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La prise d'antidépresseurs est généralement sans danger pour les personnes qui font de l'exercice. Mais un type spécifique, les Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peut provoquer de la somnolence et de la fatigue, ce qui rend la pratique sportive un peu plus difficile.
Une baisse de la vigilance peut être dangereuse car elle peut augmenter le risque de blessure. Il est possible de contrôler ce phénomène en programmant la prise du médicament de manière à ce qu'il n'affecte pas autant votre entraînement (par exemple, en le prenant au coucher), mais cela doit être discuté avec votre médecin. À long terme, les antidépresseurs peuvent aider à traiter les symptômes de la dépression, et donc vous aider à vous sentir plus motivé pour faire du sport à l'avenir.
Les statines sont une classe de médicaments utilisés pour traiter l'hypercholestérolémie. Parmi les plus populaires, on trouve la simvastatine (Zocor), l'atorvastatine (Lipitor) et la fluvastatine (Lescol).
Les statines permettent de contrôler efficacement le taux de cholestérol, mais leurs effets secondaires peuvent avoir un impact sur votre pratique sportive. Il s'agit notamment de douleurs musculaires, de courbatures, de crampes et de fatigue.
Par conséquent, l'entraînement à la résistance peut s'avérer particulièrement difficile lorsque l'on prend ces médicaments. Des exercices légers ou modérés peuvent toutefois être bénéfiques pour maintenir le taux de cholestérol sous contrôle.
Les benzodiazépines sont principalement utilisées pour gérer l'anxiété et comme somnifères. En tant que telles, elles agissent comme des dépresseurs du système nerveux central et leurs effets secondaires peuvent avoir un impact sur votre capacité à faire de l'exercice.
Les benzodiazépines peuvent provoquer de la somnolence, de la faiblesse et de la fatigue. Cela se traduit par une baisse d'énergie en général, ainsi que par une mauvaise coordination, ce qui affecte les performances.
Outre les benzodiazépines, des somnifères plus spécifiques utilisés pour traiter l'insomnie (par exemple le zolpidem et l'eszopiclone) peuvent vous donner une sensation de somnolence et de groggy, même le lendemain matin. Cela aura bien sûr un impact sur votre capacité à faire de l'exercice en toute sécurité.
Les antihistaminiques sont utilisés pour gérer les symptômes des allergies. De nombreuses personnes les utilisent de manière saisonnière pour lutter contre le rhume des foins, par exemple. Si tous les antihistaminiques n'ont pas les mêmes effets secondaires, certains ont des propriétés sédatives, c'est-à-dire qu'ils provoquent une somnolence.
En outre, certains antihistaminiques peuvent provoquer une sécheresse de la bouche et une sensation de fatigue. Des étourdissements peuvent également survenir. Ces médicaments détendent également les vaisseaux sanguins, ce qui peut potentiellement augmenter le risque d'évanouissement.
Les médicaments contre la tension artérielle, tels que les bêta-bloquants ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, peuvent affecter votre entraînement sportif. La tension artérielle peut chuter si vous arrêtez brusquement le sport. Cette hypotension post-exercice peut entraîner un évanouissement, c'est pourquoi il est important de se refroidir progressivement si vous prenez ces médicaments.
Les personnes qui prennent des bêta-bloquants, en particulier, peuvent également avoir plus de mal à réguler leur température corporelle. Il convient toutefois de préciser que l'exercice physique, en général, augmente la tension artérielle (même chez les personnes qui prennent des médicaments). Mais à long terme, les bêta-bloquants aident à maintenir une tension artérielle saine.
De nombreux AINS sont en vente libre (par exemple l'ibuprofène) et sont donc utilisés pour soulager la douleur et réduire l'inflammation. Leur utilisation à long terme peut toutefois entraîner un certain nombre de problèmes de santé.
L'un de ces troubles est l'hémorragie gastro-intestinale, qui peut à son tour entraîner une anémie, de la fatigue, des vertiges, un essoufflement et d'autres symptômes. Tous ces symptômes ont un impact sur l'exercice physique. Les AINS masquent également la douleur, ce qui n'est pas forcément souhaitable lors d'une séance d'entraînement, car la douleur est un signal que notre corps émet pour nous avertir que quelque chose ne va pas.
Ces médicaments sont pris pour traiter le reflux acide ou le reflux gastro-œsophagien (RGO). Parce qu'ils affectent l'absorption du calcium et du magnésium, les IPP peuvent entraîner une perte de calcium dans les os s'ils sont pris pendant de longues périodes.
Un faible taux de calcium dans les os est synonyme d'os fragiles. Et des os fragiles peuvent vous exposer à un risque plus élevé de fractures lorsque vous faites de l'exercice.
