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Comte d'Évreux
- Il y a 300 ans au moins, le palais était construit pour le comte d’Évreux, Louis-Henri de La Tour d’Auvergne, le lieutenant-général des armées de Louis XV.
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Antoine Crozat
- Bien qu’aisé, le comte d’Évreux a surtout pu compter sur la fortune de son beau-père, Antoine Crozat, marchand d’esclaves, qui était l’homme le plus riche de France au 18e siècle.
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Les grands travaux commencent
- C’est alors que les travaux commencent en 1718 et c’est l’architecte Armand-Claude Mollet, futur architecte de Louis XV, qui est en charge de la construction. Le chantier s’achèvera en 1722.
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Habité par plusieurs personnalités
- Avant de devenir la résidence du Président de la République, l’Élysée a été habité par de nombreuses personnalités historiques et a eu plusieurs fonctions.
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Madame de Pompadour
- Tout d’abord, avant de s’appeler palais de l’Élysée, il s’agissait de l’hôtel d’Évreux. En 1753, il sera habité par madame de Pompadour, la favorite de Louis XV. C’est d’ailleurs parce que la favorite du roi y habitait que la demeure fut un temps surnommée "la maison de la p-tain du roi".
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Bathilde d'Orléans
- En 1787, Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon et princesse de Condé, habite le petit palais, qui aura très vite une répulsion de lieu occulte.
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Sciences occultes
- En effet, Bathilde d’Orléans s’éloigne de la foi chrétienne pour s’adonner aux sciences occultes et au mysticisme. Alors que les salons étaient une mode à cette époque, on y croise différents adeptes des sciences occultes aux pratiques et croyances bizarroïdes.
© Shutterstock
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Sciences occultes
- Comme le relate Le Soleil Numérique, on y trouve un cher monsieur Mesmer, qui dit avoir découvert le "magnétisme animal" et qui joue les guérisseurs.
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Sciences occultes
- Toujours selon le même magazine, on y trouve aussi Suzanne Labrousse, qui prophétise une sanglante révolution, on vous laisse deviner laquelle !
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Sciences occultes
- Bathilde d’Orléans était connue pour son intérêt pour les sciences occultes et autres prophéties. C’est donc tout naturellement que sa demeure est devenue un bastion du mysticisme. D’ailleurs, c’est aussi elle qui a pour la première fois baptisé l’hôtel "Elysée", plus particulièrement "Elysée-Bourbon".
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Baronne d’Oberkirch
- Francisco Javier Ramón Solans, dans son ouvrage "Le mesmérisme à la rencontre de la prophétie. Le cercle de la duchesse de Bourbon", rappelle comment la Baronne d’Oberkirch (photo) décrivait "l’esprit ouvert de la duchesse ainsi que l’ambiance de liberté qui règne dans son salon : 'Elle s’est occupée des hypothèses de Lavater et des découvertes mesmériennes; en tout, c’est un esprit inquiet et chercheur.' "
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Entre magnétisme et prophéties
- La baronne écrit dans ses mémoires: "Elle veut savoir, et elle a peu la patience d’apprendre. Elle n’est point exclusive et n’a pas de parti pris en affection. Elle s’attache souvent à des gens de goût, de principes et d’habitudes fort opposées. Elle vit au milieu de tout cela, et laisse à chacun son opinion en réservant la sienne. La duchesse de Bourbon 'croyait non-seulement au magnétisme, mais à la sympathie et aux pressentiments' "
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Période de la Terreur
- Après la Révolution, le palais aura plusieurs autres fonctions. Sous la Terreur, il servit d'imprimerie nationale, avec des machines vissées sur le parquet, avant de devenir une salle de vente aux enchères et même, une salle de bal.
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Nouveaux propriétaires
- Comme l'explique Le Point, les nouveaux propriétaires des lieux, les Hovyn, des Belges s'étant enrichis lors de la Révolution, voient le potentiel des jardins, alors ouverts au public, et décident de transformer le domaine en espace de jeux: salle des fêtes géantes avec attractions, concerts et bals payants.
