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Nous utilisons souvent les mots psychopathe et sociopathe comme de simples synonymes. En réalité, ces mots ne sont même pas scientifiques. En effet, les médecins ne diagnostiquent pas les personnes comme étant des psychopathes ou des sociopathes. Ils diagnostiquent plutôt une multitude de troubles, que nous avons ensuite tendance à résumer. Les psychopathes et les sociopathes ont en général beaucoup de caractéristiques similaires, l'une d'entre elles étant qu'ils ont tendance à avoir un sens déformé de ce qui est bien ou mal. D'un autre côté, il existe de nombreuses différences. Lesquelles ? Pour les découvrir, cliquez sur cette galerie suivante !
Les psychopathes n'ont pas de scrupules moraux à faire du mal à autrui, même s'ils en ont l'air en apparence.
Les sociopathes, eux, ont généralement une conscience et se sentent mal à l'aise de voler de l'argent, par exemple, bien qu'ils le fassent quand même.
Ils ont une chose en commun : le manque d'empathie. Tous deux voleront votre argent. Le sociopathe se sentira peut-être mal à l'aise, mais n'aura probablement pas l'empathie nécessaire pour le dissuader de le faire.
Les sociopathes affirment clairement qu'ils ne se soucient pas des autres membres de la société, tandis que les psychopathes font de leur mieux pour suivre les conventions sociales afin de "s'intégrer" au mieux.
Bien que les psychopathes fassent de leur mieux pour s'intégrer, ils font toujours preuve de froideur. Le psychopathe classique aura tendance à ne pas reconnaître la détresse des autres, même lorsqu'il en est la cause. Un sociopathe s'en apercevra, mais ne s'en souciera pas suffisamment pour ne pas se faire passer en premier.
Le sociopathe classique est généralement passé maître dans l'art de rationaliser ses propres actes répréhensibles. Le psychopathe, quant à lui, n'a pas à le faire, car il ne les reconnaît pas.
Les sociopathes sont sujets à des accès de colère et de rage et éprouvent des difficultés à maintenir leur vie professionnelle et familiale.
Les psychopathes ont des relations et n'ont pas de problèmes importants au travail, car ils sont passés maîtres dans l'art du déguisement. En effet, ils sont capables d'entretenir des relations, mais elles sont généralement superficielles.
Malgré ce que l'on peut penser, les psychopathes peuvent éprouver de l'affection pour d'autres personnes, mais ils peuvent le manifester de façon étrange.
Willem H.J. Martens affirme dans son célèbre article "The Hidden Suffering of the Psychopath" (traduit en français par "La souffrance cachée du psychopathe") que les psychopathes éprouvent beaucoup de douleur émotionnelle, souffrent de solitude et veulent être aimés comme tout le monde.
Aussi, la violence n'est pas inhérente aux psychopathes. Mais cela ne les empêche pas d'aller très loin pour obtenir ce qu'ils veulent, et c'est là que la violence entre en jeu.
La catégorisation commune selon laquelle les sociopathes sont fabriqués et les psychopathes sont nés est une simplification excessive. Toutefois, il est entendu que la psychopathie n'est qu'en partie génétique.
Il sera différent dans le sens où les zones qui contrôlent la régulation émotionnelle seront sous-développées, ce qui n'est généralement pas le cas pour les sociopathes.
Bien qu'elle ait prouvé que la psychopathie est un phénomène biologique, elle ne peut être dissociée du contexte de la société dans laquelle une personne vit.
Il faut savoir, par exemple, que si un psychopathe évolue dans des cercles sociaux qui promeuvent l'égalité, il fera de son mieux pour adhérer aux valeurs du groupe afin de s'intégrer en traitant les gens de manière équitable.
Il a également été prouvé que les psychopathes ont tendance à venir d'une famille instable et/ou d'une communauté encline à la violence.
Un autre facteur de risque important est le fait que les parents soient toxicomanes ou ne fournissent pas suffisamment de soins et d'attention.
Ils ont tendance à "abandonner" leur comportement antisocial plus tard dans la vie et deviennent capables de forger des relations solides et durables.
Le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) classe ces deux catégories (psychopathes et sociopathes) parmi les troubles de la personnalité antisociale.
Pour être diagnostiquée comme souffrant d'un trouble de la personnalité antisociale, la personne doit se valoriser par le pouvoir, le gain personnel ou le plaisir, être égocentrique et se fixer des objectifs basés sur la gratification personnelle, sans se soucier de la loi ou de l'éthique.
Le Manuel cité précédemment indique que les personnes souffrant d'un trouble de la personnalité antisociale ont tendance à ne pas respecter les engagements et les accords.
Ce type de comportement s'étend à tous les domaines de leur vie, et ce même dans les finances.
Ils ont du mal à faire des plans pour l'avenir, car ils pensent qu'ils peuvent résoudre n'importe quel problème au fur et à mesure qu'il se présente.
Autre point notable : ils sont souvent impliqués dans des bagarres ou des agressions. Ils mentent également souvent pour obtenir un avantage social (comme dire aux gens qu'ils sont des héros de guerre alors qu'ils n'ont jamais servi).
Le taux de troubles de la personnalité antisociale dans le grand public est estimé entre 0,2 % et 3,3 %.
Sources: (International Journal of Offender Therapy and Comparative Criminology)(Verywell Mind) (Biological Psychiatry)
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BIEN-ÊTRE Psychopathe
Nous utilisons souvent les mots psychopathe et sociopathe comme de simples synonymes. En réalité, ces mots ne sont même pas scientifiques. En effet, les médecins ne diagnostiquent pas les personnes comme étant des psychopathes ou des sociopathes. Ils diagnostiquent plutôt une multitude de troubles, que nous avons ensuite tendance à résumer. Les psychopathes et les sociopathes ont en général beaucoup de caractéristiques similaires, l'une d'entre elles étant qu'ils ont tendance à avoir un sens déformé de ce qui est bien ou mal. D'un autre côté, il existe de nombreuses différences. Lesquelles ? Pour les découvrir, cliquez sur cette galerie suivante !