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Buchenwald
- Parmi les plus grands camps de concentration installés sur le sol allemand, Buchenwald a été créé en 1937. Il a accueilli des prisonniers venus de toute l’Europe ainsi que de l’Union soviétique. Sur cette photo, de nouveaux arrivants polonais se déshabillent avant d’être lavés et rasés.
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1 / 31 Fotos
Internés de toutes parts
- À Buchenwald, les prisonniers venaient d’horizons variés : Juifs, Polonais, personnes souffrant de troubles mentaux ou de handicaps physiques, Roms, Témoins de Jéhovah. Le camp comptait aussi des récidivistes, des déserteurs de l’armée allemande et des prisonniers de guerre.
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2 / 31 Fotos
Dépouillés jusqu’à l’os
- En plus d’être privés de toute dignité, les nouveaux arrivants à Buchenwald étaient systématiquement dépouillés de leurs effets personnels. Bijoux, objets de valeur, alliances en or — rien ne leur était laissé.
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3 / 31 Fotos
Après la Nuit de cristal
- La population du camp de Buchenwald a connu une forte hausse après la Nuit de cristal, en novembre 1938. Cette vague de violences antisémites orchestrée par le régime nazi a vu des commerces, des synagogues et des logements juifs mis à sac et détruits. Dans les jours qui ont suivi, des milliers d’hommes juifs âgés de 16 à 60 ans ont été arrêtés et internés.
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4 / 31 Fotos
Une survie au quotidien
- Les conditions de vie à Buchenwald étaient effroyables. La majorité des détenus étaient forcés de travailler comme esclaves sur des chantiers alentour, souvent dans des équipes de 12 heures, sans répit ni considération.
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5 / 31 Fotos
Le cauchemar du Bunker
- Au cœur du camp principal se trouvait un bloc disciplinaire redouté, surnommé le Bunker. C’est là que l’on enfermait les détenus accusés d’avoir enfreint le règlement, pour les y punir — souvent jusqu’à la mort. Sur cette photo, des prisonniers polonais attendent leur exécution.
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6 / 31 Fotos
Une infirmerie sans espoir
- À l’infirmerie du camp, les malades valides devaient s’occuper de leurs camarades cloués au lit, dans des conditions insalubres où les maladies faisaient des ravages.
© NL Beeld
7 / 31 Fotos
Une brutalité implacable
- Le camp était dirigé d’une main de fer. Les prisonniers juifs, en particulier, subissaient des traitements d’une cruauté extrême. Même en l’absence de chambres à gaz, des centaines de détenus mouraient chaque mois de maladie, de malnutrition, d’épuisement, de coups ou d’exécutions.
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8 / 31 Fotos
Épuisés jusqu’au dernier souffle
- La majorité des prisonniers étaient affamés et forcés de travailler jusqu’à la mort dans des carrières de pierre ou des usines d’armement des environs. Des femmes et des enfants figuraient aussi parmi les internés.
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9 / 31 Fotos
Cobayes humains
- À partir de 1941, médecins et chercheurs ont mené un programme d’expérimentations médicales sur les détenus de Buchenwald. Ils testaient les effets d’infections virales et de vaccins contre des maladies contagieuses comme le typhus, la fièvre typhoïde, le choléra ou la diphtérie. Ces essais ont causé la mort de centaines de prisonniers.
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10 / 31 Fotos
Un bilan accablant
- Sur les 280 000 prisonniers passés par Buchenwald et ses 139 camps annexes, environ 56 000 ont perdu la vie. La plupart des corps ont été incinérés dans les crématoires du camp.
© NL Beeld
11 / 31 Fotos
La marche de la mort
- Début avril 1945, peu avant l’arrivée des forces américaines, près de 29 000 prisonniers ont été évacués de Buchenwald lors d’une marche de la mort, au cours de laquelle un détenu sur quatre a péri. Le 11 avril, le camp a été libéré par les Américains.
