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Brouillard persistant
- Bien qu’il soit extrêmement répandu, le brouillard cérébral reste un phénomène médical mal défini, sans critères de diagnostic bien établis. Ce n’est que récemment que les scientifiques ont commencé à en reconstituer les causes.
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1 / 30 Fotos
Après la maladie, l’ombre persiste
- Une part importante des personnes remises de la COVID-19 continue de souffrir de troubles cognitifs persistants, communément appelés brouillard cérébral. Difficultés de concentration, trous de mémoire, tâches quotidiennes devenues ardues : ces symptômes durables pèsent lourdement sur la qualité de vie après l’infection.
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2 / 30 Fotos
Un mal ancien sous les projecteurs
- Si la COVID-19 a braqué les projecteurs sur le terme "brouillard cérébral", ce dernier est loin d’être nouveau. Il est depuis longtemps connu chez les personnes atteintes de maladies chroniques comme la fibromyalgie, le lupus, le syndrome de fatigue chronique, ou encore comme effet secondaire de certains traitements, notamment la chimiothérapie.
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3 / 30 Fotos
Un poids mental constant
- Chez les patients souffrant de maladies chroniques, le brouillard cérébral figure souvent parmi les symptômes les plus éprouvants. Difficultés à se concentrer, confusion mentale, oublis répétés, ralentissement général de la pensée : ces troubles sapent le quotidien et compliquent les gestes les plus simples.
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4 / 30 Fotos
Une signature commune
- Quelle que soit la maladie sous-jacente, le brouillard cérébral se manifeste de façon étonnamment similaire. Les neuropsychologues observent un trio récurrent : pensée embrumée, mémoire défaillante et cognition ralentie.
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5 / 30 Fotos
Un terme flou, au sens propre
- Le "brouillard cérébral" ne possède pas de définition clinique précise et n’est pas reconnu comme un diagnostic à part entière. Il sert plutôt de terme fourre-tout pour désigner des troubles cognitifs liés à des pathologies très diverses — une imprécision qui complique à la fois le diagnostic et la prise en charge.
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6 / 30 Fotos
Quand le cerveau tourne au ralenti
- Pour les experts, le brouillard cérébral traduit un dysfonctionnement des fonctions cognitives essentielles. Il signale que le cerveau ne tourne pas à plein régime, même lorsque les examens médicaux classiques ne révèlent aucune anomalie apparente.
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7 / 30 Fotos
Quand la science ne suit pas
- Beaucoup de patients se sentent incompris lorsque les examens ne confirment pas leurs troubles cognitifs. Après une batterie de tests, nombreux sont ceux à qui l’on affirme que tout semble normal. Un décalage qui alimente la frustration et donne l’impression d’être ignoré, voire discrédité, par le corps médical.
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8 / 30 Fotos
Un biais qui freine la prise en charge
- Certains professionnels de santé ont tendance à réduire le brouillard cérébral à une cause purement psychologique. Ce réflexe, encore trop courant, touche en particulier les personnes atteintes de COVID longue ou de maladies chroniques, et retarde souvent l’accès à une prise en charge adaptée.
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9 / 30 Fotos
Vers une meilleure compréhension
- Les chercheurs s’accordent de plus en plus à penser que le brouillard cérébral résulte d’un ensemble de causes variables selon les individus et les pathologies. Ce consensus naissant pourrait enfin permettre d’élaborer des approches plus fines et mieux ciblées pour cerner et traiter ce trouble aux multiples visages.
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10 / 30 Fotos
Une piste inflammatoire
- L’une des hypothèses les plus étudiées aujourd’hui relie le brouillard cérébral à un phénomène de neuroinflammation. Des affections comme la COVID longue peuvent provoquer une réponse immunitaire excessive, qui se prolonge bien après la phase aiguë de la maladie et perturbe durablement le fonctionnement du cerveau.
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11 / 30 Fotos
Des traces dans le cerveau
- Des études indiquent que la COVID-19 pourrait activer des cellules immunitaires dans le cerveau et freiner la croissance neuronale. Résultat : un déclin cognitif associé à des altérations structurelles du cerveau, comme la réduction de la matière grise et blanche — autant de facteurs qui nourrissent un brouillard cérébral persistant.
