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Origine naturelle confirmée
- De nombreux échanges avec des virologues et des spécialistes de disciplines connexes ont renforcé une conviction désormais largement partagée : le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, provient d’un événement de transmission entre espèces survenu dans un marché humide en Chine.
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La piste du laboratoire écartée
- L’idée que le SARS-CoV-2 serait né dans un laboratoire chinois ne tient pas face aux preuves scientifiques accumulées. Tout pointe vers une origine naturelle, avec un scénario désormais bien documenté : celui d’une transmission d’un animal à l’être humain, un phénomène appelé "débordement zoonotique".
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Quand la science ne suffit pas
- On pourrait penser que faire appel à des experts et s’appuyer sur des données scientifiques solides suffirait à éclaircir les origines de la pandémie de COVID-19. Pourtant, malgré un faisceau de recherches convergentes en faveur d’une transmission naturelle, une large partie des Américains continue de croire à la théorie d’une fuite en laboratoire.
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3 / 31 Fotos
Un livre contre les idées reçues
- Publié récemment en Europe, le livre du Dr Philipp Markolin, "Lab Leak Fever", explore en profondeur les données scientifiques autour des origines de la COVID-19. Bien qu’il n’ait pas encore trouvé d’éditeur aux États-Unis, cet ouvrage s’attaque aux idées reçues et met en lumière les conclusions étayées par la recherche.
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Le pouvoir des récits
- Les faits et les arguments peuvent bel et bien faire évoluer les points de vue — nous ne sommes pas imperméables à la raison. Mais nous oublions souvent une réalité essentielle : ce qui structure notre compréhension du monde, ce sont les récits. C’est à travers eux que nous donnons du sens à ce qui nous entoure, bien plus qu’à travers des démonstrations froides.
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La vérité à contre-courant
- À l’ère du numérique, la science se heurte à un défi particulier : là où la fiction peut être modelée pour captiver, les faits, eux, ne se plient pas toujours aux exigences du récit. Les explications scientifiques, complexes et en constante évolution, doivent rivaliser avec des histoires léchées, construites par des conteurs aguerris — un terrain où la désinformation, plus simple et plus séduisante, a souvent une longueur d’avance.
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6 / 31 Fotos
Donner une voix forte à la science
- Pour que la science puisse rivaliser avec la fiction séduisante, les communicants, auteurs et défenseurs du savoir doivent mettre leur talent au service de récits percutants et intelligents. Mieux raconter la science, c’est lui donner les moyens de rester audible dans un monde saturé de désinformation virale.
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7 / 31 Fotos
Une hypothèse sans fondement
- Dans son livre, Markolin montre que l’hypothèse d’une origine en laboratoire du SARS-CoV-2, présentée comme "scientifique", n’a jamais reposé sur des preuves solides. Il s’agissait plutôt de spéculations et d’affirmations infondées, façonnées pour répondre aux attentes d’un public, de certains gouvernements ou de groupes influents.
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8 / 31 Fotos
Quand le doute devient une arme
- Ces théories n’ont pas été formulées pour nourrir un débat scientifique, mais pour jouer sur les émotions. En attisant les soupçons, elles ont su capter l’attention du public et nourrir une vision cynique du monde, où la vérité vacille et tout finit par sembler possible — même le plus improbable.
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9 / 31 Fotos
Un système d’information fragilisé
- Le livre de Markolin met aussi en lumière les failles profondes de notre écosystème de l’information. Ces vulnérabilités permettent à des acteurs puissants d’en tirer profit, déséquilibrant le rapport de force entre faits, science et opinions. Résultat : la vérité devient malléable, exposée à toutes les distorsions.
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10 / 31 Fotos
Quand les faits se fragmentent
- La perte de repères factuels communs fragilise notre capacité à construire un consensus et à résoudre collectivement les grands défis. Ce vide laisse la place à la montée de mouvements inquiétants, nourris par des idéologies anciennes et oppressives qui trouvent un nouvel écho dans le monde d’aujourd’hui.
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11 / 31 Fotos
Un mythe tenace
- La théorie de la fuite de laboratoire continue d’imprégner le débat public, portée autant par son pouvoir émotionnel que par les intérêts stratégiques de ceux qui la relaient. Son écho constant dans les médias assure sa longévité, malgré les preuves scientifiques qui en démontrent l’invalidité.
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12 / 31 Fotos
Des soupçons qui entretiennent le doute
- Nombreux sont ceux qui invoquent des éléments jugés suspects pour défendre la théorie de la fuite de laboratoire, comme la proximité de l’Institut de virologie de Wuhan avec le marché humide, les précédents incidents de biosécurité au sein de l’institut, ou encore le secret entretenu par le gouvernement chinois.
