Un nouveau rapport tire la sonnette d’alarme : presque tous les pays de la planète respirent un air de qualité inférieure aux seuils recommandés par les professionnels de santé. En cause, des particules toxiques microscopiques, les fameuses PM2.5, dont les concentrations dépassent largement les limites considérées comme sûres.
D’après une étude menée par la société suisse IQAir, spécialisée dans les technologies de surveillance de la qualité de l’air, seuls sept pays ont respecté en 2024 les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de pollution atmosphérique.
Parcourez cette galerie pour découvrir les pays qui font figure d’exception dans la lutte pour un air plus sain.
L’Australie a franchi un cap important dans la lutte contre la pollution de l’air, grâce à un virage assumé vers les énergies renouvelables et à une réglementation stricte. Le pays a massivement investi dans le solaire et l’éolien, réduisant ainsi sa dépendance au charbon et au gaz naturel.
Des initiatives comme le National Clean Air Agreement (NCAA) fixent des plafonds d’émissions pour les industries, obligeant les entreprises à respecter les normes de qualité de l’air. Le gouvernement encourage également l’adoption des véhicules électriques en proposant des incitations fiscales et en investissant dans les infrastructures de recharge.
Des villes comme Sydney et Melbourne développent leurs réseaux de transports en commun, notamment avec le projet de métro de Sydney, afin de réduire les émissions liées à la circulation automobile. Parallèlement, le gouvernement a mis en place des normes strictes sur les émissions des véhicules, limitant les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines émis par les voitures les plus anciennes.
Grâce à l’ensemble de ces mesures, la qualité de l’air en Australie s’est nettement améliorée, au point que le pays respecte désormais les normes de l’OMS en matière d’air pur — une avancée majeure pour l’environnement comme pour la santé publique.
Les Bahamas ont fait du tourisme durable et des politiques écologiques une priorité afin de préserver la qualité de l’air. En tant que petit État insulaire, le pays a toujours connu de faibles niveaux de pollution atmosphérique, mais le gouvernement a tout de même mis en place des mesures pour éviter toute dégradation.
La politique énergétique nationale à l’horizon 2030 vise à faire passer au moins 30 % de l’approvisionnement énergétique du pays aux sources renouvelables, principalement solaire et éolienne. Cette transition permet de réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés, principaux responsables de la pollution de l’air.
Les Bahamas appliquent également une réglementation environnementale stricte pour les hôtels et complexes touristiques, en exigeant des pratiques écoresponsables en matière de construction et de gestion des déchets.
Grâce à ces politiques, les Bahamas ont réussi à maintenir une qualité de l’air exceptionnelle, offrant aux habitants comme aux visiteurs un environnement plus sain et plus propre.
La Barbade a accompli des progrès remarquables en matière de qualité de l’air grâce à la transition vers un transport public électrique et à ses initiatives en faveur des énergies renouvelables.
La politique énergétique nationale de la Barbade (BNEP) vise un approvisionnement entièrement renouvelable d’ici 2030, réduisant ainsi fortement les émissions de carbone. Le gouvernement a déployé une flotte de bus électriques, limitant la pollution générée par les transports fonctionnant au diesel.
Les projets d’énergie solaire se sont largement développés, alimentant aussi bien les habitations que les entreprises et les infrastructures publiques. Le pays a également instauré des normes de construction axées sur l’efficacité énergétique, encourageant la création de logements et de bureaux à faibles émissions.
La Barbade applique des normes rigoureuses en matière de qualité de l’air, limitant les émissions industrielles afin de garantir le respect des standards de l’OMS. Grâce à ses investissements constants dans les transports propres, les énergies renouvelables et l’aménagement urbain durable, le pays est parvenu à réduire efficacement la pollution atmosphérique.
Ce pays balte a pris des mesures audacieuses pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l’air, en investissant massivement dans l’énergie propre et les transports durables.
Le pays s’est détourné de l’énergie issue du schiste bitumineux — longtemps dominante mais extrêmement polluante — pour privilégier l’éolien, le solaire et la biomasse. Cette transition a permis de réduire considérablement les émissions industrielles.
L’Estonie a mis en place une politique innovante de gratuité des transports publics à Tallinn et dans d’autres villes, limitant ainsi l’usage des voitures particulières. Des normes plus strictes sur les émissions des véhicules garantissent également le respect des seuils de pollution fixés par l’Union européenne, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’air en zone urbaine.
