L'hypothèse de l'électrochimie ancienne
Les gens aiment se plonger dans la culture et la philosophie japonaises depuis de nombreuses années maintenant, et il semble que ce soit un puits qui ne se tarit jamais, s'écoulant lentement dans les sociétés du monde entier et diffusant une sagesse séculaire sur la façon de vivre une vie plus heureuse, plus équilibrée et plus épanouissante.C'est vers les enseignements originaux et non commerciaux basés sur le fait de prendre soin de soi que les gens se tournent aujourd'hui, et qui peuvent être mis en œuvre par n'importe qui dès à présent pour cultiver un plus grand sentiment de paix, de productivité et de raison d'être.
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Le terme kaizen se traduit en français par "amélioration continue" et est utilisé à la fois à titre personnel et en tant que philosophie d'entreprise, car il encourage les changements pour améliorer les choses et accroître l'efficacité. Il a été pratiqué pour la première fois par les entreprises japonaises après la Seconde Guerre mondiale, et ses principes ont ensuite été baptisés "la méthode Toyota" en raison du succès massif de l'entreprise.
Mais il ne s'agit pas de faire quelque chose de radical. Il s'agit plutôt de prendre de petites mesures continues pour apporter des changements progressifs sur une base régulière afin d'obtenir les résultats les plus significatifs à long terme. Il est préférable d'abandonner les idées reçues et le perfectionnisme, et de fixer des objectifs réalisables, plutôt que de s'attaquer d'un seul coup à un objectif gigantesque.
Vous pouvez également l'appliquer au domaine de la forme physique, en vous engageant à faire de l'exercice pendant 15 minutes par jour plutôt que d'essayer de faire une séance d'entraînement de deux heures lorsque vous êtes motivé. Dans les environnements personnels et professionnels, le kaizen est un concept qui encourage les habitudes positives et régulières.
Il s'agit de l'un des concepts japonais anciens les plus poétiques, qui provient des kanji (l'une des trois écritures utilisées dans la langue japonaise) désignant les quatre arbres qui fleurissent au printemps: les cerisiers, les pêchers, les pruniers et les abricotiers. Chaque fleur de chaque arbre fleurit lorsqu'elle est prête, elle ne se préoccupe pas de la progression des autres fleurs et les spectateurs ne jugent pas chaque fleur en fonction du moment où elle fleurit. Voyez-vous où nous voulons en venir ?
La signification de ce concept est que nous grandissons et fleurissons tous à notre propre rythme, et que nous ne devrions donc jamais nous comparer aux autres. Au lieu de cela, nous devons simplement travailler avec ce que les éléments nous offrent et croire que nous nous épanouirons quand ce sera notre heure, et ce sera tout simplement magnifique.
La comparaison est le voleur de la joie, comme l'a noté avec justesse Theodore Roosevelt, et pourtant il est plus facile que jamais de regarder les réseaux sociaux et de voir un million de personnes qui semblent faire mieux que vous. Cela nous donne un sentiment d'inadéquation, en valorisant ce que nous n'avons pas plus que ce que nous avons, et c'est une pente glissante qu'il faut éviter à tout prix.
Le terme japonais mottainai peut être une exclamation qui se traduit par "Quel gâchis !" et est souvent utilisé pour exprimer un sentiment de regret de ne pas avoir pris soin de quelque chose ou de ne pas l'avoir utilisé à son plein potentiel. Il est centré sur la croyance que nous devons respecter les ressources dont nous disposons et les utiliser avec un sentiment de gratitude et d'intention.
Il s'agit d'une philosophie qui met l'accent sur l'importance de ne gaspiller aucune ressource, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau, d'énergie ou de temps. La réutilisation de récipients usagés, la réutilisation de sacs et le respect du temps passé sous la douche ne sont que quelques exemples des moyens de réduire, de réutiliser et de recycler, qui font tous partie du mottainai.
Le terme est empreint de tristesse face à la consommation excessive, et certaines entreprises japonaises, comme la marque de distribution Uniqlo, l'ont adopté dans le cadre de leur code d'éthique interne. Le concept est également empreint d'un sentiment de gratitude envers la nature, qui nous incite à agir dans le respect de ces précieuses ressources. Nous pouvons tous le mettre en pratique en réduisant intentionnellement notre consommation et nos déchets afin de rendre le monde plus durable.
Le wabi-sabi est un concept qui nous encourage à trouver la beauté dans ce qui est imparfait et impermanent, et à pratiquer la gratitude pour le cycle naturel et en perpétuel mouvement de la vie.
Il s'agit d'une philosophie bouddhiste zen qui reconnaît trois principes de base: rien ne dure, rien n'est fini et rien n'est parfait. Tout, y compris nous, est en perpétuel mouvement, et comme tout est éphémère et jamais complet, ce concept nous rappelle qu'il faut viser l'excellence et non la perfection.
D'un point de vue personnel, ce concept peut s'appliquer à nos relations, en nous abstenant de juger les gens comme s'ils étaient incapables de changer, et en apprenant à accepter avec bienveillance nos propres défauts et ceux des autres.
Le kintsugi, également appelé kintsukuroi, est l'art japonais consistant à réparer des poteries cassées à l'aide d'une laque d'or ou d'argent. Lorsqu'un bol est cassé, il n'est pas jeté, mais reconstitué avec patience, ses fissures n'étant pas cachées mais au contraire mises en évidence.
Cet hommage au matériau et la célébration de ses défauts aboutissent à une finition étonnante, peut-être bien plus belle que l'original. Cela combine à la fois le wabi-sabi, où les imperfections sont admirables, et le mottainai, où nous évitons le gaspillage.
