L'hypothèse de l'électrochimie ancienne
Situé en Toscane, l'hôpital psychiatrique de Volterra était connu comme "le lieu de non-retour".
L'endroit a gagné ce surnom parce que les patients qui y étaient hospitalisés ne retournaient que rarement chez eux.
L'hôpital a été fondé en 1888 avec l'intention de se transformer en un village complet où les patients pourraient se sentir comme dans le monde extérieur.
Aller à Volterra signifiait être interné dans le pavillon Ferri, qui abritait à un moment donné jusqu'à 6 000 patients.
Les raisons admises pour l'internement allaient de la dépression légère à la schizophrénie grave, mais aussi des transgressions politiques et des offenses morales.
L'hôpital aujourd'hui abandonné a attiré l'attention sur les sculptures (photo) de l'ancien patient Fernando Oreste Nannetti, également connu sous le nom de NOF4, NOF ou Nanof.
Comme il n'avait pas d'outils appropriés, il a utilisé la boucle de sa ceinture pour tailler dans le mur de 180 mètres de long et de 1,20 mètre de haut.
L'institution a fermé dans les années 1970 après que la loi Basaglia ait jugé ces lieux cruels et désuets.
Pendant les premières décennies, Forest Haven était un lieu où les patients apprenaient des compétences professionnelles dans un environnement de colonie agricole communautaire destiné à renforcer leur sens de la communauté.
Cependant, le financement a commencé à se réduire dans les années 1960 et plusieurs programmes ont dû être abandonnés.
Les médecins, les infirmières et les autres membres du personnel auraient commencé à reporter leurs frustrations sur les patients, dont beaucoup ont été victimes d'abus physiques et sexuels.
Et ce, si les patients recevaient une quelconque attention. La plupart du temps, les patients étaient ignorés jusqu'à la mort.
En 1976, des familles de patients ont intenté un procès contre l'asile, alléguant des abus, de la négligence et de l'incompétence médicale.
Niché à proximité de la petite ville de Gwangju, cet ancien hôpital est l'objet d'innombrables histoires de fantômes et de traditions locales.
Les histoires locales de patients mourant mystérieusement ne sont pas ce qu'il manque.
Les visiteurs viennent en masse sur le site à la recherche d'activités paranormales.
Les rapports d'activité paranormale font état de personnes qui entrent dans l'établissement et qui sont envahies par une douleur incroyable dans certaines parties de leur corps.
D'autres disent voir des ombres et entendre des voix, des gémissements et des cris.
Le lieu a servi d'inspiration à un film d'horreur sud-coréen, "Gonjiam: Haunted Asylum" (2018).
Mais la vérité est que l'hôpital a fermé ses portes pour des raisons plus banales.
Gonjiam a dû faire face à des ralentissements économiques, à des conditions insalubres et à des problèmes de système d'évacuation des eaux usées.
Les installations ont finalement fermé leurs portes dans les années 1990 et sont restées à l'abandon depuis.
Aujourd'hui abandonné, l'établissement était autrefois un ancien hôpital d'État situé près du lac Seneca à Willard, dans l'État de New York.
L'établissement a ouvert ses portes dans les années 1860 pour lutter contre la surpopulation des aumôneries locales, où les personnes souffrant de maladies mentales finissaient habituellement.
L'institution avait pour but de fournir une alternative plus humaine au traitement des malades mentaux.
Les patients qu'ils accueillaient avaient des antécédents de cruauté et de négligence.
Par exemple, un des patients était une fille qui avait été enchaînée dans une cellule depuis son enfance. Un autre patient y serait arrivé dans une cage à poules.
Le campus était divisé en deux parties, l'une pour les hommes et l'autre pour les femmes, et comprenait des ailes séparées pour les patients violents et non violents.
L'hôpital possédait ses propres terres agricoles, qui étaient entretenues par les patients.
En 1995, le personnel de nettoyage a trouvé dans le grenier des centaines de valises poussiéreuses qui avaient appartenu aux patients.
Le projet Willard Suitcase recueille désormais des informations sur les objets et les personnes à qui ils ont pu appartenir.
