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L'eau radioactive traitée -

Le 24 août 2023, 12 ans après qu'un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs ont gravement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), l'exploitant de la centrale, a commencé à rejeter dans l'océan Pacifique de l'eau radioactive traitée provenant de l'installation paralysée.

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L'eau est-elle sure ? -

TEPCO insiste sur le fait que l'eau est saine après l'utilisation du système avancé de traitement des liquides (ALPS), qui élimine presque toutes les traces de radiation des eaux usées.

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Au cours des 30 prochaines années... -

Au cours des 30 prochaines années, on estime que plus d'un million de tonnes d'eaux usées traitées - actuellement stockées dans des dizaines de réservoirs spéciaux au sein de l'usine - seront rejetées dans le Pacifique.

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Le Japon fait face à une interdiction d'exporter les produits issus de la mer -

Bien qu'approuvée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe de surveillance nucléaire des Nations unies, cette mesure a suscité des protestations dans la région et des représailles de la part de la Chine, qui a déclaré qu'elle bloquerait toutes les importations de produits de la mer en provenance du Japon.

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L'eau sale -

Le problème vient du fait qu'après le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé la centrale le 11 mars 2011, plusieurs réacteurs nucléaires ont fondu. Pour éviter une nouvelle catastrophe, les travailleurs ont inondé les réacteurs avec de l'eau, qui s'est rapidement retrouvée hautement contaminée.

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Des préoccupations s'élèvent -

Peu après l'annonce de TEPCO, des manifestants se sont rassemblés à Tokyo devant le siège de l'entreprise pour exprimer leurs inquiétudes. TEPCO est basée dans la capitale japonaise depuis sa création en 1951.

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Les origines de Fukushima Daiichi -

En 1961, les conseils municipaux de Futaba et Ōkuma, dans la préfecture de Fukushima, ont invité TEPCO à construire une centrale nucléaire. En 1967, la construction de l'unité 1 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a commencé. En 1971, l'installation commençait à prendre forme (photo).

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Le processus de construction -

Sur cette photo, la première phase de la digue de la centrale électrique est en cours de construction. Cette structure défensive a fait l'objet d'un examen approfondi pour son incapacité à résister à un tsunami intense.

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La mise en service de Fukushima Daiichi -

Les réacteurs de la centrale ont été mis en service un par un, le premier en 1970 et le dernier en 1979. En 1980, Fukushima Daiichi était pleinement opérationnelle.

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100 % opérationnelle -

Cette vue aérienne de 2004 montre en détail les enceintes des réacteurs de la centrale nucléaire et la digue qui fait face à l'installation.

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La ville de Fukushima -

Si la ville de Ōkuma est le site même de Fukushima Daiichi, la centrale nucléaire porte en fait le nom de la préfecture de Fukushima, dont la capitale est Fukushima.

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Le Mont Bandai -

La préfecture de Fukushima attire les touristes avec de nombreuses merveilles naturelles. Le mont Bandai, qui culmine à 1 819 m, est l'une des montagnes les plus célèbres du Japon.

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Le lac Inawashiro -

Au sud du mont Bandai se trouve le lac Inawashiro, le quatrième plus grand lac du pays, que les habitants appellent affectueusement le "lac du miroir céleste".

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Le panorama de Tadami Line -

Le chemin de fer panoramique Tadami Line relie les destinations de la préfecture de Fukushima à celles de la préfecture de Niigata. C'est l'une des attractions touristiques les plus populaires de la région.

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Une rivière interdite -

Si ces sites et attractions ont été épargnés par les événements du 11 mars 2011, la rivière Abukuma, qui traverse les préfectures de Fukushima et de Miyagi, n'a pas eu cette chance. La sixième plus longue rivière du Japon a été fermée à la pêche pendant 10 ans en raison de la contamination radioactive. En fait, pendant la majeure partie de cette période, les gens ont évité tout contact avec le fleuve. Il a rouvert en 2021.

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Le 11 mars 2011 -

Le 11 mars 2011, le Japon a connu le plus fort tremblement de terre de son histoire. D'une magnitude de 9,0 à 9,1 sur l'échelle de Richter, le tremblement de terre et le tsunami qui s'en est suivi ont dévasté une grande partie de la région de Tōhoku au Japon.

