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Beauté spectaculaire -

Les paradisiers, membres de la famille des Paradisaeidae, sont surtout célèbres pour le plumage spectaculaire des mâles.

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Plumes en folie -

Chez de nombreuses espèces parmi les 45 recensées, les mâles arborent de longues plumes extravagantes qui s’étendent parfois depuis le bec, les ailes, la queue ou la tête.

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Couleurs éclatantes -

Les paradisiers sont également réputés pour leurs couleurs vives. Nombre d’espèces affichent des teintes flamboyantes d’émeraude, de cobalt ou de rubis dans leur plumage.

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Messages invisibles -

De récentes recherches révèlent que les paradisiers pourraient aussi s’envoyer des signaux colorés secrets, totalement invisibles à l’œil humain.

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Lueur cachée -

Une étude publiée en février 2025 présente des preuves de biofluorescence chez plusieurs espèces de paradisiers.

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Deux façons de briller -

Les organismes vivants produisent de la lumière de deux manières principales : par bioluminescence ou par biofluorescence.

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Bioluminescence -

La bioluminescence repose sur une réaction chimique entre deux molécules, la luciférine et la luciférase. C’est le type de lumière qu’émettent, par exemple, les lucioles.

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Biofluorescence -

La biofluorescence, elle, fonctionne autrement : l’organisme absorbe la lumière, la transforme, puis la réémet sous une autre couleur.

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Un phénomène marin -

Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont identifié la biofluorescence chez plus de 500 espèces marines, des requins aux coraux.

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Confirmation lumineuse -

Grâce à une étude récente, les chercheurs ont désormais la preuve que les paradisiers produisent eux aussi de la lumière par biofluorescence.

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Séduction en couleurs -

Connus pour leurs parades nuptiales spectaculaires, les paradisiers pourraient bien utiliser ces couleurs pour échanger des messages entre eux, selon les chercheurs.

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Une découverte majeure -

L’étude, parue dans la revue Royal Society Open Science, décrit des phénomènes de biofluorescence chez 37 des 45 espèces de paradisiers connues à ce jour.

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Une intuition née sous la mer -

Le projet a vu le jour il y a une dizaine d’années, lorsque le conservateur de musée Dr John Sparks a repéré des signes de biofluorescence chez plusieurs espèces de poissons.

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Une question plus vaste -

Cette découverte l’a poussé à se demander dans quelle mesure ce phénomène était répandu chez d’autres espèces — et notamment chez les oiseaux.

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Un accès privilégié -

En tant que conservateur à l’American Museum of Natural History (AMNH) à New York, John Sparks avait accès à une vaste collection de spécimens d’oiseaux.

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Une découverte inattendue -

Il a donc entrepris un repérage rapide dans la collection ornithologique du musée, où il a mis en évidence des traces de biofluorescence chez les paradisiers.

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Une nouvelle impulsion -

Mais c’est seulement en 2023, avec l’arrivée de Rene Martin en tant que chercheuse postdoctorale au musée, que l’enquête a pris une toute autre ampleur.

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Retour aux sources -

Aux côtés de John Sparks et d’Emily Carr, doctorante à la Richard Gilder Graduate School du musée, Rene Martin a choisi de réexaminer les spécimens de paradisiers conservés à l’AMNH.

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À la lumière bleue -

L’équipe a utilisé de puissantes lampes torches bleues et des lampes UV pour explorer la collection à la recherche de signes de biofluorescence.

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Regarder autrement -

Munis de lunettes spéciales filtrant la lumière bleue, les chercheurs ont pu ne laisser apparaître que les lueurs générées par la biofluorescence au fil de leur exploration.

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Analyse en chambre noire -

Les spécimens montrant une biofluorescence ont ensuite été transférés dans une pièce entièrement sombre, où ils ont été photographiés et leurs émissions lumineuses précisément mesurées.

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Des lueurs bien réparties -

Selon les espèces, la biofluorescence apparaissait sur différentes parties du corps : le ventre, la poitrine, la tête ou encore le cou.

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Effets spéciaux -

Chez certaines espèces, les chercheurs ont même observé de longues plumes lumineuses, des becs brillants ou encore des taches scintillantes à l’intérieur de la bouche.

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Jeu d’ombres et de lumières -

Dans de nombreux cas, les zones fluorescentes étaient encadrées par des plumes très sombres, qui accentuaient le contraste et faisaient ressortir la lumière.

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Une langue secrète -

Comme évoqué plus tôt, les scientifiques pensent que les paradisiers pourraient utiliser la biofluorescence pour communiquer entre eux ou l’intégrer à leurs parades nuptiales.

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Un atout de séduction -

Cela irait dans le sens des comportements déjà connus chez les mâles paradisiers, réputés pour leurs parades nuptiales spectaculaires destinées à séduire les femelles.

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Un mystère plus vaste -

D’autres espèces d’oiseaux — comme les hiboux, les perroquets ou les manchots — ont également montré des signes de biofluorescence. Mais dans leur cas, les scientifiques ignorent encore à quoi sert cette capacité.

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Simple hasard ? -

Dans certains cas, les experts estiment que la biofluorescence pourrait n’être qu’un effet secondaire sans réelle fonction biologique.

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À suivre de près -

Les chercheurs comptent poursuivre leurs travaux sur la biofluorescence, un phénomène qui pourrait révéler bien des choses sur l’évolution des modes de communication chez les espèces.

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Des applications prometteuses -

La biofluorescence pourrait aussi ouvrir la voie à des avancées majeures dans les domaines médical et technologique.

Sources: (CNN) (AMNH)

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