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L'une des choses que les hôpitaux, et surtout les chirurgiens, ne veulent pas que nous sachions, c'est que les médecins ne se lavent pas systématiquement les mains entre deux patients. Les médecins mettent ça sur le dos du surmenage et de l'oubli.
Selon le Dr Peter Pronovost, directeur médical du groupe de recherche sur la qualité et la sécurité à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore (États-Unis), une mauvaise désinfection des mains peut être dangereuse pour la santé des patients et augmenter le risque de propagation d'infections nosocomiales.
Vous avez beau étudier et apprendre la médecine, les progrès dans ce domaine sont constants et même pour un professionnel, il est difficile de tout retenir. Souvent, les médecins font appel à d'autres spécialistes pour obtenir un deuxième avis.
Nous voyons souvent des panneaux demandant le silence dans les hôpitaux. Après tout, ce sont des lieux où la concentration, les soins spécifiques et le repos sont nécessaires.
Cependant, lorsqu'il n'y a pas de patients autour d'eux, les médecins et les infirmières discutent et se détendent pour évacuer la tension accumulée au sein de leur métier exigeant.
De nombreux patients n'aiment pas être vus par de jeunes médecins, même si ces professionnels de santé sont capables d'offrir de très bons soins. La médecine progresse constamment et ces professionnels sont au courant des derniers traitements et des procédures médicaux.
Une étude publiée en 2012 dans USA Today a analysé les dossiers médicaux de milliers de patients. Elle a révélé que jusqu'à 20 % des opérations chirurgicales pratiquées sont inutiles. Elles concernaient principalement l'orthopédie et la cardiologie.
L'argent gagné en effectuant des opérations chirurgicales inutiles est le bienvenu pour les hôpitaux, puisque la médecine est un commerce également.
Certains médecins peuvent vous cacher des informations. Dans un questionnaire remis à 1891 médecins américains par la Harvard Medical School, 19,9 % ont admis qu'ils n'informaient plus complètement les patients.
Dans d'autres cas, certains médecins peuvent même mentir pour éviter d'être poursuivis en justice à cause d'une erreur. Dans la même étude, 11 % des médecins ont avoué avoir dit un petit mensonge à un patient l'année précédente.
L'industrie pharmaceutique réalise de nombreux essais cliniques, mais les résultats sont parfois limités, notamment en ce qui concerne les effets secondaires et l'efficacité.
En 2008, une étude menée par la Fondation américaine pour la prévention du suicide a révélé que le taux de suicide chez les médecins est 70 % plus élevé que celui de la population générale. Le pourcentage pour les femmes médecins est 400 % plus élevé !
Les longues heures de travail, l'anxiété, la dépression, le stress et la responsabilité de faire face quotidiennement à la mort sont parmi les facteurs qui y contribuent le plus.
Être hospitalisé peut être mauvais pour votre santé. Le risque d'infections et d'autres maladies augmente lorsque votre système immunitaire est fragile.
Une enquête menée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), s'est intéressée aux hôpitaux américains en 2011 et a estimé que 4 % des patients, soit 648 000 personnes, ont développé des infections nosocomiales.
En 2012, une étude menée au Japon a montré que 18 % des personnes qui reçoivent des massages cardiaques en dehors des hôpitaux voient leur cœur se remettre à battre. Cependant, seuls 5 % des patients restent en vie un mois plus tard.
Le psychiatre Daniel Carlat a rapporté au New York Times qu'il avait reçu une proposition d'une multinationale pharmaceutique visant à encourager des professionnels de santé à prescrire certains médicaments.
Le psychiatre a déclaré qu'il avait décliné l'offre, car le médicament avait des effets secondaires graves. Il a également déclaré que certains professionnels passent des accords financiers ou sont corrompus en acceptant des invitations dans des congrès médicaux, des voyages et d'autres avantages offerts par l'industrie pharmaceutique.
Par conséquent, lorsqu'il s'agit de prescrire des médicaments aux patients, les spécialistes donnent souvent la préférence aux médicaments produits par les entreprises qui les parrainent. Alors qu'il ne s'agit pas forcément du traitement le plus approprié pour la maladie.
Parfois, le traitement peut aggraver une maladie et toutes les maladies ne peuvent pas être traitées. Dans le cas de certaines tumeurs, le traitement peut prendre beaucoup de temps et peut même détériorer la qualité de vie des patients.
Les cancers du pancréas et du cerveau en sont de bons exemples. Si un cancer est agressif, le patient peut préférer ne pas subir de traitement.
Se faire opérer le vendredi ou le week-end peut être risqué car il peut y avoir une pénurie de médecins. Dans le cas d'interventions chirurgicales non urgentes, les risques de souffrir de complications ou même de mourir sont plus élevés.
Les médecins sont accusés de ne pas signaler les effets secondaires possibles de certains médicaments. Certains affirment que cette responsabilité incombe aux pharmaciens et aux patients.
Comme mentionné précédemment, de nombreuses entreprises versent des commissions aux médecins ou leur offrent d'autres types d'avantages lorsqu'ils prescrivent certains médicaments ou services. Selon un article du New York Times, cette pratique augmente considérablement les risques que les médecins prescrivent des médicaments, des prothèses et même des examens qui ne sont pas dans l'intérêt de leurs patients.
Chaque année, environ mille milliards de dollars sont dépensés en médicaments dans le monde. La plupart des entreprises de ce secteur investissent 30 à 80 % de plus dans la commercialisation de leurs produits et leur image de marque que dans les essais cliniques.
Henrique Batista, secrétaire général du Conseil fédéral de la médecine du Brésil, a signalé que les géants pharmaceutiques savent quels médicaments vous prenez. Les laboratoires effectuent ce type de contrôle par le biais de leurs propres sites web, où les patients peuvent bénéficier d'une réduction s'ils indiquent le médecin qui leur a prescrit un médicament.
Les mauvais médicaments peuvent provoquer du diabète et même des cancers. Selon une étude de l'université de Southampton en Angleterre, certains médicaments hypotenseurs peuvent provoquer un cancer du sein, et certains antidépresseurs peuvent induire un diabète de type 2.
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