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12 / 31 Fotos
Scènes d’horreur
- Les libérateurs ont été confrontés à une vision d’horreur absolue. Des cadavres jonchaient le sol, les survivants, squelettiques, tenaient à peine debout. L’odeur était insoutenable. Sur cette photo, le commandant suprême des forces alliées, Dwight D. Eisenhower, accompagné des généraux George S. Patton, Omar Bradley et de leur état-major, observe les corps de prisonniers exécutés par les SS juste avant l’arrivée de la Troisième armée américaine.
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13 / 31 Fotos
Accueil et représailles
- Des délégués parmi les détenus ont accueilli les troupes américaines à leur entrée dans le camp. Les membres du personnel SS restés sur place ont été rapidement repérés et rassemblés.
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14 / 31 Fotos
Crimes contre l’humanité
- Des responsables politiques et militaires américains ont visité le camp, accompagnés de journalistes venus témoigner de ce qu’ils découvraient. L’armée américaine a également filmé les survivants, affaiblis et décharnés, afin de documenter les crimes contre l’humanité commis par les nazis.
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15 / 31 Fotos
Confrontés à l’indicible
- À mesure que l’ampleur des crimes commis à Buchenwald se révélait, des civils allemands ont été contraints, sous escorte de la police militaire, de venir constater de leurs propres yeux les atrocités perpétrées dans le camp.
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16 / 31 Fotos
Face aux preuves
- Parmi les horreurs exposées : des ossements calcinés dans le crématoire, des survivants réduits à l’état de squelettes. Les Américains avaient installé une table d’exposition où l’on pouvait voir des peintures sur peau humaine et des abat-jour fabriqués avec cette même peau. La justice a fini par rattraper les responsables de ces actes d’une cruauté inimaginable.
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17 / 31 Fotos
Un couple sinistre
- Le premier commandant du camp de concentration de Buchenwald a été le colonel SS Karl-Otto Koch, en poste de 1937 à 1941. Son épouse, Ilsa Koch, photographiée ici avec leur fils Artwin, vivait elle aussi au camp, bien qu’elle n’occupait aucune fonction officielle dans l’appareil nazi. Son nom allait pourtant devenir le symbole même de la cruauté et de la perversité qui régnaient à Buchenwald.
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18 / 31 Fotos
Retour à la vie
- Alors que les Américains se préparaient à traduire en justice les responsables nazis de Buchenwald, les anciens détenus tentaient de se réhabituer à la liberté. Sur cette photo, des soldats américains conduisent des enfants vers un poste sanitaire, peu après leur libération.
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19 / 31 Fotos
Un nouveau départ
- Ce jeune orphelin de guerre, âgé de six ans et portant un insigne de Buchenwald sur la manche, attend qu’on appelle son nom, juste avant son départ vers une nouvelle vie en Suisse.
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20 / 31 Fotos
Le procès de Buchenwald
- En avril 1947, le procès des crimes de guerre commis à Buchenwald a débuté. Il a été mené par l’armée américaine sous forme de cour martiale, à Dachau, en Allemagne, dans la zone d’occupation américaine.
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21 / 31 Fotos
Hermann Pister
- Hermann Pister, qui avait succédé à Karl-Otto Koch à la tête de Buchenwald, a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Il a été condamné à mort par pendaison. Mais avant que la sentence ne soit exécutée, Pister est mort d’une crise cardiaque à la prison de Landsberg, le 28 septembre 1948.
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22 / 31 Fotos
Ilse Koch
- Ilse Koch, l’épouse de Karl-Otto Koch, a été l’une des figures nazies les plus tristement célèbres à la fin de la guerre. Surnommée la "chienne de Buchenwald", elle est devenue un symbole de la barbarie du régime.
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23 / 31 Fotos
Sans remords
- Lors de son procès, Ilse Koch a reconnu avoir sélectionné des prisonniers tatoués pour les faire exécuter, afin de confectionner des abat-jour et d’autres objets à partir de leur peau. Sans jamais exprimer le moindre remords, elle a été condamnée à la prison à vie. Son mari, rappelons-le, avait été exécuté en 1944 par les SS eux-mêmes pour fraude, corruption et meurtre. Ilse Koch s’est suicidée en prison en 1967.
