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La stratosphère -

Située entre 9,6 et 48,2 km au-dessus de la surface de la Terre se trouve une couche de l'atmosphère appelée stratosphère.

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La couche d'ozone -

La stratosphère abrite une grande partie de l'ozone de la Terre. Il s'agit d'un gaz incolore ou bleu pâle qui joue un rôle très important: il rend notre planète habitable.

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Un SPF naturel -

La couche d'ozone agit comme un bouclier protecteur contre les rayons ultraviolets du soleil. Pour faire simple, sans elle, nous ne serions pas là.

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Problème... -

En 1980, le British Antarctic Survey a publié des recherches confirmant l'existence d'un trou dans la couche d'ozone. Bien entendu, cette inquiétante nouvelle a choqué tout le monde.

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Les chlorofluorocarbones -

La source du problème? L'enquête a suggéré que l'utilisation de chlorofluorocarbones (CFC), que l'on trouve notamment dans les aérosols, pouvait avoir un lien avec le trou dans la couche d'ozone.

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Une remarque qui ne date pas d'hier -

En 1974, les scientifiques Mario Molina (photo) et F. Sherry Rowland avaient déjà suggéré que les chlorofluorocarbones pouvaient détruire la couche d'ozone. Mais leur remarque n'avait pas vraiment été prise en compte.

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Il y a des chlorofluorocarbones de partout -

En dehors des aérosols, l'utilisation des CFC peut aller des réfrigérateurs aux agents de nettoyage industriels. Ces produits ont proliféré au milieu des années 1980, ce qui a rendu la situation dramatique.

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Action -

Heureusement, les gouvernements s'étaient alors mobilisés en prenant des mesures sans précédent, afin de réparer le trou dans la stratosphère.

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Le status quo -

C'est grâce à ces mesures effectives que nous n'entendons plus parler du trou dans la couche d'ozone et des effets potentiellement dévastateurs qu'il pourrait avoir.

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Mais... -

Selon Laura Revell, professeure associée à l'université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, "ce n'est plus la même cause d'alarme qu'autrefois".

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Le Protocole de Montréal -

En 1987, un accord mondial a été adopté dans le but de protéger la couche d'ozone. Son objectif était l'élimination progressive des substances qui l'appauvrissent.

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Un protocole efficace -

En 2009 et grâce à ce protocole, près de 98 % des produits chimiques prévus d'être éliminés avaient disparu. 

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Comment y sont-ils parvenus ? -

Ce qui a mené à un tel succès du protocole de Montréal pourrait être le fait que des "responsabilités communes mais différenciées" ont été remarquées par les pays développés et en développement.

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Comment y sont-ils parvenus ? -

Les calendriers d'élimination progressive ont été échelonnés et un fonds a été créé pour fournir une aide financière et technique aux pays qui en avaient besoin pour se mettre en conformité.

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Remplacement des chlorofluorocarbones -

D'autres substances ont alors été introduites pour remplacer les CFC. Et donc? Certaines d'entre elles se sont avérées être également néfastes pour le climat! Le traité a donc décidé une nouvelle fois de limiter ces substances.

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Ratification universelle -

Le protocole de Montréal a été signé par tous les pays du monde, ce qui en fait le seul traité à avoir été universellement ratifié !

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Prévention contre le cancer de la peau -

Certains modèles suggèrent que le traité et ses amendements ont contribué à prévenir jusqu'à deux millions de cas de cancer de la peau chaque année.

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Un geste qui a sauvé le monde -

Les scientifiques admettent que si tous les pays du monde n'avaient pas interdit les CFC, nous vivrions aujourd'hui dans un monde très dangereux.

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En bref -

Selon Susan Solomon, chercheuse du gouvernement américain, "d'ici 2050, il est assez bien établi que nous aurions eu des conditions semblables à un trou d'ozone sur l'ensemble de la planète, et que celle-ci serait devenue inhabitable."

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Le trou est encore présent -

Malgré tous ces efforts, au-dessus de l'Antarctique, le trou de la couche d'ozone existe toujours. Mais heureusement, il est prouvé qu'il commence à disparaître et que la couche d'ozone finira par se reconstituer complètement.

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Prévisions -

Selon les scientifiques, la couche d'ozone devrait retrouver sa forme d'avant les années 1980 vers le milieu du 21e siècle.

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Doucement mais surement -

Le processus est très long, car les molécules appauvrissant la couche d'ozone peuvent rester dans l'atmosphère jusqu'à 150 ans avant de commencer à se dégrader.

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Rester vigilants -

Bien que le succès du protocole de Montréal soit largement reconnu, les scientifiques insistent sur l'importance de surveiller régulièrement les variables environnementales.

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Les volcans -

Les grandes éruptions volcaniques, qui ne dépendent pas de l'Homme, peuvent par exemple provoquer une diminution de la couche d'ozone. Il faut donc rester conscients que certains risques pèsent encore sur l'avenir de la stratosphère.

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Le protoxyde d'azote -

Ce gaz à effet de serre, qui peut nuire à la couche d'ozone, n'est pas contrôlé par le protocole de Montréal. Et les émissions sont en hausse.

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Apprendre du passé -

Toujours selon Laura Revell, professeure associée à l'université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande: "il est vraiment important de garder à l'esprit les leçons tirées de l'histoire du trou dans la couche d'ozone et de s'assurer que nous sommes constamment au courant de ce qui se passe dans la stratosphère."

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Couche d'ozone et changement climatique -

Est-ce que la disparition de la couche d'ozone pourrait être comparée avec la crise du changement climatique à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui?

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Les deux situations sont comparées -

On peut se demander pourquoi les gouvernements internationaux n'ont pas encore trouvé de solution au changement climatique, étant donné que le protocole de Montréal démontre leur capacité à résoudre des questions aussi complexes.

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Une différence notable - Il convient toutefois de rappeler que le principal coupable du changement climatique est le combustible fossile, qui est beaucoup plus répandu et donc plus difficile à remplacer que les CFC.

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Pistes de réflexion -

Étant donné le véritable succès du protocole de Montréal, et la preuve que les pays du monde entier sont capables de coopérer, pourquoi ces enseignements ne peuvent-ils pas être utilisés pour s'attaquer au problème actuel ?

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De bonnes nouvelles en 2023 -

Un rapport des Nations unies publié en 2024 révèle que l'action de l'homme pour sauver la couche d'ozone a porté ses fruits et que la couche protectrice de la Terre est en passe de se reconstituer en l'espace de quelques décennies seulement, selon la BBC. Le rapport, coproduit par les agences des Nations unies, des États-Unis et de l'Union européenne, indique que si les politiques actuelles sont maintenues, la couche d'ozone sera rétablie, mais à des endroits différents dans le monde. Dans l'Antarctique, où l'appauvrissement a été le plus important, l'ozone devrait se rétablir d'ici 2066 ; dans l'Arctique, il devrait se rétablir d'ici 2045 ; et partout ailleurs, il faudra environ deux décennies. C'est grâce au protocole de Montréal que nous sommes parvenus à ce stade, mais la poursuite des progrès dépend encore de nos efforts continus.

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Sources: (BBC) (UN Environment Programme)

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