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Entreprise lucrative
- C’est alors que pour pour 3 livres l'entrée, une belle somme pour l'époque, on pouvait déambuler dans les jardins, danser la valse sur le tout nouveau parquet, jouer à la roulette, manger une glace ou boire un café, ou encore assister а des spectacles de marionnettes. (photo d'illustration)
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Difficultés financières
- Mais malgré les activités pour rentabiliser le palais, les Hovyn n’y voient plus là une entreprise lucrative. Il faut donc se diversifier et trouver de quoi payer les factures rapidement.
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Libertinage ?
- C’est alors que le lieu jadis habité par comtes et ducs devient un haut lieu de rencontres en tout genre, mais surtout de dragues, voire même de libertinage. (Photo d'illustration)
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Alternatives
- Toujours selon Le Point, les Hovyn décident de "proposer des cycles de conférences, avec abonnement préférentiels pour ces dames, histoire de faire venir les messieurs." Pour le prix (300 livres par an, une belle somme), il est possible d'accéder à la bibliothèque ou encore de "flirter dans les salons et les jardins sans être inquiété, tout en parlant littérature."
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Chambres à louer
- Les entrepreneurs belges ne s’arrêtent pas là, car de la dragouille aux jardins il est possible de passer à la vitesse supérieure en louant les chambres du petit palais avec, attention, room service ! Les bals masqués, à son apogée à l’époque, étaient souvent l’occasion pour quelques amants de se retrouver en toute discrétion.
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Rappel à l'ordre
- Cependant, le Directoire ne voit pas ce lieu de débauche d'un bon oeil et rappelle à l’ordre les Hovyn, dont la fille ne réussira pas à sauver les finances du palais. L’immeuble sera donc transformé en appartements avant d’avoir une nouvelle hôte: Caroline Murat, soeur de Napoléon Bonaparte. Elle transforme l’édifice avec son mari, le maréchal de France Joachim Murat, et ils y résideront jusqu’en 1809, avant de le céder à l’Empereur.
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Napoléon Bonaparte
- Napoléon Bonaparte prendre ensuite ses quartiers dans le palais, surnommé désormais "Élysée-Bonaparte". Pour François d’Orcival, dont les propos sont repris dans France Culture: "1809 est une année clé, puisque l’Élysée d’une certaine façon entre à ce moment-là dans le domaine public, dans le domaine de l’État, pour ne plus le quitter par la suite. La présence de Napoléon à l’Élysée, est une présence importante à ce qu’elle lui apporte une figure majeure du pouvoir."
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Louis-Napoléon
- Louis-Napoléon sera la dernier empereur à habiter l’Élysée-Bonaparte, puisqu’à la fin de l’Empire a lieu l’instauration de la IIIe République. Le premier président de la IIIe République, Adolphe Thiers, n’y résidera que très brièvement.
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Charles de Gaulle
- Il faudra attendre Charles de Gaulle, aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, pour que l’Élysée soit établi comme lieu de pouvoir. Pour preuve, le 22 janvier 1963, Charles de Gaulle et Konrad Adenauer (gauche) signent le "traité Élysée", traité scellant la réconciliation franco-allemande, dans le Salon Murat.
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"L'Élysée"
- François d’Orcival poursuit : "Jamais l'Élysée, jamais le nom Élysée n’avait été ainsi utilisé jusque-là ! C’est certainement un des tous premiers signes forts de la remontée du président de la République dans le palais, au sommet de la hiérarchie gouvernementale."
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Siège de la présidence
- L’Élysée est désormais le centre décisionnel de France, le pouvoir exécutif s’y installe pour de bon, avec, en son sein, 900 personnes qui travaillent sur place.
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Le budget ?
- Une question se pose. Combien coûte le maintient du palais de l’Élysée? Autant de personnel, de pièces et d’obligations à entretenir doivent certainement impliquer des sommes faramineuses.
