. Nombre d’entre eux font face à des traumatismes mentaux liés à leurs expériences, et revenir sur ces lieux leur offre l’opportunité de résoudre des questions non élucidées et de commencer à guérir.
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25 / 29 Fotos
Les extrêmes du tourisme de guerre
- La forme la plus extrême du tourisme de guerre concerne ceux qui s’aventurent directement sur les lignes de front actives, à la recherche du danger. Ces passionnés de sensations fortes, parfois qualifiés de "journalistes sans histoire", forment une niche de personnes avide d’adrénaline, qui choisissent d’immerger dans le chaos des zones de conflit pour le seul plaisir de l'expérience.
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26 / 29 Fotos
Le tourisme militaire
- En somme, les adeptes du tourisme militaire sont en quête d’une expérience qui va bien au-delà des pages d’un manuel ou des scènes d’un film. En foulant les anciens champs de bataille et les zones dévastées par le conflit, ils cherchent à plonger dans l’histoire de manière plus viscérale, à ressentir de près les émotions et les réalités brutales qui ont marqué ces moments déterminants.
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Le tourisme militaire
- Pour les destinations touristiques militaires, ces visites apportent un soutien économique essentiel et aident à la reconstruction. Au-delà des bénéfices financiers, elles rappellent avec force le lourd coût de la guerre. La région belge de Poperinge, qui faisait partie du front occidental pendant la Première Guerre mondiale, résume bien cet esprit avec sa devise "plus jamais la guerre", un appel à rechercher la paix. Sources : (Science Direct) (Young Pioneer Tours) (Bloomberg TV) Voir aussi : Survivre à une guerre nucléaire : possible ?
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Le premier touriste de guerre
- Considéré comme le tout premier correspondant de guerre, le peintre néerlandais Willem van de Velde le Jeune s’est aventuré en mer en 1653 pour observer et croquer sur le vif une bataille navale opposant les Pays-Bas à l’Angleterre.
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Le premier touriste de guerre
- Si son but premier était de documenter l’événement, son expédition s’apparente aussi à une forme précoce de tourisme de guerre : voyager pour observer, comprendre et capturer le conflit sous un angle unique. Ses croquis vont bien au-delà du simple témoignage historique — ils brouillent les lignes entre art, journalisme et exploration guidée par la curiosité.
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La naissance du tourisme de guerre organisé
- Ce n’est qu’au milieu du 19e siècle que le tourisme de guerre s’est structuré. Parmi les pionniers, l’agence Thomas Cook & Son proposait alors aux voyageurs britanniques des circuits sur les anciens champs de bataille de la guerre de Sécession.
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La naissance du tourisme de guerre organisé
- Durant la guerre de Crimée, le célèbre Mark Twain a guidé des groupes de visiteurs curieux à travers les ruines de Sébastopol. Ces excursions ont marqué les premiers pas d’un tourisme de guerre structuré et accessible, mêlant curiosité et mémoire historique à une échelle mondiale.
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La naissance du tourisme de guerre organisé
- En 1854, Frances Duberley a bravé les conventions en accompagnant son mari, le capitaine Henry Duberley, sur les champs de bataille de la guerre de Crimée, malgré la désapprobation des soldats. Témoin de plusieurs assauts, elle a tenu un journal où elle livre un témoignage vivant, intime et poignant du quotidien en temps de guerre. Son parcours exceptionnel a laissé une empreinte durable : elle a été l’une des premières femmes à relater de première main l’horreur et la réalité des conflits armés.
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5 / 29 Fotos
Des touristes en uniforme
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l’invasion allemande de Paris, le journaliste américain William Shirer a observé des soldats allemands déambulant dans la ville comme de simples touristes, photographiant les monuments et explorant les rues avec curiosité.
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Des touristes en uniforme
- Même Adolf Hitler n’a pas pu résister au tourisme ! Après la chute de Paris, l’une de ses premières actions a été de visiter les monuments de la ville et de poser pour des photos devant la tour Eiffel. Cette étrange alliance entre guerre et tourisme a donné lieu à une image troublante, celle de soldats ayant brièvement perçu Paris occupée comme une destination de vacances.
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Le tourisme en zone de guerre
- Aujourd'hui, les voyages dans les zones de guerre attirent souvent les amateurs de sensations fortes en quête d’expériences extrêmes. Ces aventures risquées sont généralement entreprises par des individus ou de petits groupes, et les détails sur ces voyages demeurent rares. Bien que controversées, ces excursions illustrent l’essor d’un tourisme de niche, stimulé par la curiosité et l'attrait du danger.