Le Conseil estonien de l’environnement impose des contrôles stricts sur la pollution industrielle, veillant à ce que les usines respectent la législation écologique. Grâce à ces efforts, l’Estonie a nettement amélioré la qualité de son air, respectant les normes de l’OMS tout en offrant à sa population un cadre de vie de haute qualité.
Grenade mise sur la résilience climatique, les énergies renouvelables et une réglementation environnementale stricte pour maintenir des standards élevés de qualité de l’air. Son Plan national d’adaptation (NAP) vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés en investissant dans l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique.
Grenade applique des lois strictes sur les émissions des véhicules, avec des contrôles réguliers pour s’assurer que les voitures respectent les normes d'émissions. Le gouvernement encadre également la pollution industrielle, en veillant à ce que les usines restent dans les limites fixées par la réglementation.
Des programmes de reforestation ont été lancés afin d’augmenter la captation du carbone et prévenir l’érosion des sols, contribuant ainsi à améliorer la qualité de l’air. Parallèlement, des initiatives d’agriculture durable encouragent les pratiques biologiques et limitent l’usage d’engrais chimiques et de pesticides, souvent responsables de pollution atmosphérique.
Grâce à cette approche globale, cette île des Caraïbes est parvenue à préserver un air d’une grande pureté, faisant partie des rares pays à respecter les critères de qualité de l’air fixés par l’OMS.
L’Islande se distingue par la qualité exceptionnelle de son air, qu’elle doit à son modèle énergétique entièrement tourné vers les énergies renouvelables. Près de la totalité de son électricité provient de la géothermie et de l’hydroélectricité, ce qui permet au pays de produire de l’énergie avec des émissions quasiment nulles.
Le plan d’action climatique de l’Islande encourage l’adoption des véhicules électriques et des transports fonctionnant à l’hydrogène, afin de réduire les émissions liées au secteur des transports.
Le gouvernement a mis en place des lois environnementales strictes, obligeant les entreprises à adopter des pratiques durables. L’Islande dispose également d’un système de surveillance de la qualité de l’air particulièrement rigoureux, garantissant des niveaux de pollution parmi les plus bas au monde.
Le pays applique aussi des politiques touristiques écoresponsables, en limitant l’accès aux écosystèmes fragiles afin de préserver la qualité de l’air et de l’environnement. Grâce à ses choix énergétiques durables et à sa rigueur environnementale, l’Islande reste une référence mondiale en matière de transition verte réussie.
La Nouvelle-Zélande a su préserver la qualité de l’air grâce à une réglementation environnementale stricte et à des initiatives en faveur de l’énergie propre. Le Resource Management Act impose des plafonds d’émissions industriels rigoureux, garantissant le respect des lois sur la pollution de l’air.
La Nouvelle-Zélande produit la majeure partie de son électricité à partir de sources hydroélectriques, éoliennes et géothermiques, réduisant ainsi fortement sa dépendance aux énergies fossiles. Cette transition vers le renouvelable a joué un rôle clé dans la baisse des émissions de carbone du pays et l’amélioration de la qualité de l’air.
Des projets de reforestation d’envergure, comme le programme "One Billion Trees", contribuent à absorber le dioxyde de carbone et à améliorer la qualité de l’air. Le pays applique également des politiques d’urbanisme strictes, visant à limiter les embouteillages et à favoriser les transports en commun.
En combinant investissements dans les énergies renouvelables, politiques environnementales ambitieuses et urbanisme durable, la Nouvelle-Zélande continue de respecter les normes de qualité de l’air de l’OMS, garantissant un environnement sain pour les générations à venir.
Ces sept pays prouvent qu’en misant sur les énergies renouvelables, les transports propres et des politiques environnementales rigoureuses, il est possible d’obtenir un air plus pur et des populations en meilleure santé. Ils s’imposent comme des modèles mondiaux en matière de développement durable.
Sources: (IQAir) (The Guardian) (Reuters) (World Health Organization)
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Ces pays sont les premiers à respecter les normes de l'OMS en matière de pureté de l'air
Dans un monde saturé de pollution, ils prouvent qu’un air sain est encore possible
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Un nouveau rapport tire la sonnette d’alarme : presque tous les pays de la planète respirent un air de qualité inférieure aux seuils recommandés par les professionnels de santé. En cause, des particules toxiques microscopiques, les fameuses PM2.5, dont les concentrations dépassent largement les limites considérées comme sûres.
D’après une étude menée par la société suisse IQAir, spécialisée dans les technologies de surveillance de la qualité de l’air, seuls sept pays ont respecté en 2024 les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de pollution atmosphérique.
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