Depuis des temps immémoriaux, l'Irlande est une île de tradition gaélique, divisée en de nombreux royaumes en constante évolution. Les premières traces de présence humaine sur l'île d'Émeraude remontent à 31 000 avant J.-C., avec des résidences permanentes apparaissant vers 10 500 avant J.-C.. Aucune forme de christianisme n'était endémique dans l'ancienne Irlande, où les traditions celtiques et druidiques païennes ont régné pendant des millénaires.
Personne ne sait exactement quand et comment le christianisme a conquis l'Irlande, mais la plupart des historiens s'accordent à dire que c'est au cours du 5ème siècle de notre ère. Le premier missionnaire catholique confirmé à atteindre l'Irlande fut Palladius, un évêque de Gaule, qui fut suivi peu après par le bien plus célèbre Saint Patrick (photo). Les tribus irlandaises se sont rapidement converties après l'arrivée de ces évangélistes, créant une culture spirituelle qui mélangeait l'ancienne tradition irlandaise avec le canon biblique. Ensuite, lors de la persécution protestante du 17ème siècle en Grande-Bretagne, les protestants et les puritains ont fui vers l'Irlande et sont lentement devenus un groupe démographique dominant sur une île qui avait été presque exclusivement catholique pendant des siècles.
Les affrontements entre l'Irlande, les forces d'occupation britanniques et les catholiques et protestants, ethniquement divergents, ont persisté pendant des siècles, pour aboutir finalement à la Guerre Civile Irlandaise et au Traité Anglo-Irlandais de 1921, qui stipule la désignation officielle d'un État Libre d'Irlande et du territoire britannique d'Irlande du Nord.
Depuis 1921, l'île a toujours été divisée. Les six comtés les plus au nord de l'île comprennent le comté de Derry, qui a connu parmi les pires violences de l'histoire irlandaise. Alors que la majorité des habitants des comtés du nord sont protestants et que la République d'Irlande est presque entièrement catholique, il y a toujours des personnes des deux idéologies qui vivent des deux côtés. Ces personnes ont souvent été victimes de rejet hostile ou de violence lorsqu'elles se sont retrouvées entourées de la majorité opposée.
Après la signature du Traité Anglo-Irlandais en 1921, deux partis véhément opposés ont surgi en Irlande. D'un côté, il y avait les "loyalistes," qui voyaient la division de l'Irlande comme une juste fin à une guerre violente qui a meurtri l'île pendant des décennies. Les loyalistes soutenaient l'occupation britannique et gouvernait l'Irlande du Nord, en dépit des combats en faveur de l'union en Irlande. La majeure partie était protestante et proche culturellement de la Grande-Bretagne.
Le camp politique le plus important, et de loin le plus populaire, pendant les "Troubles" était celui des républicains. Les républicains, également appelés révolutionnaires, n'ont pas accepté les termes du traité anglo-irlandais, adoptant une position absolutiste selon laquelle si toute l'Irlande n'était pas libérée de la domination coloniale, alors aucune Irlande ne serait libre. La grande majorité des républicains étaient catholiques.
La première scission de l'Armée Républicaine Irlandaise s'est produite en même temps que la signature du Traité Anglo-Irlandais. Elle a donné naissance aux "Irréguliers", hostiles au traité, et aux "Staters", favorables au traité, ces derniers étant dirigés par le révolutionnaire Michael Collins (photo). Au moment où les troubles battaient leur plein, les "Irréguliers" de l'IRA se sont encore divisés en de nombreux groupes plus petits, tous opposés et refusant de coopérer les uns avec les autres. Le plus important de ces groupes était l'IRA provisoire, qui ne reconnaissait ni le gouvernement de l'Irlande du Nord ni celui de la République d'Irlande.
Une paix précaire aurait pu durer encore de nombreuses décennies en Irlande si les minorités religieuses n'avaient pas été traitées sans ménagement. Souvent comparés aux pogroms juifs d'Europe continentale, les catholiques d'Irlande du Nord, en particulier à Belfast et à Derry, ont été soumis à des abus constants, à des invasions de domicile fréquentes et inexpliquées, à l'expulsion de certaines parties des villes, ainsi qu'à une relocalisation forcée dans certains des quartiers les plus pauvres et les moins développés de la région.
