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Une pandémie de solitude -

Suite à la pandémie de la COVID-19, beaucoup d'entre nous ont passé plus de temps seuls au cours des dernières années que pendant leur vie entière.

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Une pandémie de solitude -

Entre les confinements, la distanciation sociale et la généralisation du télétravail, nous sommes nombreux à avoir accepté de nous retrouver seuls pendant une durée jamais vue.

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Le retour à la normale -

Peut-être à votre grande surprise, lorsque les choses sont redevenues plus normales, vous avez eu plus de mal qu'avant à interagir normalement avec vos amis et votre famille.

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L'isolement et le cerveau -

Les recherches suggèrent que la solitude et l'isolement peuvent avoir un impact considérable sur notre cerveau. Une étude menée par des scientifiques allemands a été publiée en décembre 2019.

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L'étude allemande de 2019 -

L'étude a porté sur un groupe de neuf explorateurs polaires qui ont vécu dans une station de recherche en Antarctique pendant 14 mois.

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L'impact sur la mémoire -

Tout d'abord, l'étude a montré qu'en moyenne, la région du cerveau associée à la mémoire a rétréci d'environ 7 % au cours de l'expédition.

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L'impact sur l'intelligence -

Les explorateurs ont également obtenu de moins bons résultats à deux tests d'intelligence à la fin de l'expédition, l'un portant sur l'orientation spatial et l'autre sur l'attention sélective.

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Des conclusions encore à confirmer -

Les responsables de l'étude ont émis l'hypothèse que le déclin des fonctions cérébrales pouvait être attribué à l'isolement social prolongé et à la monotonie générale vécus par les explorateurs.

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L'impact sur les aptitudes sociales -

L'étude n'a pas mesuré les compétences sociales des participants, mais d'autres recherches ont montré que les membres des expéditions qui "passent l'hiver" en Antarctique sont plus dysfonctionnels sur le plan social au milieu de l'hiver.

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La COVID-19 et le cerveau -

La question de savoir comment les mesures prises pour enrayer la COVID-19 peuvent affecter nos compétences sociales est complexe et il est difficile d'y répondre.

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Solitude vs Aimer être seul.e - On peut être seul.e sans se sentir seul.e. On peut très bien aimer être seul.e par moment. La solitude devient problématique quand elle implique un sentiment d'isolement et un désir d'interaction sociale.

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Un phénomène bien documenté -

L'impact négatif que la solitude peut avoir sur nos compétences sociales est bien documenté. Tout d'abord, les recherches montrent que pour les personnes, la solitude peut rendre plus difficile l’interaction avec les autres.

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La solitude et les compétences sociales -

Par exemple, les personnes solitaires sont susceptibles de ressentir plus intensément les pressions sociales, comme le fait de dire quelque chose d'erroné, que les personnes qui ne sont pas solitaires.

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La solitude et les compétences sociales -

Elles sont plus susceptibles de se laisser influencer par des biais de confirmation et d'interpréter les paroles et les actions des autres de manière à renforcer leur propre vision négative.

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La solitude et les compétences sociales -

Les personnes souffrant de solitude sont également moins à même de réguler leurs propres pensées et sentiments, une compétence essentielle lorsqu'il s'agit de se conformer aux normes sociales.

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Le cercle vicieux de la solitude -

Cette situation contribue à ce que l'on appelle la "spirale de la solitude", dans laquelle l'isolement entraîne des émotions négatives telles que le manque d'estime de soi et le stress, qui incitent les gens à se replier davantage sur eux-mêmes.

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La solitude et les compétences sociales -

La solitude était traditionnellement considérée comme un bienfait. Les philosophes, les chefs religieux et les artistes ne tarissent pas d'éloges sur la solitude.

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Des preuves de plus en plus nombreuses -

Cependant, de plus en plus de preuves suggèrent que le repli sur soi n'est jamais bon, même s'il est choisi.

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Des preuves de plus en plus nombreuses -

Par exemple, une étude de 2014 a montré que les adolescents qui préfèrent passer du temps seuls auront tendance à être moins à l'aise socialement.

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L'importance de l'interaction sociale -

Il semble donc que l'interaction avec les autres soit importante si nous voulons maintenir nos compétences sociales. Et les recherches montrent que c'est particulièrement vrai pour les enfants.

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Chez les enfants -

Selon le psychologue et auteur Ty Tashiro, les jeunes ont besoin d'un contact direct pour "se familiariser avec la multitude de repères sociaux et d'attentes qui surgissent lorsque vous êtes dans une situation réelle".

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Chez les animaux -

En effet, de nombreuses recherches, dont la plupart concernent les animaux, montrent l'importance des contacts sociaux dans le développement du cerveau.

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Chez les animaux -

Par exemple, des études montrent que les rats élevés seuls ont un cerveau plus petit et que les poissons qui vivent habituellement en groupe mais qui sont élevés de façon isolée deviennent moins coopératifs.

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La recherche sur les êtres humains -

Dans une étude portant sur un groupe d'enfants portugais en primaire, ceux qui avaient un engagement social plus important ont vu leurs capacités sociales s'accroître.

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D'autres preuves -

Des recherches suggèrent également que les activités extrascolaires sont excellentes pour les compétences sociales et que le fait de grandir avec des frères et sœurs nous rend plus aptes à évoluer en société.

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Ne paniquez pas -

Mais attention, il peut quand même y avoir quelques avantages à la solitude !

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Les avantages de la solitude -

Selon Ty Tashiro, un peu de timidité sociale fait d'une personne un excellent compagnon, car elle doit réfléchir davantage aux sentiments d'une personne ou à la façon de réagir à une situation.

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Les avantages de la solitude -

Et selon Nigel Ansell, qui a vécu dans un isolement extrême pendant cinq ans, vivre dans l'isolement peut être un grand défi pour vous permettre de voir à quel point vous êtes réellement autonome.

Sources: (BBC)

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