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12 / 30 Fotos
Quand le système immunitaire se retourne contre le cerveau
- Dans certains cas, la COVID-19 déclenche la production d’auto-anticorps qui s’attaquent par erreur aux cellules saines du cerveau. Cette réaction auto-immune peut accentuer l’inflammation neurologique et contribuer à des troubles cognitifs durables chez les personnes en convalescence.
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13 / 30 Fotos
Le virus qui ne veut pas partir
- Les scientifiques pensent que des traces du virus pourraient persister dans le cerveau, maintenant le système immunitaire en alerte constante. Cette activité prolongée entretient une inflammation chronique, à l’origine de troubles cognitifs chez de nombreuses personnes atteintes de COVID longue.
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14 / 30 Fotos
Une barrière qui cède
- Une étude récente a révélé que de nombreux patients atteints de COVID longue souffrant de brouillard cérébral présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée. Cette barrière, censée protéger le cerveau des substances nocives, devient perméable et laisse passer des toxines, aggravant ainsi les troubles cognitifs.
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15 / 30 Fotos
Une brèche aux lourdes conséquences
- Lorsque la barrière hémato-encéphalique devient perméable, elle laisse infiltrer des agents nocifs dans le cerveau. Cette intrusion peut déclencher une inflammation, perturber le métabolisme cérébral et entretenir les symptômes du brouillard cérébral dans la durée.
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16 / 30 Fotos
La piste hormonale
- Les fluctuations hormonales, comme celles observées lors de la ménopause, sont liées à une réduction du volume de certaines régions cérébrales et à un déclin des performances cognitives. Ces bouleversements, encore peu étudiés, pourraient jouer un rôle clé dans l’apparition du brouillard cérébral.
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17 / 30 Fotos
Le rôle de la thyroïde
- Chez les personnes atteintes d’hypothyroïdie, un déficit en hormones thyroïdiennes est associé à une diminution du volume cérébral, notamment au niveau de l’hippocampe — une zone cruciale pour la mémoire et la pensée.
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18 / 30 Fotos
Quand le traumatisme brouille l’esprit
- Les symptômes du brouillard cérébral sont également fréquents après un traumatisme crânien. Dans ces cas, on observe souvent un faible taux d’hormone de croissance, ce qui perturbe le bon fonctionnement du cerveau et provoque des troubles cognitifs similaires à ceux observés dans la COVID longue ou d’autres pathologies.
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19 / 30 Fotos
L’intestin, cet autre cerveau
- Fait étonnant : le microbiote intestinal pourrait lui aussi jouer un rôle dans le brouillard cérébral. Certaines études établissent un lien entre troubles digestifs et confusion mentale, suggérant que des déséquilibres microbiens favoriseraient une inflammation généralisée susceptible d’altérer la santé du cerveau.
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20 / 30 Fotos
La piste intestinale dans la COVID longue
- Les chercheurs soupçonnent que la connexion entre l’intestin et le cerveau pourrait aussi intervenir dans le brouillard cérébral lié à la COVID longue. Des perturbations du microbiote pourraient favoriser l’inflammation et modifier la structure cérébrale, bien que cette hypothèse demande encore à être confirmée par des travaux approfondis.
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21 / 30 Fotos
Les bons réflexes avant tout
- Les spécialistes conseillent de commencer par agir sur l’hygiène de vie : activité physique, alimentation équilibrée et sommeil de qualité. Ces piliers de la santé cérébrale peuvent suffire à atténuer les formes légères de brouillard mental.
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22 / 30 Fotos
Quand consulter
- Un brouillard cérébral persistant ou sévère doit inciter à consulter un médecin. Celui-ci pourra écarter des causes réversibles, comme une apnée du sommeil ou des carences nutritionnelles, et rechercher d’éventuels signes d’inflammation ou de maladies neurodégénératives.
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23 / 30 Fotos
Rééduquer l’esprit
- La thérapie de rééducation cognitive peut s’avérer précieuse pour les patients présentant des troubles cognitifs marqués. En ciblant les fonctions cérébrales les plus affaiblies, elle agit comme une forme de gymnastique mentale, visant à renforcer les capacités et améliorer les performances globales du cerveau.
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24 / 30 Fotos
Des pistes médicamenteuses
- Certains patients — notamment ceux touchés par le brouillard cérébral après une chimiothérapie — disent ressentir une amélioration grâce à des traitements utilisés contre le TDAH. Ces médicaments pourraient aider à retrouver concentration et attention, même si leur efficacité globale reste à confirmer par la recherche.