Le sectarisme nord-irlandais était endémique au cours du 20ème siècle, et l'est encore aujourd'hui dans une certaine mesure. Bien qu'ils soient aussi protégés par la loi que leurs voisins protestants, la sécurité des catholiques n'était pas une priorité pour les autorités loyalistes. Les catholiques ont été expulsés illégalement, volés en pleine rue, battus physiquement et, dans certains cas, ont vu leur quartier détruit devant leurs yeux.
Lorsque les "Troubles" ont commencé, à la fin des années 1960, le monde était déjà chamboulé par un vaste mouvement de lutte pour les droits civils. Les groupes de défense des droits civiques des deux côtés de la frontière irlandaise ont pris à cœur les leçons de Martin Luther King Jr. et ont organisé des événements de désobéissance civile inspirés des sit-in et des marches efficaces de Martin Luther King.
L'une des nombreuses formes de rejet hostile auxquels étaient confrontés les catholiques vivant en Irlande du Nord, en particulier à Derry, était le traitement inhumain infligé par les nombreux propriétaires d'Irlande du Nord qui ont adopté les pratiques de Peter Rachman (non représenté en photo), un propriétaire notoirement connu pour ses mauvais traitements et son exploitation de ses locataires. Les catholiques étaient expulsés et soumis à des hausses de loyer extrêmes à un rythme disproportionné par rapport à leurs voisins protestants, créant ainsi un problème croissant de personnes sans-abris dans les communautés catholiques d'Irlande du Nord.
Le "Derry Housing Action Committee (DHAC)", ou "Comité d'action pour le logement à Derry", formé par six militants locataires, a lancé une campagne consistant à perturber les réunions de la commission du logement, à organiser des sit-ins sur les grands axes routiers et à squatter des maisons abandonnées. Le 5 octobre 1968, une manifestation du DHAC à Derry s'est terminée par des violences de la part de la Police royale de l'Ulster. Cet événement est largement considéré comme l'un des premiers conflits des "Troubles".
Directement inspirée de la marche de Selma-Montgomery qui s'est déroulée aux États-Unis en 1965, quatre ans auparavant, la marche Belfast-Derry a été organisée et menée par le groupe républicain populaire, dirigé par la jeune militante de 21 ans, Bernadette Devlin (photo).
Lors de cette marche du nord-ouest de Belfast à Derry, qui a eu lieu le 4 janvier 1969, les marcheurs étaient protégés par des soldats républicains. Cependant, quand la congrégation a traversé le pont de Burntollet, à quelques heures à peine de la ville de Derry, 300 militants loyalistes ont tendu une embuscade aux marcheurs non-armés, en les caillassant à coups de pierre, barres en fer et de vis d'acier.
À la fin de l'embuscade, des centaines de manifestants ont été gravement blessés. Il a été dit que cette embuscade, dans le sillage de la manifestation pour le logement, a fermement établi les "Troubles" comme une ère unique de conflit constant et grave sur l'Île d'Émeraude.
Après des mois d'affrontements et d'embuscades isolés, le mois d'août 1969 a vu une explosion de violence de part et d'autre de la frontière irlandaise, dont de nombreux événements sont connus collectivement sous le nom d'émeutes de 1969.
L'élément qui a déclenché les émeutes d'août s'est produit à Derry. Lors d'une marche loyaliste planifiée qui s'est rapprochée dangereusement du quartier catholique/républicain de Bogside, des militants républicains et des civils ont attaqué les marcheurs loyalistes avec des pierres et des explosifs de fortune. Rapidement, la Police royale de l'Ulster a répondu par des attaques de véhicules blindés et de gaz anti-émeute qui ont pénétré profondément dans le Bogside.
Des milliers de civils, jusque-là non impliqués, se sont armés de pierres, de clous, de bombes à essence et parfois d'armes à feu. Le 14 août, ils ont repoussé les forces loyalistes de leur quartier. Le nombre exact de victimes n'est pas disponible, mais on dit qu'au moins 1 000 des personnes impliquées ont subi des blessures graves.