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13 / 31 Fotos
Une coïncidence troublante ?
- La proximité du laboratoire soulève des interrogations : quelles sont les chances qu’un nouveau virus émerge précisément sur un marché humide abritant des animaux sensibles à ce type de pathogènes, si son origine se trouvait dans un laboratoire situé à seulement 16 kilomètres (10 miles) de là ?
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14 / 31 Fotos
Un contexte scientifique plus large
- La présence d’un laboratoire à proximité n’est pas en soi un argument décisif dans la question de l’origine du virus. Plusieurs grandes villes chinoises abritent en effet des laboratoires travaillant sur les coronavirus, souvent engagés dans des recherches ou des collaborations à l’échelle internationale.
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Un discours sous contrôle
- Le contrôle exercé par la Chine sur l’information renforce sa version selon laquelle le virus ne proviendrait pas du marché humide, tout en promettant, paradoxalement, de renforcer les normes d’hygiène dans ce type de marchés à l’échelle nationale.
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Une opacité persistante
- Dans le même temps, la Chine a nié la présence de mammifères sauvages sur le marché, entravé les enquêtes sur les fournisseurs, éliminé des animaux sans les tester et restreint les recherches sur les chauves-souris porteuses de virus apparentés au SARS-CoV-2.
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17 / 31 Fotos
Un commerce sous influence
- Le trafic illégal d’animaux sauvages est souvent lié à des réseaux criminels organisés, et certains rapports évoquent la complicité de responsables locaux. Dans le cas du marché de Huanan, des rumeurs non vérifiées font état de liens possibles entre le propriétaire et la famille du président Xi Jinping, ajoutant une dimension politique à une situation déjà complexe.
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18 / 31 Fotos
Un débat sous surveillance
- Les chercheurs chinois sont limités dans leur capacité à évoquer une origine liée au marché, leurs publications étant soumises à la validation de l’Académie chinoise des sciences et de responsables politiques. Selon certains rapports, la censure sur les réseaux sociaux supprime les contenus en faveur de l’hypothèse du marché, tout en laissant circuler les spéculations autour d’une origine en laboratoire.
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Des preuves inscrites dans le génome
- Le génome du SARS-CoV-2 renferme des indices majeurs sur ses origines : il s’agit d’un génome en mosaïque, dont différentes séquences sont identiques à celles de virus sauvages déjà identifiés. Ce schéma plaide clairement en faveur d’un débordement zoonotique naturel, et non d’une manipulation en laboratoire.
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20 / 31 Fotos
Une évolution naturelle complexe
- Plus révélateur encore, le génome en mosaïque du SARS-CoV-2 témoigne d’une histoire évolutive complexe, avec au moins 27 fragments génétiques distincts présentant une plus grande similarité avec des virus sauvages qu’avec des souches étudiées en laboratoire. Un constat qui réfute l’idée d’une manipulation génétique artificielle.
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21 / 31 Fotos
Une création hors de portée
- Comme le souligne Linfa Wang, professeur au programme des maladies infectieuses émergentes de la Duke-NUS Medical School : "Créer un virus comme le SARS-CoV-2, avant que la nature ne le fasse elle-même, est tout simplement impossible."
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22 / 31 Fotos
Une théorie séduisante par sa simplicité
- Contrairement aux théories du complot classiques, souvent alambiquées, celle de la "fuite de laboratoire" repose sur des spéculations
simples. Elle doit son succès à sa facilité de compréhension et à sa portée émotionnelle : "Quelqu’un dans le labo a fait une erreur."
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23 / 31 Fotos
Sans fondement scientifique
- En réalité, aucune véritable "théorie scientifique" de la fuite de laboratoire n’a jamais été formulée. Aucune étude n’a proposé d’hypothèse vérifiable expliquant comment un laboratoire aurait pu créer le génome en mosaïque du SARS-CoV-2, ni comment une fuite aurait pu entraîner la propagation de deux lignées virales distinctes depuis un marché d’animaux sauvages.
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24 / 31 Fotos
Un rejet précipité
- Cela dit, l’hypothèse de l’accident de laboratoire a été écartée trop rapidement en 2020, en partie à cause des campagnes de désinformation menées par l’administration Trump. La rejeter sans preuves valables relevait d’une démarche tout aussi peu scientifique que celle consistant à l’adopter sans fondement.
