Il est extrêmement important de bien formuler vos phrases. Soyez positif et utilisez le pronom "Je", comme "Je suis inquièt.e à propos de ta consommation d'alcool", pour éviter les reproches.
Abordez le sujet lorsque votre proche est sobre et non lorsqu'iel est en train de boire ou préoccupé.e. C'est important de le faire aussi dans un environnement calme et intimiste pour éviter d'être dérangés par toute intervention extérieure.
Si vous ne pouvez pas garder votre calme, iel se fermera à vous. Alors expliquez bien votre inquiétude et que vous faites ça par amour. Iel a besoin de savoir qu'iel est soutenu.e et non culpabilisé.e.
L'alcoolisme implique beaucoup de honte, alors il est essentiel de briser le tabou et de lui faire sentir que ce n'est pas un secret. Soyez franc.he, direct.e et sans jugement. Il vaut mieux éviter d'utiliser le terme "alcoolique" étant donné toutes les stigmatisations qui tournent autour.
Préparez-vous à faire face à de la résistance et même de la colère de sa part. Iel pourrait être dans le déni et se placer sur la défensive en prenant les choses très personnellement. Laissez-lui le temps de digérer et de revenir lorsqu'iel sera prêt.e à écouter.
Vous ne pouvez pas le.la forcer à se soigner contre son gré, mais vous pouvez toujours lui offrir votre soutien. Essayez d'être empathique, sans jugement et sincère.
C'est une réponse courante pour ne pas arrêter complètement l'alcool. Même si vous n'y croyez pas, vous devez considérer que c'est un premier pas de sa part. Accepter un traitement plus formel et radical peut prendre du temps.
N'essayez pas de lui faire la morale. Vous savez probablement ce qui est mieux pour lui.elle, mais les arguments rationnels sont souvent inutiles pour quelqu'un qui souffre d'une addiction, à moins qu'iel ne s'en rende compte par lui.elle-même.
Vous ne devriez pas l'aider financièrement même s'iel perd son travail à cause de ses problèmes d'alcool, à moins que ce soit pour payer son traitement.
Même si c'est instinctif de protéger un proche, iel doit sentir les conséquences de son addiction ou il sera encore plus difficile pour lui.elle d'arrêter. Alors, résistez pour son bien.
Parler de vos inquiétudes et organiser une intervention sont deux choses différentes. Si iel a besoin d'aide et n'accepte pas de se faire soigner, il est temps de réunir ses proches, en proposant des solutions. Les interventions sont souvent réalisées avec des conseillers professionnels.
Si votre proche refuse la désintoxication, vous pouvez fixer des limites en détaillant les conséquences que vous êtes prêt.e à assumer, comme ne plus lui trouver d'excuse ou ne plus le.la laisser approcher votre famille. Mais ça ne doit pas ressembler à des menaces ou un pot-de-vin.
Demandez de l'aide à un thérapeute pour convaincre votre proche de se faire soigner. Cherchez différentes options ou programmes dans votre zone. Certaines agences ou associations offrent des traitements gratuits, ou vous pouvez collecter des fonds.
Certaines personnes préfèrent parler à un inconnu, plutôt que d'accepter une aide professionnelle. Alors n'hésitez pas à mettre à sa disposition des lignes téléphoniques capables de l'aider. Vous pouvez lui proposer de rester à ses côtés lorsqu'iel se décide à appeler.
Il peut être effrayant de se rendre à des rendez-vous, réunions ou des séances de thérapie par soi-même, alors proposez-lui de l'accompagner. S'iel refuse, ne le prenez pas mal !
Si le travail, les enfants ou les tâches ménagères l'empêchent, ou sont des excuses, pour ne pas se rendre à ses réunions ou ses rendez-vous médicaux, offrez-lui votre aide.
Vous ne devez pas arrêter de le.la soutenir lorsqu'iel entame son traitement, et malheureusement le processus de rétablissement peut souvent durer des mois, voire des années. Faites-lui savoir que vous êtes là pour le long terme, et préparez-vous également à cette éventualité.
Malgré le fait que certains ne veulent pas que les autres soient au courant de leur dépendance, il est bon de rappeler qu'il n'y a aucune honte à avoir à se faire soigner, et qu'il est impossible que vous soyez le seul soutien. Ne portez pas tout sur vos épaules et faites appel à d'autres de ses proches.
Même si vous ne pouvez pas l'empêcher constamment d'être exposé.e à l'alcool, vous pouvez toujours faire un effort en lui proposant des activités qui n'impliquent pas de boire.
Si certaines personnes se penchent vers la bouteille c'est principalement dû à la solitude, au stress, à une faible estime de soi ou d'autres choses encore... Ces problèmes seront toujours là quand votre proche sera sobre, c'est pourquoi il vaut mieux les attaquer à la racine le plus tôt possible.
Arrêter l'alcool c'est comme dire au revoir à une grande partie de sa vie, lorsqu'on a une dépendance. Il est important de trouver un moyen de combler le vide qu'il laisse, en apprenant quelque chose de nouveau, en prenant des cours, en passant du temps dans la nature ou en se lançant dans des activités artistiques et du bénévolat.