À Belfast où, contrairement à Derry, les républicains catholiques étaient une petite minorité dans une ville de loyalistes protestants, les combats ont été beaucoup plus terribles. Le 13 août, une marche de l'IRA a été organisée en soutien à ses alliés de Derry. La marche, largement pacifique, a traversé Belfast jusqu'au poste de police de Hastings Street. Là, un petit groupe s'est séparé du cortège et a attaqué le poste de police avec des bombes à essence, déclenchant des vagues de violence dans toute la ville.
L'incendie criminel devient rapidement la tactique favorite de la Police royale de l'Ulster et de ses homologues paramilitaires. Les populations catholiques et donc, supposément, républicaines, étant concentrées dans de petits quartiers de villes majoritairement loyalistes, il était efficace et économique de brûler littéralement les "bastions" révolutionnaires. Presque toutes ces maisons, bien sûr, appartenaient à des familles civiles pauvres.
Les émeutes du mois d'août 1969 ont entraîné l'arrivée de la branche armée des Royal Armed Forces (RAF). Des soldats britanniques ont été envoyés pour aider la Police royale de l'Ulster à Belfast et sont restés en Irlande du Nord pendant près de 40 ans.
La présence de la RAF en Irlande du Nord, sous le nom de code Opération Banner, est entrée dans l'histoire comme la plus longue opération militaire de l'histoire britannique. Plus de 300 000 soldats de la RAF ont servi en Irlande du Nord entre 1969 et 2007. Ils étaient chargés de surveiller les postes de contrôle frontaliers, de mener des opérations de contre-espionnage et d'effectuer des raids dans les territoires soupçonnés d'être républicains.
En réponse aux émeutes de 1969, les premiers "murs de la paix" ont commencé à être construits à Belfast et dans d'autres villes, afin de séparer efficacement certaines zones particulièrement explosives de la ville. Bien qu'à l'origine peu nombreux et de petite taille, il existe aujourd'hui près de 100 murs, totalisant 35 km de long.
La République d'Irlande, dirigée par le Taoiseach, le Premier ministre, Jack Lynch (photo), tout en soutenant idéologiquement les groupes paramilitaires républicains, n'avait que très peu à offrir en termes de soutien matériel. Les forces de défense irlandaises ont installé des hôpitaux de campagne le long des lignes de front, mais se sont rarement engagées dans la violence. Le 13 août, en réponse aux événements de Derry et de Belfast, Jack Lynch a prononcé ce qui est considéré comme l'une des annonces télévisées les plus importantes de l'histoire de l'Irlande, au cours de laquelle il a affirmé que "la réunification du territoire national peut fournir la seule solution permanente au problème."
La construction des murs de paix et l'arrivée de l'armée britannique ont calmé la violence pour un temps. Cependant, les affrontements n'ont pas tardé à reprendre de plus belle après certains événements catastrophiques survenus au cours des premiers mois de 1970. Après l'arrestation de la jeune héroïne révolutionnaire républicaine Bernadette Devlin, des fusillades ont éclaté à Derry et à Belfast en juin 1970, faisant sept morts.
Soudain encerclés par des civils et attaqués à coups de fusils, de bombes à essence et de pierres, la Police royale de l'Ulster a vite appelé des renforts. Les dirigeants locaux de l'IRA ont rapidement appelé à une attaque officielle et une fusillade a opposé les militants pendant quatre heures jusqu'à ce que les pouvoirs nord-irlandais imposent un couvre-feu d'une durée indéterminée. Les journalistes présents ont été arrêtés, ce qui a permis aux troupes britanniques et à l'URC d'agir avec une "dureté nouvelle", notamment en maltraitant les civils et en pillant les commerces. Le couvre-feu a pris fin lorsqu'un groupe de près de 3 000 femmes et enfants a traversé les lignes de couvre-feu pour se rendre à Falls depuis la ville voisine d'Andersonstown avec de la nourriture et des biens pour les civils assiégés.