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25 / 30 Fotos
Des traitements à l’essai
- Des antihistaminiques et des médicaments comme la famotidine, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires, font actuellement l’objet d’études pour leur potentiel contre le brouillard cérébral. Les premiers résultats sont encourageants, notamment en ce qui concerne la réduction de l’inflammation liée à la COVID longue.
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26 / 30 Fotos
Une thérapie venue du système immunitaire
- Les médecins explorent aussi la piste des immunoglobulines intraveineuses (IVIg) comme traitement potentiel. Cette méthode, couramment utilisée contre les maladies auto-immunes, consiste à perfuser des anticorps provenant de donneurs pour calmer une réponse immunitaire excessive et protéger les cellules du cerveau contre d’éventuels dommages.
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27 / 30 Fotos
Réorienter le système immunitaire
- Des chercheurs s’intéressent également aux inhibiteurs de points de contrôle, utilisés en immunothérapie contre le cancer, comme traitement possible de la COVID longue. Ces médicaments pourraient contribuer à rééquilibrer la réponse immunitaire et à atténuer la neuroinflammation soupçonnée d’être à l’origine du brouillard cérébral.
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28 / 30 Fotos
Un trouble bien réel
- Derrière son appellation vague, le brouillard cérébral est une réalité bien concrète et profondément invalidante pour ceux qui en souffrent. Loin de le minimiser, chercheurs et médecins commencent à le considérer comme une clé d’accès précieuse à des dysfonctionnements neurologiques plus larges, qu’il deviendra peut-être possible de mieux traiter à l’avenir. Sources: (National Geographic) (News-Medical) Découvrez aussi : L'impact dévastateur du cancer du cerveau : ce qu'il faut savoir
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Brouillard persistant
- Bien qu’il soit extrêmement répandu, le brouillard cérébral reste un phénomène médical mal défini, sans critères de diagnostic bien établis. Ce n’est que récemment que les scientifiques ont commencé à en reconstituer les causes.
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Après la maladie, l’ombre persiste
- Une part importante des personnes remises de la COVID-19 continue de souffrir de troubles cognitifs persistants, communément appelés brouillard cérébral. Difficultés de concentration, trous de mémoire, tâches quotidiennes devenues ardues : ces symptômes durables pèsent lourdement sur la qualité de vie après l’infection.
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Un mal ancien sous les projecteurs
- Si la COVID-19 a braqué les projecteurs sur le terme "brouillard cérébral", ce dernier est loin d’être nouveau. Il est depuis longtemps connu chez les personnes atteintes de maladies chroniques comme la fibromyalgie, le lupus, le syndrome de fatigue chronique, ou encore comme effet secondaire de certains traitements, notamment la chimiothérapie.
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Un poids mental constant
- Chez les patients souffrant de maladies chroniques, le brouillard cérébral figure souvent parmi les symptômes les plus éprouvants. Difficultés à se concentrer, confusion mentale, oublis répétés, ralentissement général de la pensée : ces troubles sapent le quotidien et compliquent les gestes les plus simples.
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Une signature commune
- Quelle que soit la maladie sous-jacente, le brouillard cérébral se manifeste de façon étonnamment similaire. Les neuropsychologues observent un trio récurrent : pensée embrumée, mémoire défaillante et cognition ralentie.
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Un terme flou, au sens propre
- Le "brouillard cérébral" ne possède pas de définition clinique précise et n’est pas reconnu comme un diagnostic à part entière. Il sert plutôt de terme fourre-tout pour désigner des troubles cognitifs liés à des pathologies très diverses — une imprécision qui complique à la fois le diagnostic et la prise en charge.
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Quand le cerveau tourne au ralenti
- Pour les experts, le brouillard cérébral traduit un dysfonctionnement des fonctions cognitives essentielles. Il signale que le cerveau ne tourne pas à plein régime, même lorsque les examens médicaux classiques ne révèlent aucune anomalie apparente.
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7 / 30 Fotos
Quand la science ne suit pas
- Beaucoup de patients se sentent incompris lorsque les examens ne confirment pas leurs troubles cognitifs. Après une batterie de tests, nombreux sont ceux à qui l’on affirme que tout semble normal. Un décalage qui alimente la frustration et donne l’impression d’être ignoré, voire discrédité, par le corps médical.