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Augmentation en 2020
- En 2020, le budget de l’Élysée a explosé selon plusieurs articles, dont celui de Politis, sorti le 7 janvier 2020, qui s’indignait d’une augmentation des dépenses de l’État en pleine pandémie. Comme Vanity Fair le réitère, le palais présidentiel a au total passé une commande de fleurs au prix de 600 000 euros. Plus être plus précis, cette somme correspond à 400 000 euros de fleurs coupées, 32 000 de feuillages, 20 000 de plantes vertes et 20 000 d’orchidées.
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Coût des fleurs
- À titre de comparaison, Vanity Fair rappelle que les précédents gouvernements avaient quant à eux baissé la facture pour les ornements floraux. Par exemple, 450 000 euros sous Jacques Chirac, 144 000 sous Nicolas Sarkozy (2011) et 134 000 sous François Hollande (2015).
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Facture salée
- Cette augmentation du budget est cependant à mettre en perspective, car l’Élysée a subi des travaux au cours de l’année 2020. Le coût de la rénovation du salon doré s'était élevé à 930 000 euros. À cela, il faut aussi rappeler que même si le budget avait déjà augmenté les deux premières années du mandat d’Emmanuel Macron, il a diminué de 4,4% en 2019, la facture s’élevant à 105 millions d’euros.
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Élysée
- En 2018, Franceinfo révélait que la masse salariale est la principale dépense de l'Élysée (67,9 millions d'euros). Le salaire net mensuel du chef de l'État s'élève à 13 884,73 € et le coût des déplacements du président représentaient 17,68 millions d'euros. Concernant Brigitte Macron, Franceinfo explique qu'elle dispose de deux collaborateurs et deux secrétaires, qui représentent un coût annuel de 278 750 €, ce qui est "moins que Valérie Trierweiler en 2013 avec 396 900 €", comme le précise Guillaume Daret. Découvrez aussi: Emmanuel Macron : un président au cœur des débats
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Comte d'Évreux
- Il y a 300 ans au moins, le palais était construit pour le comte d’Évreux, Louis-Henri de La Tour d’Auvergne, le lieutenant-général des armées de Louis XV.
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Antoine Crozat
- Bien qu’aisé, le comte d’Évreux a surtout pu compter sur la fortune de son beau-père, Antoine Crozat, marchand d’esclaves, qui était l’homme le plus riche de France au 18e siècle.
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Les grands travaux commencent
- C’est alors que les travaux commencent en 1718 et c’est l’architecte Armand-Claude Mollet, futur architecte de Louis XV, qui est en charge de la construction. Le chantier s’achèvera en 1722.
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Habité par plusieurs personnalités
- Avant de devenir la résidence du Président de la République, l’Élysée a été habité par de nombreuses personnalités historiques et a eu plusieurs fonctions.
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Madame de Pompadour
- Tout d’abord, avant de s’appeler palais de l’Élysée, il s’agissait de l’hôtel d’Évreux. En 1753, il sera habité par madame de Pompadour, la favorite de Louis XV. C’est d’ailleurs parce que la favorite du roi y habitait que la demeure fut un temps surnommée "la maison de la p-tain du roi".
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Bathilde d'Orléans
- En 1787, Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon et princesse de Condé, habite le petit palais, qui aura très vite une répulsion de lieu occulte.
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Sciences occultes
- En effet, Bathilde d’Orléans s’éloigne de la foi chrétienne pour s’adonner aux sciences occultes et au mysticisme. Alors que les salons étaient une mode à cette époque, on y croise différents adeptes des sciences occultes aux pratiques et croyances bizarroïdes.
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Sciences occultes
- Comme le relate Le Soleil Numérique, on y trouve un cher monsieur Mesmer, qui dit avoir découvert le "magnétisme animal" et qui joue les guérisseurs.
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Sciences occultes
- Toujours selon le même magazine, on y trouve aussi Suzanne Labrousse, qui prophétise une sanglante révolution, on vous laisse deviner laquelle !
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Sciences occultes
- Bathilde d’Orléans était connue pour son intérêt pour les sciences occultes et autres prophéties. C’est donc tout naturellement que sa demeure est devenue un bastion du mysticisme. D’ailleurs, c’est aussi elle qui a pour la première fois baptisé l’hôtel "Elysée", plus particulièrement "Elysée-Bourbon".