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Le prix du tourisme en zone de guerre
- Les voyages dans des zones de guerre active sont particulièrement coûteux, en raison de la préparation intensive qu’ils nécessitent : formation spécialisée, coordination internationale, sécurité renforcée et assurances spécifiques. En 2013, Rick Sweeney, fondateur de Warzone Tours, estimait qu’un séjour en Irak, en Syrie ou en Afrique pouvait avoisiner les 40 000 dollars.
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L'impact des conflits mondiaux sur le tourisme
- Hinterland Travel, une agence britannique spécialisée dans les circuits sur les sites historiques d’Irak et d’Afghanistan, a temporairement suspendu ses activités pendant la pandémie de Covid-19. La guerre en Ukraine a, elle aussi, bouleversé le secteur, poussant plusieurs opérateurs internationaux à annuler leurs voyages dans la région.
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Le tourisme en zone de guerre en Crimée
- Bien que les informations sur les voyages en zones de conflit actif soient rares, l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 a vu émerger une offre surprenante : certaines agences ukrainiennes proposaient alors des excursions dans les "points chauds". Pour environ 60 dollars par jour, ces forfaits incluaient gilets pare-balles, gardes armés et déplacements en camions blindés. Voilà un exemple saisissant de la manière dont le tourisme de conflit peut surgir, même au cœur des situations les plus instables.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Relancer le tourisme dans des régions ravagées par la guerre reste un défi majeur. Les destructions matérielles et les pertes humaines freinent la reconstruction, tandis que la médiatisation prolongée des tragédies entretient une image de danger et d’hostilité, dissuadant les visiteurs pendant des années. Pour surmonter ces obstacles, il est essentiel de rebâtir sur le terrain tout en transformant les perceptions.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Au lendemain des conflits, les revenus du tourisme prennent une importance capitale. Le tourisme commémoratif ou post-conflit joue un rôle clé dans la relance économique, en attirant des visiteurs sur les sites de bataille et les mémoriaux. Leur présence apporte un soutien financier précieux aux régions durement touchées.
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Le tourisme dans les zones post-conflit
- Après une crise, les gouvernements concentrent généralement leurs efforts sur la reconstruction des infrastructures, de l’agriculture, des systèmes de santé et d’éducation. Dans les régions les plus durement touchées, où la destruction est profonde et les cicatrices encore vives, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour soutenir les populations. Dans ce contexte, le tourisme peut devenir un levier de redressement puissant, en générant des revenus essentiels pour relancer l’économie et reconstruire les communautés.
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Une compétition rude
- En Afrique, des pays comme l’Afrique du Sud, le Rwanda et la Namibie se démarquent en tant que destinations touristiques post-conflit, où les communautés locales jouent un rôle actif dans la mise en valeur d’expériences historiques et culturelles. Comme le souligne Fernando dans son étude sur le tourisme d’après-guerre au Sri Lanka, "les destinations marquées par la guerre doivent redoubler d’efforts pour rivaliser avec leurs concurrentes".
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La reconstruction
- À la suite des conflits des années 1990, la Slovénie et la Croatie ont investi massivement dans la reconstruction de leurs infrastructures touristiques et de transport. La Croatie, en particulier, a opéré un virage stratégique : plutôt que de s’appuyer sur son passé militaire, elle a mis en avant la beauté de ses paysages, ses côtes adriatiques et son patrimoine naturel, tout en axant ses efforts sur la relance économique pour attirer les investissements étrangers.
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Le tourisme sombre
- À l’inverse de la Croatie, la Bosnie-Herzégovine a choisi une autre voie pour relancer son tourisme. Le pays a misé sur son passé militaire, en valorisant le tourisme commémoratif et sombre. À Sarajevo, les ruines, les traces de destruction et les récits poignants ont été activement mis en lumière, notamment grâce à l’engagement de journalistes et de guides passionnés.
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Le tourisme sombre
- L'adoption par la Bosnie-Herzégovine du tourisme commémoratif s'est avérée très fructueuse, ce qui en fait une destination privilégiée pour le tourisme militaire. L'une des attractions les plus importantes est la marche annuelle pour la paix, organisée en l'honneur et à la mémoire des victimes du génocide de Srebrenica en 1995.
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Une mémoire vivante de la guerre du Vietnam
- Plus de 45 ans après la fin de la guerre, le Vietnam demeure l’une des destinations les plus emblématiques du tourisme militaire. Le pays abrite de nombreux mémoriaux et musées qui offrent aux visiteurs l’occasion de réfléchir, de mieux comprendre les événements du conflit et d’en mesurer l’héritage durable.