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Une enquête aux multiples facettes
- Comprendre l’hypothèse d’une transmission du virus de l’animal à l’homme suppose de mobiliser des expertises variées : les chauves-souris, les débordements zoonotiques, les coronavirus, l’évolution virale, l’épidémiologie ou encore l’histoire. Autant d’éléments qui s’imbriquent pour former un vaste puzzle scientifique.
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26 / 31 Fotos
Une cohérence qui résiste au doute
- Lorsque des preuves scientifiques indépendantes finissent par converger vers le même récit, elles forment une base solide, difficile à ébranler — même face aux théories complotistes relayées par les médias.
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27 / 31 Fotos
Un terrain fertile pour les pandémies
- La connectivité mondiale, la mobilité accrue et les grands axes de transport, combinés à la destruction des habitats naturels, rendent les pandémies virales de plus en plus probables. À mesure que l’humain empiète sur les écosystèmes, les occasions se multiplient pour les virus de franchir la barrière des espèces et de se propager rapidement dans les zones urbaines.
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28 / 31 Fotos
Un laboratoire pour la défiance
- Aux États-Unis, le récit de la fuite de laboratoire s’est transformé en terrain d’expérimentation pour des stratégies anti-science : suppression de financements de recherche, désignation de scientifiques comme boucs émissaires, et instrumentalisation du pouvoir politique pour affaiblir l’indépendance de la science.
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29 / 31 Fotos
Une menace globale
- L’affaiblissement de l’intégrité scientifique aux États-Unis cause des dégâts profonds — pour les populations, l’économie et la planète. À l’ère de l’information interconnectée, les dérives politiques extrêmes et les récits fascisants trouvent un terrain fertile, avec le risque de se propager à l’échelle mondiale si la raison collective ne reprend pas le dessus. Sources: (Big Think) (TIME) (BBC) (Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health) Découvrez aussi : Quels sont les symptômes de la Covid chronique ?
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Origine naturelle confirmée
- De nombreux échanges avec des virologues et des spécialistes de disciplines connexes ont renforcé une conviction désormais largement partagée : le SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, provient d’un événement de transmission entre espèces survenu dans un marché humide en Chine.
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La piste du laboratoire écartée
- L’idée que le SARS-CoV-2 serait né dans un laboratoire chinois ne tient pas face aux preuves scientifiques accumulées. Tout pointe vers une origine naturelle, avec un scénario désormais bien documenté : celui d’une transmission d’un animal à l’être humain, un phénomène appelé "débordement zoonotique".
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Quand la science ne suffit pas
- On pourrait penser que faire appel à des experts et s’appuyer sur des données scientifiques solides suffirait à éclaircir les origines de la pandémie de COVID-19. Pourtant, malgré un faisceau de recherches convergentes en faveur d’une transmission naturelle, une large partie des Américains continue de croire à la théorie d’une fuite en laboratoire.
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3 / 31 Fotos
Un livre contre les idées reçues
- Publié récemment en Europe, le livre du Dr Philipp Markolin, "Lab Leak Fever", explore en profondeur les données scientifiques autour des origines de la COVID-19. Bien qu’il n’ait pas encore trouvé d’éditeur aux États-Unis, cet ouvrage s’attaque aux idées reçues et met en lumière les conclusions étayées par la recherche.
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4 / 31 Fotos
Le pouvoir des récits
- Les faits et les arguments peuvent bel et bien faire évoluer les points de vue — nous ne sommes pas imperméables à la raison. Mais nous oublions souvent une réalité essentielle : ce qui structure notre compréhension du monde, ce sont les récits. C’est à travers eux que nous donnons du sens à ce qui nous entoure, bien plus qu’à travers des démonstrations froides.
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La vérité à contre-courant
- À l’ère du numérique, la science se heurte à un défi particulier : là où la fiction peut être modelée pour captiver, les faits, eux, ne se plient pas toujours aux exigences du récit. Les explications scientifiques, complexes et en constante évolution, doivent rivaliser avec des histoires léchées, construites par des conteurs aguerris — un terrain où la désinformation, plus simple et plus séduisante, a souvent une longueur d’avance.
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Donner une voix forte à la science
- Pour que la science puisse rivaliser avec la fiction séduisante, les communicants, auteurs et défenseurs du savoir doivent mettre leur talent au service de récits percutants et intelligents. Mieux raconter la science, c’est lui donner les moyens de rester audible dans un monde saturé de désinformation virale.