D'innombrables affrontements ont suivi le massacre du Bloody Sunday, faisant de 1972 l'année la plus destructrice des "Troubles", avec un total de près de 500 morts. Plus de la moitié des personnes tuées étaient des civils. Le reste des années 1970 voit la montée en puissance d'une IRA beaucoup plus furieuse et violente. La décennie est marquée par une augmentation des tactiques de guérilla et des bombardements aveugles de zones militaires, gouvernementales et civiles, certaines violences atteignant même l'île de Grande-Bretagne. Des fonds et des armements ont également commencé à affluer de pays comme la Libye et l'Afrique du Sud, qui souhaitaient utiliser les "Troubles" comme une guerre par procuration.
Alors que le conflit a connu des hauts et des bas au fil des décennies, l'un des derniers événements historiques majeurs des "Troubles" a été la grève de la faim de 1981, menée par des prisonniers de l'IRA détenus dans la prison de Maze, à la périphérie de Belfast. Les prisonniers protestaient contre les conditions inhumaines dans lesquelles ils étaient détenus. La grève a attiré l'attention du monde entier lorsque l'un des chefs de file de la grève, Bobby Sands, a été élu au parlement républicain irlandais alors qu'il était emprisonné. Neuf grévistes, dont Bobby Sands, sont morts de faim avant que la grève ne prenne fin en octobre 1981, la plupart des concessions ayant été accordées aux prisonniers organisés.
Si la grève de la faim de 1981 a effectivement déchaîné une nouvelle génération de recrues de l'IRA, l'île d'Irlande dans son ensemble s'est lassée de la violence, qui est apparue comme moins juste et moins fondée sur des principes au fil des décennies. Les organisations de défense de la paix ont commencé à se développer des deux côtés de l'île et les organisations militantes, tant paramilitaires qu'officielles, ont tenté d'améliorer leur image publique auprès des civils.
De nombreux cessez-le-feu ont été décrétés au cours des années 1990, tous inévitablement interrompus par les extrémistes des deux camps. L'attentat à la bombe perpétré en 1996 à Manchester par des militants de l'IRA a mis fin au cessez-le-feu de 1994 et déclenché une série de représailles qui ont atteint leur paroxysme en août 1998, quelques mois à peine après la signature de l'accord du Vendredi Saint, lorsque la Real Irish Republican Army (RIRA), une petite branche extrémiste de l'IRA créée seulement un an auparavant, a provoqué un attentat à la voiture piégée dans la ville nord-irlandaise d'Omagh, tuant 29 civils. Il s'agit du plus grand nombre de décès causés par un seul attentat à la bombe au cours de toutes les décennies des "troubles".
L'Accord du Vendredi Saint, signé le 10 avril 1998 par la République d'Irlande et les représentants nord-irlandais du Royaume-Uni, a marqué le début de la paix sur l'île d'Émeraude. Bien que certaines tragédies causées par des parties dissidentes, comme l'attentat à la bombe d'Omagh, aient persisté, la violence généralisée a finalement pris fin grâce à l'accord qui prévoyait des échanges de prisonniers, la démilitarisation, des réformes approfondies et généralisées des forces de police nord-irlandaises, le départ à terme des forces britanniques et l'engagement de l'équité des droits civils de tous les citoyens de l'île. Les derniers vestiges de l'IRA provisoire, qui s'accrochaient au rêve d'une Irlande unie, ont officiellement annoncé la fin de leurs opérations militaires en 2005, ce qui a conduit à l'accord de St Andrews de 2007, qui a officiellement mis fin aux troubles et ouvert une nouvelle ère de paix sur l'île d'Irlande.
Sources: (History) (Britannica) (National Geographic)
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Les exigences et les idéologies étant fermement et clairement énoncées par les deux camps, le plus grand obstacle était de trouver la main-d'œuvre, les munitions, le financement et l'unité nécessaires pour mener la guerre que les deux camps de militants irlandais considéraient comme une étape aussi épouvantable que nécessaire, vers une paix véritable sur l'Île d'Émeraude. Les "Troubles", qui ne sont pas considérés comme une véritable guerre, ont consisté en de nombreuses campagnes et tactiques de guérilla. Bien que de nombreux groupes paramilitaires aient été formés des deux côtés du conflit, les principaux belligérants des "Troubles" étaient l'IRA qui luttait pour l'unification de l'Irlande. Du côté des loyalistes se trouvaient le célèbre Royal Ulster Constabulary (RUC) (ou Police royale de l'Ulster), une force de police gérée par l'État, bien financée et bien équipée par la Grande-Bretagne, ainsi que les forces paramilitaires Ulster Volunteer Force (UVF).