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24 / 31 Fotos
Hans-Theodor Schmidt
- Hans-Theodor Schmidt, adjudant du commandant et officier juridique à Buchenwald, a été condamné à mort par pendaison.
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25 / 31 Fotos
Waldemar Hoven
- Le médecin nazi Waldemar Hoven a été reconnu coupable d’avoir mené des expérimentations sur les détenus de Buchenwald et d’avoir participé à l’organisation du programme d’euthanasie Aktion T4, responsable de la mort d’environ 300 000 personnes handicapées. Il a été pendu en 1948.
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26 / 31 Fotos
Témoignages à la barre
- Le procès a également recueilli les témoignages de survivants du camp, parmi lesquels Eugen Kogon. Opposant chrétien notoire au parti nazi, il est devenu par la suite un historien reconnu.
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27 / 31 Fotos
Elie Wiesel (1928–2016)
- Parmi les rescapés de la Shoah les plus emblématiques figure Elie Wiesel. Lauréat du prix Nobel, il a écrit 57 ouvrages, dont "La Nuit", inspiré de son expérience de prisonnier juif dans les camps d’Auschwitz et de Buchenwald. On le voit ici à Buchenwald, près du poteau vertical, à droite.
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28 / 31 Fotos
Une tragédie prolongée
- La souffrance ne s’est pas arrêtée avec la fin de la guerre. Entre août 1945 et mars 1950, Buchenwald a servi de camp spécial n° 2 de la police secrète soviétique (NKVD). Aux côtés d’anciens nazis, des opposants au régime communiste y ont été enfermés et traités de façon comparable aux détenus d’avant 1945. Selon les archives soviétiques, 28 455 personnes y ont été internées, dont 7 113 sont mortes. Sur le portail d’entrée du camp, on peut lire : Jedem das Seine ("À chacun son dû").
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29 / 31 Fotos
Un lieu de mémoire
- L’ancien site de Buchenwald est aujourd’hui un mémorial de la Shoah. Il abrite un musée avec des expositions permanentes retraçant l’histoire du camp. Sources: (United States Holocaust Memorial Museum) (Britannica) (Holocaust Encyclopedia) Découvrez aussi : Libération d'Auschwitz, 80 ans après
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Buchenwald
- Parmi les plus grands camps de concentration installés sur le sol allemand, Buchenwald a été créé en 1937. Il a accueilli des prisonniers venus de toute l’Europe ainsi que de l’Union soviétique. Sur cette photo, de nouveaux arrivants polonais se déshabillent avant d’être lavés et rasés.
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Internés de toutes parts
- À Buchenwald, les prisonniers venaient d’horizons variés : Juifs, Polonais, personnes souffrant de troubles mentaux ou de handicaps physiques, Roms, Témoins de Jéhovah. Le camp comptait aussi des récidivistes, des déserteurs de l’armée allemande et des prisonniers de guerre.
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Dépouillés jusqu’à l’os
- En plus d’être privés de toute dignité, les nouveaux arrivants à Buchenwald étaient systématiquement dépouillés de leurs effets personnels. Bijoux, objets de valeur, alliances en or — rien ne leur était laissé.
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Après la Nuit de cristal
- La population du camp de Buchenwald a connu une forte hausse après la Nuit de cristal, en novembre 1938. Cette vague de violences antisémites orchestrée par le régime nazi a vu des commerces, des synagogues et des logements juifs mis à sac et détruits. Dans les jours qui ont suivi, des milliers d’hommes juifs âgés de 16 à 60 ans ont été arrêtés et internés.
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Une survie au quotidien
- Les conditions de vie à Buchenwald étaient effroyables. La majorité des détenus étaient forcés de travailler comme esclaves sur des chantiers alentour, souvent dans des équipes de 12 heures, sans répit ni considération.
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Le cauchemar du Bunker
- Au cœur du camp principal se trouvait un bloc disciplinaire redouté, surnommé le Bunker. C’est là que l’on enfermait les détenus accusés d’avoir enfreint le règlement, pour les y punir — souvent jusqu’à la mort. Sur cette photo, des prisonniers polonais attendent leur exécution.