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Une hypothèse sans fondement
- Dans son livre, Markolin montre que l’hypothèse d’une origine en laboratoire du SARS-CoV-2, présentée comme "scientifique", n’a jamais reposé sur des preuves solides. Il s’agissait plutôt de spéculations et d’affirmations infondées, façonnées pour répondre aux attentes d’un public, de certains gouvernements ou de groupes influents.
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Quand le doute devient une arme
- Ces théories n’ont pas été formulées pour nourrir un débat scientifique, mais pour jouer sur les émotions. En attisant les soupçons, elles ont su capter l’attention du public et nourrir une vision cynique du monde, où la vérité vacille et tout finit par sembler possible — même le plus improbable.
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9 / 31 Fotos
Un système d’information fragilisé
- Le livre de Markolin met aussi en lumière les failles profondes de notre écosystème de l’information. Ces vulnérabilités permettent à des acteurs puissants d’en tirer profit, déséquilibrant le rapport de force entre faits, science et opinions. Résultat : la vérité devient malléable, exposée à toutes les distorsions.
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10 / 31 Fotos
Quand les faits se fragmentent
- La perte de repères factuels communs fragilise notre capacité à construire un consensus et à résoudre collectivement les grands défis. Ce vide laisse la place à la montée de mouvements inquiétants, nourris par des idéologies anciennes et oppressives qui trouvent un nouvel écho dans le monde d’aujourd’hui.
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11 / 31 Fotos
Un mythe tenace
- La théorie de la fuite de laboratoire continue d’imprégner le débat public, portée autant par son pouvoir émotionnel que par les intérêts stratégiques de ceux qui la relaient. Son écho constant dans les médias assure sa longévité, malgré les preuves scientifiques qui en démontrent l’invalidité.
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12 / 31 Fotos
Des soupçons qui entretiennent le doute
- Nombreux sont ceux qui invoquent des éléments jugés suspects pour défendre la théorie de la fuite de laboratoire, comme la proximité de l’Institut de virologie de Wuhan avec le marché humide, les précédents incidents de biosécurité au sein de l’institut, ou encore le secret entretenu par le gouvernement chinois.
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13 / 31 Fotos
Une coïncidence troublante ?
- La proximité du laboratoire soulève des interrogations : quelles sont les chances qu’un nouveau virus émerge précisément sur un marché humide abritant des animaux sensibles à ce type de pathogènes, si son origine se trouvait dans un laboratoire situé à seulement 16 kilomètres (10 miles) de là ?
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Un contexte scientifique plus large
- La présence d’un laboratoire à proximité n’est pas en soi un argument décisif dans la question de l’origine du virus. Plusieurs grandes villes chinoises abritent en effet des laboratoires travaillant sur les coronavirus, souvent engagés dans des recherches ou des collaborations à l’échelle internationale.
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15 / 31 Fotos
Un discours sous contrôle
- Le contrôle exercé par la Chine sur l’information renforce sa version selon laquelle le virus ne proviendrait pas du marché humide, tout en promettant, paradoxalement, de renforcer les normes d’hygiène dans ce type de marchés à l’échelle nationale.
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16 / 31 Fotos
Une opacité persistante
- Dans le même temps, la Chine a nié la présence de mammifères sauvages sur le marché, entravé les enquêtes sur les fournisseurs, éliminé des animaux sans les tester et restreint les recherches sur les chauves-souris porteuses de virus apparentés au SARS-CoV-2.
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17 / 31 Fotos
Un commerce sous influence
- Le trafic illégal d’animaux sauvages est souvent lié à des réseaux criminels organisés, et certains rapports évoquent la complicité de responsables locaux. Dans le cas du marché de Huanan, des rumeurs non vérifiées font état de liens possibles entre le propriétaire et la famille du président Xi Jinping, ajoutant une dimension politique à une situation déjà complexe.
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18 / 31 Fotos
Un débat sous surveillance
- Les chercheurs chinois sont limités dans leur capacité à évoquer une origine liée au marché, leurs publications étant soumises à la validation de l’Académie chinoise des sciences et de responsables politiques. Selon certains rapports, la censure sur les réseaux sociaux supprime les contenus en faveur de l’hypothèse du marché, tout en laissant circuler les spéculations autour d’une origine en laboratoire.
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Des preuves inscrites dans le génome
- Le génome du SARS-CoV-2 renferme des indices majeurs sur ses origines : il s’agit d’un génome en mosaïque, dont différentes séquences sont identiques à celles de virus sauvages déjà identifiés. Ce schéma plaide clairement en faveur d’un débordement zoonotique naturel, et non d’une manipulation en laboratoire.