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Baronne d’Oberkirch
- Francisco Javier Ramón Solans, dans son ouvrage "Le mesmérisme à la rencontre de la prophétie. Le cercle de la duchesse de Bourbon", rappelle comment la Baronne d’Oberkirch (photo) décrivait "l’esprit ouvert de la duchesse ainsi que l’ambiance de liberté qui règne dans son salon : 'Elle s’est occupée des hypothèses de Lavater et des découvertes mesmériennes; en tout, c’est un esprit inquiet et chercheur.' "
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Entre magnétisme et prophéties
- La baronne écrit dans ses mémoires: "Elle veut savoir, et elle a peu la patience d’apprendre. Elle n’est point exclusive et n’a pas de parti pris en affection. Elle s’attache souvent à des gens de goût, de principes et d’habitudes fort opposées. Elle vit au milieu de tout cela, et laisse à chacun son opinion en réservant la sienne. La duchesse de Bourbon 'croyait non-seulement au magnétisme, mais à la sympathie et aux pressentiments' "
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Période de la Terreur
- Après la Révolution, le palais aura plusieurs autres fonctions. Sous la Terreur, il servit d'imprimerie nationale, avec des machines vissées sur le parquet, avant de devenir une salle de vente aux enchères et même, une salle de bal.
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Nouveaux propriétaires
- Comme l'explique Le Point, les nouveaux propriétaires des lieux, les Hovyn, des Belges s'étant enrichis lors de la Révolution, voient le potentiel des jardins, alors ouverts au public, et décident de transformer le domaine en espace de jeux: salle des fêtes géantes avec attractions, concerts et bals payants.
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14 / 31 Fotos
Entreprise lucrative
- C’est alors que pour pour 3 livres l'entrée, une belle somme pour l'époque, on pouvait déambuler dans les jardins, danser la valse sur le tout nouveau parquet, jouer à la roulette, manger une glace ou boire un café, ou encore assister а des spectacles de marionnettes. (photo d'illustration)
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Difficultés financières
- Mais malgré les activités pour rentabiliser le palais, les Hovyn n’y voient plus là une entreprise lucrative. Il faut donc se diversifier et trouver de quoi payer les factures rapidement.
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Libertinage ?
- C’est alors que le lieu jadis habité par comtes et ducs devient un haut lieu de rencontres en tout genre, mais surtout de dragues, voire même de libertinage. (Photo d'illustration)
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Alternatives
- Toujours selon Le Point, les Hovyn décident de "proposer des cycles de conférences, avec abonnement préférentiels pour ces dames, histoire de faire venir les messieurs." Pour le prix (300 livres par an, une belle somme), il est possible d'accéder à la bibliothèque ou encore de "flirter dans les salons et les jardins sans être inquiété, tout en parlant littérature."
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Chambres à louer
- Les entrepreneurs belges ne s’arrêtent pas là, car de la dragouille aux jardins il est possible de passer à la vitesse supérieure en louant les chambres du petit palais avec, attention, room service ! Les bals masqués, à son apogée à l’époque, étaient souvent l’occasion pour quelques amants de se retrouver en toute discrétion.
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Rappel à l'ordre
- Cependant, le Directoire ne voit pas ce lieu de débauche d'un bon oeil et rappelle à l’ordre les Hovyn, dont la fille ne réussira pas à sauver les finances du palais. L’immeuble sera donc transformé en appartements avant d’avoir une nouvelle hôte: Caroline Murat, soeur de Napoléon Bonaparte. Elle transforme l’édifice avec son mari, le maréchal de France Joachim Murat, et ils y résideront jusqu’en 1809, avant de le céder à l’Empereur.
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Napoléon Bonaparte
- Napoléon Bonaparte prendre ensuite ses quartiers dans le palais, surnommé désormais "Élysée-Bonaparte". Pour François d’Orcival, dont les propos sont repris dans France Culture: "1809 est une année clé, puisque l’Élysée d’une certaine façon entre à ce moment-là dans le domaine public, dans le domaine de l’État, pour ne plus le quitter par la suite. La présence de Napoléon à l’Élysée, est une présence importante à ce qu’elle lui apporte une figure majeure du pouvoir."