Les objets trouvés dans les valises suggèrent que les patients n'ont jamais eu l'intention de rester institutionnalisés aussi longtemps qu'ils l'ont été. L'hôpital a fermé ses portes en 1995.
L'établissement situé à Weston, en Virginie occidentale, a été construit entre 1858 et 1881, et conçu pour accueillir 250 patients.
Cet hôpital psychiatrique de Colchester, dans l'Essex en Angleterre, a ouvert ses portes en 1913 avec une capacité d'accueil d'environ 2 000 patients.
Si certains de ses patients avaient désespérément besoin d'être hospitalisés, d'autres comprenaient, par exemple, des femmes qui avaient été violées, ce qui justifiait à l'époque le placement en institution.
Comme il était courant avant les années 1960, l'institution a eu recours à des traitements comme la thérapie electroconvulsive et les lobotomies.
Les médecins de l'établissement étaient généralement libres de faire des expériences sur les patients.
Un changement de direction au cours des années 1960 a permis d'introduire des programmes d'art-thérapie et de musicothérapie.
Les nouveaux programmes et la nouvelle gestion, combinés à une compréhension croissante des soins de santé mentale, ont considérablement amélioré la qualité de vie des patients.
En août 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe a largué des bombes de 230 kg sur l'aile ouest de l'hôpital.
Les bombardements ont entraîné la mort de 38 patients, dont beaucoup ont été enterrés au crématorium de Colchester, situé à proximité.
L'hôpital a fini par fermer au début des années 1990, mais une partie est restée ouverte un peu plus longtemps pour accueillir des patients âgés victimes d'accident vasculaire cérébral.
Ces dernières années, des parties considérables de l'asile ont été démolies pour faire place à des routes et à des lotissements, mais certaines parties continuent de se dégrader au fil du temps.
Mais dans les années 1950, l'hôpital accueillait 2 400 patients, soit près de 10 fois sa capacité.
S'étendant sur plus de 250 hectares, l'installation est composée de différents bâtiments, dont un musée, une boutique de souvenirs et un cimetière.
Il s'agit du deuxième plus grand bâtiment en grès taillé à la main au monde, juste derrière le Kremlin de Moscou.
En raison de la surpopulation et du manque de personnel, la violence entre les patients était fréquente.
Il existe des cas, signalés ou non, de patients qui s'entre-tuaient.
Un cas notoire raconte que deux patients ont pendu un troisième patient avec des draps de lit. Mais comme il ne mourait pas, ils ont utilisé un cadre de lit en métal pour l'achever.
Un autre cas tristement célèbre est celui d'une infirmière qui a disparu et été retrouvée morte deux mois plus tard au pied d'un escalier inutilisé.
L'hôpital a fermé ses portes en 1994.
Aujourd'hui, il est en majeure partie fermé au grand public, mais des visites et des enquêtes paranormales ont parfois lieu.
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Située dans le Maryland aux Etats-Unis, cette institution abandonnée était autrefois un lieu de vie pour les enfants et les adultes présentant un handicap intellectuel.
Avant d'être transformé en l'une des institutions de soins de santé les plus meurtrières de l'histoire américaine, le campus avait été conçu pour être la fine fleur du progrès en matière de soins aux enfants.
L'état des soins de santé mentale dans le monde est loin d'être parfait, mais il a parcouru un long chemin. Il y a quelques décennies à peine, les gens pouvaient être placés en institution pour presque n'importe quelle raison et faire l'objet de méthodes cruelles et expérimentales. Grâce à une meilleure compréhension de la santé mentale et aux réformes des soins de santé, des asiles du monde entier ont fermé leurs portes. Si beaucoup d'entre eux ont été réaffectés, beaucoup d'autres ont été abandonnés et restent des souvenirs délabrés du passé.
Cliquez sur la galerie suivante pour pénétrer dans le monde étrange des institutions psychiatriques abandonnées.
Les hôpitaux psychiatriques abandonnés et leurs sombres légendes
Ces endroits sont étranges, délabrés mais paradoxalement impressionnants
LIFESTYLE Abandonné
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