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Un mur d'eau d'une puissance inouïe -

Les premières secousses ont été suivies d'un tsunami si puissant qu'il a produit des vagues d'une hauteur de 40 m (132 pieds).

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La rupture des digues -

Ces monstrueux murs d'eau ont détruit des milliers de maisons, d'entreprises, de routes et de voies ferrées. De plus, la vague géante de l'océan a facilement ouvert une brèche dans les digues qui protégeaient la centrale nucléaire.

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Une catastrophe filmée par des caméras -

La brèche ouverte par le tsunami dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a été filmée par les caméras de télévision, qui ont également enregistré le moment où une partie de la centrale a explosé.

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Le début de la fusion du réacteur nucléaire -

La séquence de la catastrophe a commencé par la défaillance des systèmes de refroidissement des réacteurs n° 1 et n° 3 après le tremblement de terre.

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Les explosions suivantes -

Le lendemain, 12 mars, le réacteur n° 1 a été secoué par une explosion alors que les techniciens évacuaient de la vapeur pour refroidir le réacteur.

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Fukushima a explosé ! -

La chambre de confinement n'a pas été endommagée, mais une partie de l'enveloppe extérieure en béton a été arrachée.

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Une réaction dangereuse - Les barres de combustible à l'intérieur des réacteurs 1 et 3 ont continué à chauffer l'eau, et les ingénieurs se sont empressés d'utiliser l'eau de mer comme liquide de refroidissement d'urgence.

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Un liquide de refroidissement contaminé - C'est cette même eau de mer que les autorités japonaises rejettent aujourd'hui dans l'océan Pacifique.

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Les craintes concernant les radiations -

Heureusement, il n'y a pas eu de décès dus à l'exposition aux radiations immédiatement après l'incident. Cependant, les niveaux de radiation sont toujours contrôlés quotidiennement par le personnel de TEPCO à l'extérieur des réacteurs endommagés par le tsunami.

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Des risques pour la santé limités - Dans son rapport 2020 sur les conséquences radiologiques de l'accident de Fukushima, le Comité scientifique des Nations unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) a conclu qu'"aucun effet néfaste sur la santé des habitants de Fukushima ne peut être directement attribué à l'exposition aux rayonnements de l'accident".

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Les leçons à en tirer - L'incident du 11 mars 2011 a permis de tirer un certain nombre d'enseignements sur les systèmes de sûreté des réacteurs nucléaires. La plus évidente, selon l'analyse publiée par le bureau des sciences et technologies de l'environnement, est que dans les zones sujettes aux tsunamis, la digue d'une centrale doit être suffisamment haute et robuste.

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Le processus de démantèlement - Pendant ce temps, le démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi se poursuit. Des débris de combustible subsistent dans les réacteurs de l'unité 1-3, mais de l'eau de refroidissement est injectée par contiguïté et maintient l'épave stable. Toutefois, l'accident a eu pour conséquence malheureuse qu'une vaste zone autour de la centrale sera inhabitable pendant au moins 100 ans.

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Les chiffres officiels - Plus largement, selon les chiffres officiels publiés par l'Agence de gestion des incendies et des catastrophes en 2021, 19 759 personnes ont perdu la vie lors de cette terrible journée de mars 2011.

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La cérémonie commémorative - Le 11 mars 2021, 10e anniversaire de la catastrophe, l'empereur du Japon Naruhito, accompagné de l'impératrice Masako, a prononcé un discours devant l'autel des victimes du tremblement de terre et du tsunami lors de la cérémonie commémorative nationale qui s'est tenue au Théâtre national du Japon à Tokyo.

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Qu'attendre du futur ? - Mais alors que TEPCO continue de rejeter de l'eau radioactive traitée dans l'océan Pacifique - dans le cadre de son effort de près de 150 milliards de dollars pour nettoyer la région touchée - des drapeaux comme celui-ci, bénissant la sécurité des pêcheurs, peuvent être trouvés en berne le long de la côte de la préfecture de Fukushima, symbolisant peut-être l'avenir imprévisible auquel beaucoup sont confrontés dans le sillage du pire accident nucléaire depuis Tchernobyl.

Sources : (CNN) (AIEA) (CNN) (AIEA) (National Geographic) (UNSCEAR) (Environmental Science and Technology) (Living on Earth) (Fire and Disaster Management Agency)

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