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8 / 30 Fotos
Un biais qui freine la prise en charge
- Certains professionnels de santé ont tendance à réduire le brouillard cérébral à une cause purement psychologique. Ce réflexe, encore trop courant, touche en particulier les personnes atteintes de COVID longue ou de maladies chroniques, et retarde souvent l’accès à une prise en charge adaptée.
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9 / 30 Fotos
Vers une meilleure compréhension
- Les chercheurs s’accordent de plus en plus à penser que le brouillard cérébral résulte d’un ensemble de causes variables selon les individus et les pathologies. Ce consensus naissant pourrait enfin permettre d’élaborer des approches plus fines et mieux ciblées pour cerner et traiter ce trouble aux multiples visages.
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Une piste inflammatoire
- L’une des hypothèses les plus étudiées aujourd’hui relie le brouillard cérébral à un phénomène de neuroinflammation. Des affections comme la COVID longue peuvent provoquer une réponse immunitaire excessive, qui se prolonge bien après la phase aiguë de la maladie et perturbe durablement le fonctionnement du cerveau.
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Des traces dans le cerveau
- Des études indiquent que la COVID-19 pourrait activer des cellules immunitaires dans le cerveau et freiner la croissance neuronale. Résultat : un déclin cognitif associé à des altérations structurelles du cerveau, comme la réduction de la matière grise et blanche — autant de facteurs qui nourrissent un brouillard cérébral persistant.
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Quand le système immunitaire se retourne contre le cerveau
- Dans certains cas, la COVID-19 déclenche la production d’auto-anticorps qui s’attaquent par erreur aux cellules saines du cerveau. Cette réaction auto-immune peut accentuer l’inflammation neurologique et contribuer à des troubles cognitifs durables chez les personnes en convalescence.
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Le virus qui ne veut pas partir
- Les scientifiques pensent que des traces du virus pourraient persister dans le cerveau, maintenant le système immunitaire en alerte constante. Cette activité prolongée entretient une inflammation chronique, à l’origine de troubles cognitifs chez de nombreuses personnes atteintes de COVID longue.
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Une barrière qui cède
- Une étude récente a révélé que de nombreux patients atteints de COVID longue souffrant de brouillard cérébral présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée. Cette barrière, censée protéger le cerveau des substances nocives, devient perméable et laisse passer des toxines, aggravant ainsi les troubles cognitifs.
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Une brèche aux lourdes conséquences
- Lorsque la barrière hémato-encéphalique devient perméable, elle laisse infiltrer des agents nocifs dans le cerveau. Cette intrusion peut déclencher une inflammation, perturber le métabolisme cérébral et entretenir les symptômes du brouillard cérébral dans la durée.
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La piste hormonale
- Les fluctuations hormonales, comme celles observées lors de la ménopause, sont liées à une réduction du volume de certaines régions cérébrales et à un déclin des performances cognitives. Ces bouleversements, encore peu étudiés, pourraient jouer un rôle clé dans l’apparition du brouillard cérébral.
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Le rôle de la thyroïde
- Chez les personnes atteintes d’hypothyroïdie, un déficit en hormones thyroïdiennes est associé à une diminution du volume cérébral, notamment au niveau de l’hippocampe — une zone cruciale pour la mémoire et la pensée.
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Quand le traumatisme brouille l’esprit
- Les symptômes du brouillard cérébral sont également fréquents après un traumatisme crânien. Dans ces cas, on observe souvent un faible taux d’hormone de croissance, ce qui perturbe le bon fonctionnement du cerveau et provoque des troubles cognitifs similaires à ceux observés dans la COVID longue ou d’autres pathologies.
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L’intestin, cet autre cerveau
- Fait étonnant : le microbiote intestinal pourrait lui aussi jouer un rôle dans le brouillard cérébral. Certaines études établissent un lien entre troubles digestifs et confusion mentale, suggérant que des déséquilibres microbiens favoriseraient une inflammation généralisée susceptible d’altérer la santé du cerveau.
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La piste intestinale dans la COVID longue
- Les chercheurs soupçonnent que la connexion entre l’intestin et le cerveau pourrait aussi intervenir dans le brouillard cérébral lié à la COVID longue. Des perturbations du microbiote pourraient favoriser l’inflammation et modifier la structure cérébrale, bien que cette hypothèse demande encore à être confirmée par des travaux approfondis.
