Nous avons tous déjà eu peur au cours de notre vie, et c'est normal. En effet, la peur est un aspect inévitable de l'expérience humaine. Généralement considérée comme une émotion désagréable, certaines personnes font tout pour la déclencher, que ce soit en sautant d'un avion ou en regardant des films d'horreur. Ils voient ça davantage comme de l'adrénaline... Mais quelle que soit la raison, nous ressentons de la peur parce que nous voyons ou entendons quelque chose qui nous fait anticiper un mal.
Mais savez-vous quel impact peut avoir la peur sur notre corps et notre cerveau ? Pour le découvrir, consultez la galerie suivante !
La peur est une émotion très ancienne, et nous pouvons même la remercier pour notre succès en tant qu'espèce.
En effet, toute créature qui ne s'enfuit pas et ne se cache pas des animaux plus gros ou des situations dangereuses est susceptible de quitter ce monde bien plus tôt que prévu.
Le rôle de la peur dans la survie explique pourquoi elle peut parfois donner l'impression d'apparaître rapidement. En d'autres termes, il est logique d'être un peu nerveux si l'on se trouve dans un environnement hostile.
Lorsqu'une personne a peur, les changements physiologiques qui se produisent sont souvent appelés réaction de lutte ou de fuite. Cela signifie que soit vous restez sur place et vous vous battez, soit vous prenez vos jambes à votre cou !
Lorsqu'on fait face à la peur, le rythme respiratoire et le rythme cardiaque augmentent, les vaisseaux sanguins périphériques se contractent et les vaisseaux sanguins centraux autour des organes vitaux se dilatent pour les inonder d'oxygène et de nutriments.
Les muscles aussi sont impactés, car ils se gonflent de sang, prêts à réagir à ce qui provoque la peur.
Les muscles, y compris ceux situés à la base de chaque poil, se resserrent également, ce qui provoque une piloérection (ou réflexe pilo-moteur), que nous connaissons tous sous le nom de chair de poule.
Lorsque les poils d'un être humain se dressent, cela ne change pas grand-chose à son apparence. Toutefois, chez certains autres animaux, cela leur donne l'impression d'être plus grands et plus puissants.
Lorsque nous sommes confrontés à une peur, les niveaux de glucose dans le sang montent en flèche, fournissant une réserve d'énergie prête à l'emploi en cas d'action. De même, les taux de calcium et de globules blancs dans le sang augmentent.
La réaction de lutte ou de fuite commence dans l'amygdale, un petit groupe de neurones qui fait partie du système limbique. Elle joue un rôle important dans le traitement des émotions, dont la peur.
L'amygdale envoie un signal à l'hypothalamus, qui active alors l'hypophyse (ou glande pituitaire). C'est le point de rencontre entre le système nerveux et le système endocrinien, ou système hormonal.
Elle libère alors des hormones adrénocorticotropes (ACTH) dans le sang.
À ce moment-là, le système nerveux sympathique donne un coup de pouce à la glande surrénale, l'encourageant à libérer une dose d'épinéphrine, également connue sous le nom d'adrénaline, et d'autres catécholamines dans la circulation sanguine.
Faisant face à la peur, le corps libère également du cortisol en réponse à l'ACTH, ce qui entraîne une augmentation de la pression artérielle, de la glycémie et des globules blancs. Le cortisol en circulation transforme les acides gras en énergie.
Les hormones catécholamines, dont l'épinéphrine et la norépinéphrine, préparent les muscles à l'action en cas de combat ou de fuite. C'est notamment pourquoi nous avons plus de forces en cas de réaction face à la peur.
La sensation de "papillons" dans l'estomac, ça vous parle ?En effet, ces hormones peuvent également stimuler l'activité du cœur et des poumons et réduire l'activité de l'estomac et des intestins.
Une région du cerveau fortement impliquée dans la mémoire, l'hippocampe, et le cortex préfrontal, qui aide à la prise de décisions de haut niveau, contribuent à contrôler la réponse à la peur.
Ces régions du cerveau nous aident à comprendre si notre réaction de peur est réelle et justifiée, ou bien si nous avons réagi de manière excessive.
Si l'hippocampe et le cortex préfrontal décident que la réaction de peur est exagérée, ils peuvent la réduire et diminuer l'activité de l'amygdale.
Cela explique pourquoi les gens aiment se faire peur en regardant des films d'horreur ou se rendant dans des maisons hantées. En effet, leur "cerveau pensant" peut dominer les parties primaires qui automatisent la réponse à la peur.
Lorsqu'ils sont effrayés, la plupart des animaux s'immobilisent pendant quelques instants avant de décider de la marche à suivre, entre agir ou fuir.
Parfois, le fait de rester immobile est la meilleure solution. Par exemple, imaginez que vous êtes un petit mammifère discret, ou que vous êtes bien camouflé, rester immobile peut vous sauver la vie !
Des études ont montré que le fait de rester figé libère des endorphines, ce qui calme le corps et soulage la douleur. Cela permet donc de bloquer une expérience effrayante, qui peut être trop difficile à traiter.
Les phobies et les peurs sont des sentiments différents. En effet, les peurs sont des réactions courantes à des événements ou à des objets. Toutefois, une peur devient une phobie lorsqu'elle interfère avec votre capacité à fonctionner et votre qualité de vie.
Si vous commencez à prendre des mesures extrêmes pour éviter l'eau, les araignées, les gens, etc., vous souffrez peut-être d'une phobie. À ce moment-là, vous devriez envisager de demander l'aide d'un professionnel.
Sources: (Medical News Today) (Northwestern Medicine)
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Les conséquences de la peur
Un impact sur le corps et le cerveau
BIEN-ÊTRE Peur
Nous avons tous déjà eu peur au cours de notre vie, et c'est normal. En effet, la peur est un aspect inévitable de l'expérience humaine. Généralement considérée comme une émotion désagréable, certaines personnes font tout pour la déclencher, que ce soit en sautant d'un avion ou en regardant des films d'horreur. Ils voient ça davantage comme de l'adrénaline... Mais quelle que soit la raison, nous ressentons de la peur parce que nous voyons ou entendons quelque chose qui nous fait anticiper un mal.
Mais savez-vous quel impact peut avoir la peur sur notre corps et notre cerveau ? Pour le découvrir, consultez la galerie suivante !