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20 / 31 Fotos
Une évolution naturelle complexe
- Plus révélateur encore, le génome en mosaïque du SARS-CoV-2 témoigne d’une histoire évolutive complexe, avec au moins 27 fragments génétiques distincts présentant une plus grande similarité avec des virus sauvages qu’avec des souches étudiées en laboratoire. Un constat qui réfute l’idée d’une manipulation génétique artificielle.
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Une création hors de portée
- Comme le souligne Linfa Wang, professeur au programme des maladies infectieuses émergentes de la Duke-NUS Medical School : "Créer un virus comme le SARS-CoV-2, avant que la nature ne le fasse elle-même, est tout simplement impossible."
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Une théorie séduisante par sa simplicité
- Contrairement aux théories du complot classiques, souvent alambiquées, celle de la "fuite de laboratoire" repose sur des spéculations
simples. Elle doit son succès à sa facilité de compréhension et à sa portée émotionnelle : "Quelqu’un dans le labo a fait une erreur."
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Sans fondement scientifique
- En réalité, aucune véritable "théorie scientifique" de la fuite de laboratoire n’a jamais été formulée. Aucune étude n’a proposé d’hypothèse vérifiable expliquant comment un laboratoire aurait pu créer le génome en mosaïque du SARS-CoV-2, ni comment une fuite aurait pu entraîner la propagation de deux lignées virales distinctes depuis un marché d’animaux sauvages.
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Un rejet précipité
- Cela dit, l’hypothèse de l’accident de laboratoire a été écartée trop rapidement en 2020, en partie à cause des campagnes de désinformation menées par l’administration Trump. La rejeter sans preuves valables relevait d’une démarche tout aussi peu scientifique que celle consistant à l’adopter sans fondement.
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Une enquête aux multiples facettes
- Comprendre l’hypothèse d’une transmission du virus de l’animal à l’homme suppose de mobiliser des expertises variées : les chauves-souris, les débordements zoonotiques, les coronavirus, l’évolution virale, l’épidémiologie ou encore l’histoire. Autant d’éléments qui s’imbriquent pour former un vaste puzzle scientifique.
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Une cohérence qui résiste au doute
- Lorsque des preuves scientifiques indépendantes finissent par converger vers le même récit, elles forment une base solide, difficile à ébranler — même face aux théories complotistes relayées par les médias.
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Un terrain fertile pour les pandémies
- La connectivité mondiale, la mobilité accrue et les grands axes de transport, combinés à la destruction des habitats naturels, rendent les pandémies virales de plus en plus probables. À mesure que l’humain empiète sur les écosystèmes, les occasions se multiplient pour les virus de franchir la barrière des espèces et de se propager rapidement dans les zones urbaines.
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Un laboratoire pour la défiance
- Aux États-Unis, le récit de la fuite de laboratoire s’est transformé en terrain d’expérimentation pour des stratégies anti-science : suppression de financements de recherche, désignation de scientifiques comme boucs émissaires, et instrumentalisation du pouvoir politique pour affaiblir l’indépendance de la science.
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Une menace globale
- L’affaiblissement de l’intégrité scientifique aux États-Unis cause des dégâts profonds — pour les populations, l’économie et la planète. À l’ère de l’information interconnectée, les dérives politiques extrêmes et les récits fascisants trouvent un terrain fertile, avec le risque de se propager à l’échelle mondiale si la raison collective ne reprend pas le dessus. Sources: (Big Think) (TIME) (BBC) (Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health) Découvrez aussi : Quels sont les symptômes de la Covid chronique ?
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Aux origines de la COVID-19 : la piste de la fuite de laboratoire face aux faits
Derrière les spéculations, une enquête fouillée sur les origines réelles du SARS-CoV-2
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L’émergence du SARS-CoV-2 fin 2019 a déclenché une pandémie mondiale qui a profondément transformé nos sociétés, bouleversé l’économie et mis les systèmes de santé à rude épreuve. Des milliards de personnes ont été contaminées, des millions sont mortes, et d’innombrables autres vivent aujourd’hui avec des complications durables.
Malgré un large consensus scientifique en faveur d’une origine naturelle, une part importante de l’opinion publique reste persuadée que le virus aurait été conçu en laboratoire. Comprendre les mécanismes réels de son apparition est essentiel, non seulement pour contrer les idées reçues, mais aussi pour transmettre un récit fidèle de cette crise sans précédent.
Découvrez, à travers cette galerie, ce que dit réellement la science sur l’origine de ce virus dévastateur.
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