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Les bons réflexes avant tout
- Les spécialistes conseillent de commencer par agir sur l’hygiène de vie : activité physique, alimentation équilibrée et sommeil de qualité. Ces piliers de la santé cérébrale peuvent suffire à atténuer les formes légères de brouillard mental.
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22 / 30 Fotos
Quand consulter
- Un brouillard cérébral persistant ou sévère doit inciter à consulter un médecin. Celui-ci pourra écarter des causes réversibles, comme une apnée du sommeil ou des carences nutritionnelles, et rechercher d’éventuels signes d’inflammation ou de maladies neurodégénératives.
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23 / 30 Fotos
Rééduquer l’esprit
- La thérapie de rééducation cognitive peut s’avérer précieuse pour les patients présentant des troubles cognitifs marqués. En ciblant les fonctions cérébrales les plus affaiblies, elle agit comme une forme de gymnastique mentale, visant à renforcer les capacités et améliorer les performances globales du cerveau.
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24 / 30 Fotos
Des pistes médicamenteuses
- Certains patients — notamment ceux touchés par le brouillard cérébral après une chimiothérapie — disent ressentir une amélioration grâce à des traitements utilisés contre le TDAH. Ces médicaments pourraient aider à retrouver concentration et attention, même si leur efficacité globale reste à confirmer par la recherche.
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Des traitements à l’essai
- Des antihistaminiques et des médicaments comme la famotidine, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires, font actuellement l’objet d’études pour leur potentiel contre le brouillard cérébral. Les premiers résultats sont encourageants, notamment en ce qui concerne la réduction de l’inflammation liée à la COVID longue.
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26 / 30 Fotos
Une thérapie venue du système immunitaire
- Les médecins explorent aussi la piste des immunoglobulines intraveineuses (IVIg) comme traitement potentiel. Cette méthode, couramment utilisée contre les maladies auto-immunes, consiste à perfuser des anticorps provenant de donneurs pour calmer une réponse immunitaire excessive et protéger les cellules du cerveau contre d’éventuels dommages.
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27 / 30 Fotos
Réorienter le système immunitaire
- Des chercheurs s’intéressent également aux inhibiteurs de points de contrôle, utilisés en immunothérapie contre le cancer, comme traitement possible de la COVID longue. Ces médicaments pourraient contribuer à rééquilibrer la réponse immunitaire et à atténuer la neuroinflammation soupçonnée d’être à l’origine du brouillard cérébral.
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Un trouble bien réel
- Derrière son appellation vague, le brouillard cérébral est une réalité bien concrète et profondément invalidante pour ceux qui en souffrent. Loin de le minimiser, chercheurs et médecins commencent à le considérer comme une clé d’accès précieuse à des dysfonctionnements neurologiques plus larges, qu’il deviendra peut-être possible de mieux traiter à l’avenir. Sources: (National Geographic) (News-Medical) Découvrez aussi : L'impact dévastateur du cancer du cerveau : ce qu'il faut savoir
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Brouillard cérébral : quand l'esprit décroche et que la science cherche encore
Un trouble diffus, souvent ignoré, qui perturbe le quotidien de millions de personnes
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Ça commence discrètement — une pensée qui s’échappe en plein milieu d’une phrase, une pièce où l’on entre sans se souvenir pourquoi, ou encore ce paragraphe que l’on relit trois fois sans en comprendre une ligne. Vous n’êtes ni épuisé, ni particulièrement distrait, et pourtant, votre esprit avance comme englué dans la ouate.
Pour des millions de personnes, ce flou mental n’est pas un incident isolé. C’est une lutte quotidienne, que l’on appelle le brouillard cérébral. Autrefois mentionné presque à la dérobée dans les forums de patients et les groupes de soutien, ce phénomène s’est hissé au rang de sujet d’étude, notamment depuis l’apparition de la COVID-19.
Mais qu’est-ce que le brouillard cérébral, au juste ? D’où vient-il, et pourquoi se manifeste-t-il de façon si variable d’une personne à l’autre ? Entre dérèglements immunitaires et mystères du microbiote, cette galerie vous invite à découvrir les mécanismes — encore largement méconnus — de ce trouble aussi diffus que déroutant.
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