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Une infirmerie sans espoir
- À l’infirmerie du camp, les malades valides devaient s’occuper de leurs camarades cloués au lit, dans des conditions insalubres où les maladies faisaient des ravages.
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Une brutalité implacable
- Le camp était dirigé d’une main de fer. Les prisonniers juifs, en particulier, subissaient des traitements d’une cruauté extrême. Même en l’absence de chambres à gaz, des centaines de détenus mouraient chaque mois de maladie, de malnutrition, d’épuisement, de coups ou d’exécutions.
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Épuisés jusqu’au dernier souffle
- La majorité des prisonniers étaient affamés et forcés de travailler jusqu’à la mort dans des carrières de pierre ou des usines d’armement des environs. Des femmes et des enfants figuraient aussi parmi les internés.
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Cobayes humains
- À partir de 1941, médecins et chercheurs ont mené un programme d’expérimentations médicales sur les détenus de Buchenwald. Ils testaient les effets d’infections virales et de vaccins contre des maladies contagieuses comme le typhus, la fièvre typhoïde, le choléra ou la diphtérie. Ces essais ont causé la mort de centaines de prisonniers.
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Un bilan accablant
- Sur les 280 000 prisonniers passés par Buchenwald et ses 139 camps annexes, environ 56 000 ont perdu la vie. La plupart des corps ont été incinérés dans les crématoires du camp.
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La marche de la mort
- Début avril 1945, peu avant l’arrivée des forces américaines, près de 29 000 prisonniers ont été évacués de Buchenwald lors d’une marche de la mort, au cours de laquelle un détenu sur quatre a péri. Le 11 avril, le camp a été libéré par les Américains.
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Scènes d’horreur
- Les libérateurs ont été confrontés à une vision d’horreur absolue. Des cadavres jonchaient le sol, les survivants, squelettiques, tenaient à peine debout. L’odeur était insoutenable. Sur cette photo, le commandant suprême des forces alliées, Dwight D. Eisenhower, accompagné des généraux George S. Patton, Omar Bradley et de leur état-major, observe les corps de prisonniers exécutés par les SS juste avant l’arrivée de la Troisième armée américaine.
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Accueil et représailles
- Des délégués parmi les détenus ont accueilli les troupes américaines à leur entrée dans le camp. Les membres du personnel SS restés sur place ont été rapidement repérés et rassemblés.
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Crimes contre l’humanité
- Des responsables politiques et militaires américains ont visité le camp, accompagnés de journalistes venus témoigner de ce qu’ils découvraient. L’armée américaine a également filmé les survivants, affaiblis et décharnés, afin de documenter les crimes contre l’humanité commis par les nazis.
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15 / 31 Fotos
Confrontés à l’indicible
- À mesure que l’ampleur des crimes commis à Buchenwald se révélait, des civils allemands ont été contraints, sous escorte de la police militaire, de venir constater de leurs propres yeux les atrocités perpétrées dans le camp.
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Face aux preuves
- Parmi les horreurs exposées : des ossements calcinés dans le crématoire, des survivants réduits à l’état de squelettes. Les Américains avaient installé une table d’exposition où l’on pouvait voir des peintures sur peau humaine et des abat-jour fabriqués avec cette même peau. La justice a fini par rattraper les responsables de ces actes d’une cruauté inimaginable.
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Un couple sinistre
- Le premier commandant du camp de concentration de Buchenwald a été le colonel SS Karl-Otto Koch, en poste de 1937 à 1941. Son épouse, Ilsa Koch, photographiée ici avec leur fils Artwin, vivait elle aussi au camp, bien qu’elle n’occupait aucune fonction officielle dans l’appareil nazi. Son nom allait pourtant devenir le symbole même de la cruauté et de la perversité qui régnaient à Buchenwald.
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18 / 31 Fotos
Retour à la vie
- Alors que les Américains se préparaient à traduire en justice les responsables nazis de Buchenwald, les anciens détenus tentaient de se réhabituer à la liberté. Sur cette photo, des soldats américains conduisent des enfants vers un poste sanitaire, peu après leur libération.