Le sevrage peut le.la rendre irritable, en colère, anxieux.se et même physiquement malade. S'il n'a pas de tremblements graves, de crises ou d'hallucinations, vous devriez essayer de ne pas le.la déranger ou de ne pas le prendre personnellement. Lorsque vous avez l'impression qu'iel est fâché.e contre vous, iel est juste en train de lutter.
Vous pouvez toujours trouver des solutions pour apaiser les symptômes ou réactions au sevrage, comme boire beaucoup de liquides contenant des électrolytes, prendre une douche froide, utiliser des techniques de respiration intentionnelle, faire de l'exercice et d'autres formes de distraction saine.
Lorsque votre partenaire est alcoolique, il est facile de se laisser submerger et de prendre son bien-être total en charge, ce qui peut mener à une relation dysfonctionnelle, où la dépendance à l'autre devient elle-même dangereuse. Vous risquez de vous blâmer, d'avoir un comportement obsessionnel et de souffrir de problèmes de santé mentale.
Lorsque vous aidez un être cher à se rétablir, vous devez également vous concentrer sur vos propres besoins, car vous ne pouvez pas aider si vous-même, vous ne savez pas prendre soin de vous. Participez aux réunions des Alcooliques Anonymes, à des groupes de soutien ou commencez une thérapie pour vous aider à faire face à la dépendance de votre proche.
Sources : (American Addiction Centers) (Healthline) (National Institute on Aging) (HelpGuide) (NHS)
Découvrez aussi : Alcoolisme : quels en sont les signes ?
Qu'il s'agisse d'un.e ami.e, d'un membre de votre famille, de votre partenaire ou même d'un collègue, il est incroyablement difficile de voir un de ses proches sombrer dans l'alcool. Vous vous demandez surement ce que vous pouvez faire pour aider, même si la personne concernée ne veut pas que vous interveniez ou que vous vous impliquiez dans ses problèmes. Une personne qui souffre d'une dépendance physique et psychologique à l'alcool peut être difficile à raisonner, c'est pourquoi vous devez savoir certaines choses avant d'entamer une conversation à ce propos avec elle. Si vous ne savez pas si vous devez agir ou s'il est trop tôt, sachez qu'il est prouvé qu'un traitement et une intervention précoces sont très utiles !
Mais ce n'est que le début, même si le chemin vers la guérison doit suivre son cours de son propre chef, vous pouvez apporter votre soutien tout au long du processus. En revanche, vous devez être conscient.e qu'il y a des choses que vous devez et ne devez pas faire, dont certaines peuvent sembler contradictoires avec votre instinct.
Parcourez cette galerie pour découvrir comment aider quelqu'un à se libérer de sa dépendance et procéder au sevrage.
Le premier pas est avant tout de savoir identifier une dépendance à l'alcool, ou quelle est la limite entre le mécanisme de défense et l'addiction, par exemple. Vous devez être bien informé.e avant d'aborder le sujet avec quelqu'un.
Il est très difficile de guérir d'une dépendance, alors il faut y aller étape par étape. Élaborez ensemble un plan concret détaillant les changements qui peuvent être faits, la fréquence des réunions, des séances de thérapie et assurez son suivi.
Même si vous êtes à la maison, ne le tentez pas en buvant de l'alcool.
Votre proche se retrouvera confronté.e à des situations de tentation et à la pression sociale, qui pourrait le faire replonger. Suggérez lui des distractions qui lui permettront de ne pas y penser ou d'y résister, comme faire une balade, appeler quelqu'un ou n'importe quoi d'autre qui lui permettra de ne pas replonger.
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Un proche en difficulté avec l’alcool ? Voici comment l’aider
Les choses à faire sont tout aussi importantes que les choses à ne pas faire...
BIEN-ÊTRE Addiction
Qu'il s'agisse d'un.e ami.e, d'un membre de votre famille, de votre partenaire ou même d'un collègue, il est incroyablement difficile de voir un de ses proches sombrer dans l'alcool. Vous vous demandez surement ce que vous pouvez faire pour aider, même si la personne concernée ne veut pas que vous interveniez ou que vous vous impliquiez dans ses problèmes. Une personne qui souffre d'une dépendance physique et psychologique à l'alcool peut être difficile à raisonner, c'est pourquoi vous devez savoir certaines choses avant d'entamer une conversation à ce propos avec elle. Si vous ne savez pas si vous devez agir ou s'il est trop tôt, sachez qu'il est prouvé qu'un traitement et une intervention précoces sont très utiles !
Mais ce n'est que le début, même si le chemin vers la guérison doit suivre son cours de son propre chef, vous pouvez apporter votre soutien tout au long du processus. En revanche, vous devez être conscient.e qu'il y a des choses que vous devez et ne devez pas faire, dont certaines peuvent sembler contradictoires avec votre instinct.
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