Des relaxants musculaires tels que la cyclobenzaprine et la tizanidine sont souvent prescrits pour traiter les spasmes musculaires. Ces médicaments ont un certain nombre d'effets secondaires, notamment un risque accru de déshydratation, une sécheresse de la bouche, une vision floue et de la somnolence. Sans parler, bien sûr, du relâchement des muscles.
Les diurétiques aident à éliminer l'excès de sel et d'eau dans l'organisme. Ils sont parfois prescrits aux personnes souffrant de problèmes cardiaques, d'œdème (accumulation de liquide) ou d'hypertension artérielle. Ils ont également des effets secondaires qui peuvent affecter votre capacité à faire de l'exercice, notamment des vertiges, une déshydratation et une hypotension.
Un autre effet secondaire possible est l'hypokaliémie (faible taux de potassium). Cela peut entraîner des crampes musculaires et donc avoir un impact direct sur votre capacité à faire de l'exercice.
Si certains antibiotiques peuvent être pris sans problème, des antibiotiques tels que la ciprofloxacine peuvent être déconseillés. Les antibiotiques de la famille des fluoroquinolones peuvent provoquer des tendinites et avoir un effet néfaste sur la santé des tendons.
Les personnes souffrant de diabète sucré, ayant des antécédents de troubles musculo-squelettiques ou prenant des corticostéroïdes avec des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, présentent un risque plus élevé de développer des problèmes de tendons, y compris des ruptures.
Lorsqu'ils sont pris pendant une longue période, les corticostéroïdes tels que la prednisone peuvent entraîner une faiblesse musculaire. Cela peut avoir un impact sur la capacité à faire de l'exercice et à récupérer après les séances d'entraînement.
Ces médicaments sont utilisés pour soulager la congestion nasale. Les médicaments tels que la pseudoéphédrine (Sudafed) et l'oxymétazoline (Afrin) peuvent toutefois augmenter la pression artérielle et le rythme cardiaque.
En outre, ces médicaments peuvent empêcher le corps de réguler la chaleur et de rester au frais. Il n'est pas conseillé de faire de l'exercice lorsque la tension artérielle et le rythme cardiaque sont élevés. En fait, si une personne souffre d'un problème cardiaque sous-jacent, cela peut même déclencher un accident cardiaque.
Les stimulants tels que l'Adderall et la Ritaline sont couramment utilisés pour gérer les symptômes du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Ces médicaments affectent toutefois la régulation de la température, ce qui peut entraîner une déshydratation.
Les médicaments contre le TDAH peuvent également entraîner une augmentation de la pression artérielle et un rythme cardiaque irrégulier, ainsi que des tremblements et de l'agitation. Tous ces effets secondaires peuvent être exacerbés par l'exercice physique.
Certains médicaments contre le diabète, dont l'insuline, augmentent le risque d'hypoglycémie lorsqu'ils sont associés à un faible taux de glucose. L'exercice physique à lui seul fait déjà baisser la glycémie, c'est pourquoi le mélange des deux peut être dangereux s'il n'est pas fait correctement.
Il est toujours possible de faire de l'exercice en prenant ces médicaments, mais une attention particulière doit être accordée à l'alimentation avant l'entraînement et à la surveillance régulière des niveaux de glucose pendant l'entraînement. Consultez votre médecin.
Utilisés pour traiter la constipation, les laxatifs ont également un certain nombre d'effets secondaires indésirables, notamment la déshydratation, les vertiges, les nausées et la fatigue. Tous ces effets auront un impact sur votre capacité à faire de l'exercice.
De plus, il n'est pas agréable de souffrir de problèmes gastro-intestinaux pendant la pratique sportive
Sources: (Health Digest) (BuzzRx)(NHS) (Mayo Clinic) (UCI Health) (Harvard Medical School) (Healthline) (Cleveland Clinic)
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Avant de planifier un programme d'entraînement, il peut être judicieux d'en discuter avec votre médecin ! C'est particulièrement vrai si vous prenez des médicaments, car cela peut avoir un impact non seulement sur votre capacité à faire de l'exercice, mais aussi sur le risque de vous blesser. Cliquez sur cette galerie pour découvrir quels médicaments peuvent dangereusement interférer avec votre pratique sportive.
Pourquoi les médicaments et le sport ne font pas bon ménage
Ces médicaments peuvent dangereusement interférer avec votre entraînement sportif
BIEN-ÊTRE Sport
Beaucoup d'entre nous prennent régulièrement des médicaments, qui peuvent en effet améliorer notre vie et nous aider à gérer un certain nombre de problèmes de santé. La pratique d'une activité physique est également un élément clé d'un mode de vie sain, et nous devrions donc tous inclure un programme d'exercice dans notre vie quotidienne. Mais peut-on prendre des médicaments et faire de l'exercice en toute sécurité ?
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