La Guerre Civile Irlandaise et les "Troubles" qui ont suivi peu après ont divisé et ont été particulièrement plus complexes que la guerre révolutionnaire irlandaise. Pendant la majeure partie du 20ème siècle, les militants étaient, en grande partie, des voisins opposés à leurs voisins et qui se battaient côte à côte.
Des voitures ont été bombardées et renversées pour créer des barrières, des commerces de propriétaires catholiques et protestants ont été détruits et des tirs de fusils paramilitaires de l'IRA ont été entendus pour l'une des premières fois. Les combats se sont poursuivis jusqu'au 15 août, période au cours de laquelle près de 2 000 familles catholiques ont fui vers la ville voisine d'Andersonstown. 18 personnes ont été tuées, plus de 750 ont été blessées et pas moins de 150 maisons civiles ont été réduites en cendres.
Une série d'événements que l'on appelle aujourd'hui "le couvre-feu de Falls" a commencé le 3 juillet, lorsque les troupes de la Police royale de l'Ulster, avec le soutien des Britanniques, ont procédé à une recherche d'armes dans le quartier de Falls à Belfast. La fouille a été rapide et largement infructueuse (une quinzaine de revolvers ont été confisqués), mais elle s'est déroulée pacifiquement, du moins jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes lanceurs de pierres empêche les troupes de partir.
L’événement le plus flagrant d'oppression violente perpétré par les troupes britanniques s'est produit à Derry le 30 janvier 1972, lors du massacre connu sous le nom de "Bloody Sunday". Environ 15 000 civils participaient à une marche organisée par la Northern Ireland Civil Rights Association (NICRA), lorsqu'un groupe de soldats a ouvert le feu sur la foule désarmée. Dans le chaos qui s'ensuit, 26 civils catholiques, tous non armés et fuyant ou essayant d'aider les blessés, sont abattus, écrasés ou battus par les forces britanniques. Sur ces 26 personnes, 14 ont été assassinées.
La longue période de l'histoire de l'Irlande connue sous le nom de "Troubles" en anglais, qui s'est déroulée principalement le long de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande, de la fin des années 1960 à la fin des années 1990, est l'un des conflits les plus incompris et les plus complexes de l'histoire moderne. Basé sur la religion, l'idéologie, l'ethnicité et la loyauté, les "Troubles" ont divisé l'île durant une période de tactiques de guérilla, de terrorisme, de violence infligée par un voisin à un autre et de mort horrible de nombreux civils innocents. L'histoire compliquée de l'Île d'Émeraude n'a été que plus alambiquée par les idéaux et les loyautés toujours changeants des "Troubles", mais c'est une période de l'histoire qu'il est absolument essentiel de percer si nous voulons comprendre la condition moderne de l'île d'Irlande.
Lisez la suite pour un cours accéléré sur le conflit connu sous le nom de "Troubles".
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La longue période de l'histoire de l'Irlande connue sous le nom de "Troubles" en anglais, qui s'est déroulée principalement le long de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande, de la fin des années 1960 à la fin des années 1990, est l'un des conflits les plus incompris et les plus complexes de l'histoire moderne. Basé sur la religion, l'idéologie, l'ethnicité et la loyauté, les "Troubles" ont divisé l'île durant une période de tactiques de guérilla, de terrorisme, de violence infligée par un voisin à un autre et de mort horrible de nombreux civils innocents. L'histoire compliquée de l'Île d'Émeraude n'a été que plus alambiquée par les idéaux et les loyautés toujours changeants des "Troubles", mais c'est une période de l'histoire qu'il est absolument essentiel de percer si nous voulons comprendre la condition moderne de l'île d'Irlande.
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