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Louis-Napoléon
- Louis-Napoléon sera la dernier empereur à habiter l’Élysée-Bonaparte, puisqu’à la fin de l’Empire a lieu l’instauration de la IIIe République. Le premier président de la IIIe République, Adolphe Thiers, n’y résidera que très brièvement.
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Charles de Gaulle
- Il faudra attendre Charles de Gaulle, aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, pour que l’Élysée soit établi comme lieu de pouvoir. Pour preuve, le 22 janvier 1963, Charles de Gaulle et Konrad Adenauer (gauche) signent le "traité Élysée", traité scellant la réconciliation franco-allemande, dans le Salon Murat.
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"L'Élysée"
- François d’Orcival poursuit : "Jamais l'Élysée, jamais le nom Élysée n’avait été ainsi utilisé jusque-là ! C’est certainement un des tous premiers signes forts de la remontée du président de la République dans le palais, au sommet de la hiérarchie gouvernementale."
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Siège de la présidence
- L’Élysée est désormais le centre décisionnel de France, le pouvoir exécutif s’y installe pour de bon, avec, en son sein, 900 personnes qui travaillent sur place.
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Le budget ?
- Une question se pose. Combien coûte le maintient du palais de l’Élysée? Autant de personnel, de pièces et d’obligations à entretenir doivent certainement impliquer des sommes faramineuses.
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Augmentation en 2020
- En 2020, le budget de l’Élysée a explosé selon plusieurs articles, dont celui de Politis, sorti le 7 janvier 2020, qui s’indignait d’une augmentation des dépenses de l’État en pleine pandémie. Comme Vanity Fair le réitère, le palais présidentiel a au total passé une commande de fleurs au prix de 600 000 euros. Plus être plus précis, cette somme correspond à 400 000 euros de fleurs coupées, 32 000 de feuillages, 20 000 de plantes vertes et 20 000 d’orchidées.
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Coût des fleurs
- À titre de comparaison, Vanity Fair rappelle que les précédents gouvernements avaient quant à eux baissé la facture pour les ornements floraux. Par exemple, 450 000 euros sous Jacques Chirac, 144 000 sous Nicolas Sarkozy (2011) et 134 000 sous François Hollande (2015).
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Facture salée
- Cette augmentation du budget est cependant à mettre en perspective, car l’Élysée a subi des travaux au cours de l’année 2020. Le coût de la rénovation du salon doré s'était élevé à 930 000 euros. À cela, il faut aussi rappeler que même si le budget avait déjà augmenté les deux premières années du mandat d’Emmanuel Macron, il a diminué de 4,4% en 2019, la facture s’élevant à 105 millions d’euros.
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Élysée
- En 2018, Franceinfo révélait que la masse salariale est la principale dépense de l'Élysée (67,9 millions d'euros). Le salaire net mensuel du chef de l'État s'élève à 13 884,73 € et le coût des déplacements du président représentaient 17,68 millions d'euros. Concernant Brigitte Macron, Franceinfo explique qu'elle dispose de deux collaborateurs et deux secrétaires, qui représentent un coût annuel de 278 750 €, ce qui est "moins que Valérie Trierweiler en 2013 avec 396 900 €", comme le précise Guillaume Daret. Découvrez aussi: Emmanuel Macron : un président au cœur des débats
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Dans les coulisses historiques de l'Élysée
Financé par un marchand d'esclaves, transformé en "maison de plaisir" ou encore en haut lieu de sciences occultes; il s'en est passé des choses à l'Élysée !
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"L'Élysée", un nom désormais connu de tous, puisqu'il représente le siège de la présidence en France. Pourtant, le palais a une longue histoire, qui n'a pas toujours eu affaire avec la politique, très loin de là. D'abord résidence privée, puis lieu de divertissements et éventuellement QG d'adeptes du mysticisme, les murs du palais de l'Élysée raconteraient mille histoires s'ils pouvaient parler !
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