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Un nouveau départ
- Ce jeune orphelin de guerre, âgé de six ans et portant un insigne de Buchenwald sur la manche, attend qu’on appelle son nom, juste avant son départ vers une nouvelle vie en Suisse.
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Le procès de Buchenwald
- En avril 1947, le procès des crimes de guerre commis à Buchenwald a débuté. Il a été mené par l’armée américaine sous forme de cour martiale, à Dachau, en Allemagne, dans la zone d’occupation américaine.
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Hermann Pister
- Hermann Pister, qui avait succédé à Karl-Otto Koch à la tête de Buchenwald, a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Il a été condamné à mort par pendaison. Mais avant que la sentence ne soit exécutée, Pister est mort d’une crise cardiaque à la prison de Landsberg, le 28 septembre 1948.
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Ilse Koch
- Ilse Koch, l’épouse de Karl-Otto Koch, a été l’une des figures nazies les plus tristement célèbres à la fin de la guerre. Surnommée la "chienne de Buchenwald", elle est devenue un symbole de la barbarie du régime.
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Sans remords
- Lors de son procès, Ilse Koch a reconnu avoir sélectionné des prisonniers tatoués pour les faire exécuter, afin de confectionner des abat-jour et d’autres objets à partir de leur peau. Sans jamais exprimer le moindre remords, elle a été condamnée à la prison à vie. Son mari, rappelons-le, avait été exécuté en 1944 par les SS eux-mêmes pour fraude, corruption et meurtre. Ilse Koch s’est suicidée en prison en 1967.
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- Hans-Theodor Schmidt, adjudant du commandant et officier juridique à Buchenwald, a été condamné à mort par pendaison.
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Waldemar Hoven
- Le médecin nazi Waldemar Hoven a été reconnu coupable d’avoir mené des expérimentations sur les détenus de Buchenwald et d’avoir participé à l’organisation du programme d’euthanasie Aktion T4, responsable de la mort d’environ 300 000 personnes handicapées. Il a été pendu en 1948.
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- Le procès a également recueilli les témoignages de survivants du camp, parmi lesquels Eugen Kogon. Opposant chrétien notoire au parti nazi, il est devenu par la suite un historien reconnu.
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Elie Wiesel (1928–2016)
- Parmi les rescapés de la Shoah les plus emblématiques figure Elie Wiesel. Lauréat du prix Nobel, il a écrit 57 ouvrages, dont "La Nuit", inspiré de son expérience de prisonnier juif dans les camps d’Auschwitz et de Buchenwald. On le voit ici à Buchenwald, près du poteau vertical, à droite.
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- La souffrance ne s’est pas arrêtée avec la fin de la guerre. Entre août 1945 et mars 1950, Buchenwald a servi de camp spécial n° 2 de la police secrète soviétique (NKVD). Aux côtés d’anciens nazis, des opposants au régime communiste y ont été enfermés et traités de façon comparable aux détenus d’avant 1945. Selon les archives soviétiques, 28 455 personnes y ont été internées, dont 7 113 sont mortes. Sur le portail d’entrée du camp, on peut lire : Jedem das Seine ("À chacun son dû").
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- L’ancien site de Buchenwald est aujourd’hui un mémorial de la Shoah. Il abrite un musée avec des expositions permanentes retraçant l’histoire du camp. Sources: (United States Holocaust Memorial Museum) (Britannica) (Holocaust Encyclopedia) Découvrez aussi : Libération d'Auschwitz, 80 ans après
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Buchenwald, mémoire d’un enfer sur terre
À l’occasion des 80 ans de sa libération, retour sur l’histoire d’un camp devenu symbole de l’horreur nazie
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Le camp de concentration de Buchenwald a été l’un des premiers et des plus vastes mis en place par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’il a été libéré par les forces américaines en 1945, il a dévoilé au monde l’horreur des crimes perpétrés par le Troisième Reich.
À l’occasion du 80e anniversaire de cette libération, cette galerie rend hommage aux victimes et rappelle l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de l’humanité.
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