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Le tourisme de la Seconde Guerre mondiale
- La Seconde Guerre mondiale continue de susciter un profond intérêt touristique, avec des sites de bataille qui accueillent des millions de visiteurs chaque année. Le 7 décembre 1941, l’attaque japonaise contre la base militaire de Pearl Harbor a marqué un tournant décisif, entraînant l’entrée des États-Unis dans le camp des Alliés. Aujourd’hui, ce lieu chargé d’histoire s’est transformé en un mémorial d’envergure, où musées et monuments rendent hommage aux victimes et préservent la mémoire de cet épisode déterminant.
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Le tourisme de la Seconde Guerre mondiale
- Dunkerque, ville côtière du nord de la France, est devenue un lieu emblématique du tourisme mémoriel lié à la Seconde Guerre mondiale. En juin 1940, plus de 330 000 soldats britanniques et français, encerclés par les forces nazies, n’avaient pour seul espoir que l’évacuation par la mer. Aujourd’hui, la ville attire de nombreux visiteurs venus rendre hommage à cet épisode historique exceptionnel, symbole de courage et de résilience, désormais inscrit dans la mémoire collective.
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La Libye et Socotra
- La Libye et Socotra — qui appartient techniquement au Yémen — sont des exemples de destinations marquées par des conflits récents, mais dont la visite s’avère souvent moins périlleuse qu’on ne l’imagine. Malgré les cicatrices encore visibles de la guerre, ces lieux fascinent par la richesse de leur patrimoine culturel et la beauté de leurs paysages. Pour les voyageurs curieux, ils offrent une expérience profondément enrichissante, bien au-delà des ombres de leur passé.
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De la catastrophe nucléaire au tourisme en zone de guerre
- Avant le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, Tchernobyl attirait chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, fascinés par le site de la catastrophe nucléaire de 1986. Aujourd’hui, malgré le conflit toujours en cours, de nombreux Européens et Américains continuent de s’y rendre, déboursant entre 150 et 250 euros (soit 157 à 262 dollars) pour explorer cette zone au lourd héritage historique.
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- Les anciens combattants retournent fréquemment sur les anciens champs de bataille pour rendre hommage à leurs camarades disparus et se recueillir. Cette tradition, qui remonte au 19e siècle, a pris de l'ampleur après la Première Guerre mondiale et demeure aujourd’hui un moyen essentiel pour eux de se reconnecter à leur histoire.
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- D’après les experts, les visites des anciens combattants sur les anciens champs de bataille sont motivées par un besoin profond de réconcilier leur passé et d’alléger le fardeau émotionnel de leurs souvenirs. Nombre d’entre eux font face à des traumatismes mentaux liés à leurs expériences, et revenir sur ces lieux leur offre l’opportunité de résoudre des questions non élucidées et de commencer à guérir.
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- La forme la plus extrême du tourisme de guerre concerne ceux qui s’aventurent directement sur les lignes de front actives, à la recherche du danger. Ces passionnés de sensations fortes, parfois qualifiés de "journalistes sans histoire", forment une niche de personnes avide d’adrénaline, qui choisissent d’immerger dans le chaos des zones de conflit pour le seul plaisir de l'expérience.
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Le tourisme militaire
- En somme, les adeptes du tourisme militaire sont en quête d’une expérience qui va bien au-delà des pages d’un manuel ou des scènes d’un film. En foulant les anciens champs de bataille et les zones dévastées par le conflit, ils cherchent à plonger dans l’histoire de manière plus viscérale, à ressentir de près les émotions et les réalités brutales qui ont marqué ces moments déterminants.
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Le tourisme militaire
- Pour les destinations touristiques militaires, ces visites apportent un soutien économique essentiel et aident à la reconstruction. Au-delà des bénéfices financiers, elles rappellent avec force le lourd coût de la guerre. La région belge de Poperinge, qui faisait partie du front occidental pendant la Première Guerre mondiale, résume bien cet esprit avec sa devise "plus jamais la guerre", un appel à rechercher la paix. Sources : (Science Direct) (Young Pioneer Tours) (Bloomberg TV) Voir aussi : Survivre à une guerre nucléaire : possible ?
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Qu'est-ce que le tourisme de guerre ?
Enquête sur un phénomène controversé
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Le tourisme de guerre, loin d’être simplement un phénomène extrême, offre un mélange fascinant d’aventure et de réflexion. De l’exploration de zones de conflit actives pour les amateurs de sensations fortes (même si ces voyages restent restreints) à la visite de sites mémoriels par les passionnés d’histoire, il suscite des émotions contrastées. Ce tourisme commémoratif permet de redécouvrir d’anciens champs de bataille et des lieux marqués par des tragédies. Au-delà du simple voyage, il joue un rôle crucial dans la relance économique des pays post-conflit et la sauvegarde de leur patrimoine.
C'est une façon inédite de voir le monde sous un autre angle, mais faut-il l’encourager ou le dénoncer ? Cliquez sur cette galerie pour en savoir plus sur le tourisme de guerre.
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