Chaque 22 avril, la Journée mondiale de la Terre rassemble des millions de personnes aux quatre coins du globe pour défendre une même cause : la protection de notre planète. Si cet événement est désormais bien ancré dans les esprits, ses origines et son évolution réservent encore quelques surprises.
Née d’un élan citoyen et militant, cette journée dédiée à l’environnement a connu un parcours inattendu, jusqu’à battre certains records mondiaux. Au fil des années, elle est devenue un symbole fort de mobilisation pour un avenir plus durable.
Envie d’en apprendre davantage sur cette journée pas comme les autres ? Voici quelques faits étonnants qui pourraient bien vous faire voir la Journée mondiale de la Terre sous un autre jour.
La Journée mondiale de la Terre est l’occasion de sensibiliser aux grands enjeux environnementaux, de promouvoir des modes de vie durables et d’encourager une mobilisation collective pour préserver notre planète. L’objectif : assurer un avenir viable pour les générations à venir.
En 1970, le sénateur du Wisconsin Gaylord Nelson lance la Journée mondiale de la Terre dans la foulée d’une marée noire survenue à Santa Barbara. Inspiré par la dynamique des mouvements contre la guerre du Vietnam, il cherche à mobiliser l’opinion pour pousser le gouvernement à agir sur les questions environnementales comme la pollution et le smog.
Le sénateur Nelson (photo) et Denis Hayes, alors étudiant en master, choisissent la date du 22 avril pour la Journée mondiale de la Terre afin de toucher un maximum d’étudiants engagés. Située entre les vacances de printemps et les examens de fin d’année, cette journée stratégique permet de mobiliser massivement la jeunesse universitaire.
C’est Julian Koenig, un publicitaire new-yorkais, qui propose le nom "Earth Day". À l’origine, l’événement devait s’appeler "Environmental Teach-in" — un intitulé bien moins percutant, heureusement vite abandonné au profit de ce nom simple et mémorable.
Le changement climatique d’origine humaine n’a rien de nouveau. Il y a plusieurs décennies déjà, la pollution battait son plein : les usines rejetaient des substances toxiques, les terres publiques étaient laissées à l’abandon, et certaines espèces comme les huîtres disparaissaient. En 1970, la population prend enfin conscience des liens entre pollution, cancer et autres risques pour la santé.
La toute première Journée mondiale de la Terre, en 1970, a rassemblé 20 millions d’Américains. Aujourd’hui, elle est célébrée dans plus de 192 pays par plus d’un milliard de personnes engagées.
En 2009, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 22 avril comme la Journée internationale de la Terre nourricière. Mais certains pays, comme les États-Unis, font figure d’exception en continuant à utiliser l’ancien nom.
En 1970, dans la foulée de la Journée mondiale de la Terre, le président Richard Nixon approuve la création de l’Environmental Protection Agency (EPA). Cette décision marque le début d’une série de lois majeures sur la qualité de l’air, de l’eau, la gestion des substances toxiques et la protection des espèces menacées.
Lors de la Journée mondiale de la Terre, chacun peut s’impliquer à sa manière : manifester, planter des arbres, nettoyer son quartier, réduire ses déchets ou tester le mode de vie zéro déchet. C’est aussi l’occasion pour les entreprises et les gouvernements d’annoncer de nouvelles mesures en faveur du développement durable.
La Journée de l’équinoxe, qui célèbre elle aussi la préservation de la planète, a lieu le premier jour du printemps — une date qui change chaque année. En 2025, le printemps a commencé le 20 mars.
Écrit en 2013 par le poète indien Abhay Kumar, l’hymne de la Journée mondiale de la Terre a été enregistré depuis dans toutes les langues officielles des Nations unies.
Depuis 2010, EarthDay.org a planté des millions d’arbres à travers le monde grâce au Canopy Project, soutenu la végétalisation des écoles défavorisées par le biais de lois, et enregistré plus de 1,5 million d’électeurs sensibles aux enjeux environnementaux pour renforcer l’action climatique.
Les thèmes de la Journée mondiale de la Terre ont évolué au fil des années : en 1990, l’accent était mis sur le recyclage ; en 2000, sur le réchauffement climatique et les énergies propres ; et en 2010, sur la campagne "Un milliard d’actions pour la planète". En 2025, le mot d’ordre "Notre pouvoir, notre planète" encourage le passage des énergies fossiles aux renouvelables.
La première Journée mondiale de la Terre voit le jour en 1970 pour exiger des actions concrètes en faveur de l’environnement. Environ 20 millions d’Américains — soit 10 % de la population du pays à l’époque — prennent part à cet événement historique.
La première Journée mondiale de la Terre a profondément transformé l’opinion publique sur la protection de l’environnement. En mai 1971, selon l’EPA, 25 % des Américains faisaient passer les objectifs environnementaux en priorité — une hausse spectaculaire de 2 500 % par rapport à 1969.