C'est un rappel que nous avons le droit d'être fragiles, que nous pouvons nous briser et que nous pouvons nous reconstruire et réapparaître plus beaux que jamais et être fiers de notre passé. Le nom lui-même se traduit par "voyages d'or" et souligne à quel point il est honorable d'embrasser ses propres défauts.
Ce terme se traduit littéralement par "le pathos des choses", ou les émotions puissantes que les choses peuvent évoquer en nous, mais le concept est la prise de conscience douce-amère de la nature éphémère de toutes les choses. Il s'agit d'avoir une profonde empathie pour la fugacité du temps et l'impermanence des choses - comme notre jeunesse, les saisons, la romance - et de réaliser que toutes les choses finiront par s'éteindre.
Mais au lieu de se sentir triste, cela nous encourage à apprécier l'impermanence de ces choses qui les rend si belles. Avec de l'entraînement, nous pouvons être reconnaissants et chérir la beauté du moment présent sans nous y attacher.
Dans la société actuelle, nous sommes devenus si attachés aux choses et si accros à l'immortalisation des moments - pensez au stress que l'on peut ressentir pour prendre une photo d'un beau moment ou à la tristesse de manquer l'occasion d'enregistrer quelque chose. Ce concept nous encourage à apprécier la nature éphémère des moments les plus doux de la vie, ce qui permet d'éviter le stress et la tristesse inutiles liés au deuil de choses inévitablement perdues avec le temps.
Shu ha ri est un concept d'art martial japonais qui se traduit par "suivre, se détacher et transcender" et qui décrit les étapes de l'apprentissage sur le chemin de la maîtrise. Endo Seishiro, maître de l'aïkido, a résumé ces trois étapes, dont la première, shu, consiste à répéter les formules et à se discipliner afin d'imiter la bonne manière de faire quelque chose, sans écart.
L'étape suivante, ha, est atteinte une fois que nous avons appris la bonne forme, et ce n'est qu'à ce moment-là que nous pouvons commencer à innover. En d'autres termes, il faut apprendre les règles avant de les enfreindre, afin de pouvoir les enfreindre intelligemment.
L'étape finale est le ri, où les formes peuvent être entièrement abandonnées et où une nouvelle technique créative peut voir le jour. Nous pouvons alors agir conformément aux désirs de notre cœur et de notre esprit, sans hésitation et sans outrepasser les lois.
Ikigai est un concept japonais qui se traduit approximativement par "raison d'être" ou "quelque chose qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue". Selon la psychologue japonaise Michiko Kumano, il s'agit de l'état de bien-être induit par la pratique d'activités agréables, qui conduit finalement à un sentiment d'accomplissement.
C'est l'idée que chacun a quelque chose qui le passionne et que la poursuite de sa passion est ce qui lui apportera le bonheur qu'il recherche. Quelle est la raison pour laquelle vous vous levez le matin ? À quoi rêvez-vous souvent ? Qu'est-ce qui vous motive ? Voilà autant de façons d'explorer votre ikigai. On dit qu'au Japon, ceux qui ont un but dans la vie vivent plus longtemps.
Gaman est un terme japonais d'origine bouddhiste zen, souvent traduit par "endurance" ou "persévérance". Il s'agit d'une vertu centrée sur le maintien de la patience et de la dignité dans des situations apparemment insupportables.
Souvent associé au stoïcisme et à la résilience, ce terme désigne le fait de supporter des situations difficiles sans se plaindre ni abandonner. Cela demande une grande force émotionnelle, mais il arrive que nous nous plaignions et que nous parlions négativement de nous-mêmes, ce qui crée des obstacles supplémentaires inutiles. Il encourage la force mentale et émotionnelle pour continuer à avancer même lorsque les choses sont difficiles.
Ce terme japonais se traduit approximativement par "on ne peut rien y faire" ou "on ne peut rien y faire". C'est une autre façon de dire "c'est comme ça" et elle est utilisée pour exprimer un sentiment d'acceptation face à une situation difficile.
Ce concept nous encourage à reconnaître que quelque chose ne dépend pas de nous et à faire la paix avec cette situation. Il permet d'éviter la frustration, le stress et le mécontentement excessifs liés à des choses que nous ne pouvons pas changer, et de se concentrer sur ce qui est à notre portée pour aller de l'avant.
Cette expression japonaise est issue de la cérémonie traditionnelle du thé et décrit grosso modo les concepts d'hospitalité, d'amabilité et d'attention. Il s'agit d'offrir le meilleur service sans attendre de récompense.
Le terme est devenu particulièrement populaire après que la personnalité de la télévision japonaise Christel Takigawa, ambassadrice de la candidature de Tokyo 2020, a popularisé le concept dans son discours devant le Comité international olympique. Il s'agit d'un élément important de la culture et de la société japonaises, et c'est un excellent moyen pour d'autres cultures d'apprendre comment de simples gestes de gentillesse peuvent permettre à quelqu'un de se sentir à l'aise.
Sources : (Oishya) (Better Humans) (Oishya) (Better Humans) (Culture Trip) (Accenture)
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Concepts nippons inspirants
Petit rappel au sujet de cette sagesse millénaire japonaise
LIFESTYLE Bien-être
Les gens aiment se plonger dans la culture et la philosophie japonaises depuis de nombreuses années maintenant, et il semble que ce soit un puits qui ne se tarit jamais, s'écoulant lentement dans les sociétés du monde entier et diffusant une sagesse séculaire sur la façon de vivre une vie plus heureuse, plus équilibrée et plus épanouissante.C'est vers les enseignements originaux et non commerciaux basés sur le fait de prendre soin de soi que les gens se tournent aujourd'hui, et qui peuvent être mis en œuvre par n'importe qui dès à présent pour cultiver un plus grand sentiment de paix, de productivité et de raison d'être.
Cela vous semble trop facile ? Jetez un coup d'œil à cette galerie pour vous en convaincre.