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Le trouble bipolaire est une maladie mentale. Les personnes qui en souffrent connaissent des périodes d’extase (hauts) et des périodes de dépression (bas).
Cela peut ressembler aux sautes d’humeur d'un individu lambda. Cependant, ce n’est pas le cas. Ces périodes d’extase et de dépression peuvent durer des semaines, voire des mois.
Le trouble bipolaire est assez courant dans nos sociétés modernes, bien que vous n'en ayez peut-être pas conscience. Rien qu'en France, entre 1 et 2,5 % de la population a été diagnostiquée avec la maladie.
Chez les adultes, un épisode maniaque est une période d’exultation extrême. La personne se sentira euphorique et adoptera parfois un comportement inhabituel.
Pendant une période maniaque, les individus font souvent d’énormes dépenses, consomment de la drogue et ont des rapports sexuels non protégés. Il est parfois difficile de réaliser que quelqu'un est dans une période maniaque parce qu’il peut sembler extrêmement heureux.
L’hypomanie est similaire à la manie mais moins intense. Il est possible de continuer à avoir une vie normale, mais il y a des changements d’humeur notables. Avec la manie, la vie quotidienne est moins facile.
Une période de dépression survient avant et après un épisode maniaque. L'individu bipolaire n'a pas de dépression mais souffre de symptômes similaires.
Il existe trois principaux types de trouble bipolaire. Avec le trouble bipolaire 1, l’individu a au moins un épisode maniaque intense et se sentira probablement déprimé avant et après.
Le trouble bipolaire 2 est lorsque l’individu a un épisode dépressif majeur pendant au moins deux semaines. Il est suivi d’un épisode hypomaniaque d’environ quatre jours.
La cyclothymie est une forme moins grave de trouble bipolaire. L’individu souffrira d’hypomanie et de dépression. Cependant, il aura quelques mois où leur humeur sera stable.
On ne sait pas quelles sont les causes directes du trouble bipolaire, mais il y a certaines causes suspectées. Néanmoins, les médecins sont certains qu'il s'agit d'un problème chimique dans le cerveau de l'individu. Le problème peut être déclenché par les facteurs suivants.
Il existe des preuves solides suggérant que si vous avez des personnes atteintes d’un trouble bipolaire dans votre famille, vous êtes plus susceptible d'en souffrir également. Cependant, même si c’est dans la famille, cela ne veut en aucun cas dire que vous le développerez à un moment donné.
C’est un cas légèrement différent si un parent a un trouble bipolaire. Les individus sont quatre à six fois plus susceptibles de développer un trouble bipolaire si l’un des parents en est atteint. Par conséquent, les scientifiques croient qu’il y a une composante héréditaire dans le développement de la maladie.
Il est possible que les structures cérébrales d’un individu soient liées au fait qu’ils développent ou non un trouble bipolaire. Certaines anomalies peuvent augmenter leur risque de trouble bipolaire.
Le trouble bipolaire semble affecter les hommes et les femmes légèrement différemment en raison des différences dans leur neurochimie. Les hommes et les femmes souffrent de trouble bipolaire, en nombre presque égal.
Les femmes sont généralement diagnostiquées plus tard dans leur vie que les hommes. Elles ont tendance à souffrir d'épisodes maniaques moins intenses et des périodes dépressives plus longues.
Les femmes peuvent également tomber dans ce que l’on appelle des "cycles rapides". Cela signifie qu'elles connaîtront au moins quatre épisodes maniaques et dépressifs en un an.
Il est également plus probable que les femmes aient d’autres pathologies en même temps, telles que l’obésité et l’anxiété. Au cours de leur vie, elles sont également plus susceptibles de développer un trouble lié à la consommation d’alcool.
Les hommes sont généralement diagnostiqués avec le trouble plus tôt dans la vie. Ils sont également susceptibles d’avoir des problèmes de toxicomanie.
Fait intéressant, les hommes éprouvent de plus longues périodes de manie et sont plus susceptibles de passer à l’acte pendant ces épisodes. Par exemple, ils pourraient dépenser tout leur argent ou éprouver des hallucinations extrêmes.
Alors que les femmes atteintes de trouble bipolaire sont plus susceptibles de demander de l’aide pour éviter le pire, ce n'est pas le cas pour les hommes. Plus d’hommes meurent de suicide avec un trouble bipolaire parce qu’ils ont moins tendance à avoir recours à des soins médicaux.
Il est difficile de voir si une personne a des symptômes bipolaires lors de l'adolescence parce qu’ils traversent tellement de variations d’humeurs de toute façon que c'est difficile à juger.
Les choses à surveiller sont les sautes d’humeur intenses, la toxicomanie, ne pas dormir mais ne montrer aucun signe de fatigue, avoir des comportements à risque et être plus sexuellement actif que d’habitude.
Pendant une période dépressive, ils auront des symptômes de dépression similaires à ceux des adultes. Ils peuvent ne pas manger beaucoup, ne pas dormir beaucoup, sembler profondément tristes, socialement inactifs et penser à la mort.
Malheureusement, il n’y a pas de remède miracle pour le trouble bipolaire, mais cela ne signifie pas qu’un individu ne peut pas être heureux s’il apprend à y faire face. Les médecins recommanderont d’abord des médicaments pour essayer de réguler les sautes d'humeur.
En plus des médicaments, la psychothérapie peut aider. Il y a eu de grands progrès avec la thérapie cognitivo-comportementale. Elle enseigne aux gens à comprendre leurs propres processus de pensée et à essayer de les changer rationnellement.
Le trouble bipolaire est difficile pour la personne qui en souffre et son entourage. La psychoéducation peut aider en informant tout le monde sur ce à quoi s’attendre au sujet du trouble et comment le gérer dans la vie quotidienne.
La thérapie interpersonnelle et de rythme social vise à aider les personnes atteintes de trouble bipolaire à créer une routine qui leur donne un équilibre pour contrebalancer les hauts et les bas de leurs humeurs.
Sources: (National Institute of Mental Health) (Healthline)
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