Plus de trois milliards d’élèves dans le monde n’ont pas accès à une éducation environnementale. En 2020, EarthDay.org a lancé la campagne "Climate Literacy", aujourd’hui soutenue par 300 millions de personnes et 400 organisations, pour demander l’intégration de l’éducation climatique dans les programmes scolaires.
En 1990, Denis Hayes orchestre la toute première Journée mondiale de la Terre à l’échelle planétaire, réunissant 200 millions de personnes dans 141 pays pour sensibiliser l’opinion et agir face aux grands enjeux environnementaux mondiaux.
La Terre s’est formée aux premiers stades du système solaire, il y a environ 4,6 milliards d’années. On estime aujourd’hui que notre planète a environ 4,54 milliards d’années.
L’Ocean Conservancy lutte contre la pollution plastique dans les océans, où près de 200 millions de tonnes de déchets circulent. À l'occasion de la Journée mondiale de la Terre, pourquoi ne pas participer à une opération de nettoyage ? Depuis 1986, plus de 17 millions de bénévoles se sont mobilisés.
Créé en 1970 par le militant pacifiste John McConnell, le drapeau de la Journée mondiale de la Terre arbore une photo de la planète prise lors de la mission Apollo 10 en 1969. Il reste aujourd’hui un symbole fort lors des célébrations partout dans le monde.
Lancée en février 2017, la Marche pour la science a rejoint les mobilisations de la Journée mondiale de la Terre en avril de la même année, à Washington D.C. et dans 360 autres villes. Son objectif — défendre la science — rejoint naturellement les combats des environnementalistes et des chercheurs en sciences de la Terre.
En 2000, Internet a joué un rôle clé dans la diffusion des enjeux environnementaux. Il a permis à 5 000 groupes de se coordonner à l’échelle mondiale et a facilité la participation de citoyens de 184 pays à des marches et manifestations.
Les initiatives portées par la Journée mondiale de la Terre mettent en lumière la surconsommation et le gaspillage. En février 2016, la France a adopté une loi interdisant aux supermarchés de jeter les invendus alimentaires, les obligeant à en faire don à des associations caritatives.
Inspirés par les efforts environnementaux mondiaux, des citoyens en Inde se sont mobilisés pour établir un record Guinness à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre. Le 11 juillet 2018, 800 000 personnes ont planté 49,3 millions d’arbres en 24 heures — un record mondial pour le plus grand nombre d’arbres plantés en une seule journée.
En 2024, plus de 250 000 bénévoles réunis lors d’un sommet environnemental à Penang, en Malaisie, ont planté 1,2 million d’arbres et mené des opérations de nettoyage ayant permis de retirer plus de 800 kilos de déchets et de pollution plastique.
Bien que la Journée mondiale de la Terre soit un événement planétaire, ce sont les initiatives locales qui font bouger les lignes. En 2015, la Tanzanie a renforcé la protection des monts Usambara, tandis que Porto Rico s’est mobilisé autour de la création d’un éco-parc et d’un défi : garder l’île propre pendant 100 jours.
La Journée mondiale de la Terre est l’un des événements les plus célébrés à travers le monde, rassemblant des millions de personnes autour de la cause environnementale. Elle est d’ailleurs souvent considérée comme la plus grande journée de mobilisation laïque de la planète.
Avril, c’est aussi le Mois de la Terre — 29 jours supplémentaires pour célébrer et agir. Une façon concrète de lutter contre l’éco-anxiété tout au long de l’année. S’engager dans des actions bénévoles et des campagnes pour le climat permet de reprendre confiance. Earthday.org relaie de nombreuses initiatives pour passer à l’action.
Quel que soit l’âge, chacun peut prendre part à la Journée mondiale de la Terre : recycler, sortir profiter de la nature, participer à des marches, planter des arbres ou ramasser les déchets. Chaque petit geste compte pour protéger et préserver notre planète.
Sources: (Good Housekeeping) (Real Simple) (Today) (Reader's Digest)
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Journée mondiale de la Terre : l’histoire d’un mouvement planétaire qui continue de changer le monde
De ses origines militantes aux records mondiaux, retour sur une mobilisation qui ne faiblit pas
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Chaque 22 avril, la Journée mondiale de la Terre rassemble des millions de personnes aux quatre coins du globe pour défendre une même cause : la protection de notre planète. Si cet événement est désormais bien ancré dans les esprits, ses origines et son évolution réservent encore quelques surprises.
Née d’un élan citoyen et militant, cette journée dédiée à l’environnement a connu un parcours inattendu, jusqu’à battre certains records mondiaux. Au fil des années, elle est devenue un symbole fort de mobilisation pour un avenir plus durable.
Envie d’en apprendre davantage sur cette journée pas comme les autres ? Voici quelques faits étonnants qui pourraient bien vous faire voir la Journée mondiale de la Terre sous un autre jour.