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La variole du singe en Afrique -

Elle a été appelée "monkeypox" (variole du singe) parce qu'elle a été découverte pour la première fois chez des singes au Danemark, en 1958. Le virus à l'origine de cette méchante infection est aujourd'hui surtout présent en Afrique centrale et occidentale.

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Propagation mondiale -

Mais depuis mai 2022, l'Organisation Mondiale de la Santé a déclaré une urgence sanitaire mondiale, car un certain nombre d'épidémies sont apparues aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, en Europe continentale et au Canada.

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De l'infection aux symptômes - Si vous êtes infecté par le virus responsable de la variole du singe, il faut normalement entre cinq et 21 jours pour que les premiers symptômes apparaissent.

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Les premiers symptômes -

Les premiers symptômes de l'infection sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, le gonflement des glandes, l'épuisement et les douleurs articulaires. Entre un et cinq jours après l'apparition des symptômes, une éruption cutanée apparaît généralement.

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L'éruption cutanée -

L'éruption cutanée ressemble à celle provoquée par la varicelle. Il s'agit d'abord de bosses surélevées, qui se transforment ensuite en petites cloques remplies de liquide. Celles-ci finissent par former des croûtes et tomber.

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Guérison -

Les symptômes peuvent être très désagréables, mais ils disparaissent généralement en quelques semaines sans traitement.

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Hospitalisation -

Toutefois, il arrive que certaines personnes présentent des symptômes plus graves. Dans ces cas, une hospitalisation est parfois nécessaire.

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Les groupes à risque - Le risque de devoir être hospitalisé est plus élevé chez les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes prenant des médicaments qui affectent leur système immunitaire.

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Un mystère médical -

La récente épidémie de variole du singe a laissé les autorités sanitaires et les scientifiques perplexes. Jusqu'en mai 2022, le virus était confiné à l'Afrique, et les raisons de ce changement ne sont pas claires.

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La théorie -

D'après les recherches existantes, il est probable que le virus de la variole du singe trouve son origine chez les rongeurs et qu'il passe ensuite des animaux aux humains.

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Des origines africaines -

L'analyse génétique a révélé que la variante du virus à l'origine des récentes épidémies appartient à une branche de l'arbre de l'évolution qui est apparue pour la première fois en Afrique occidentale.

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Complications -

Les experts soupçonnent que le virus circulait hors d'Afrique bien avant mai 2022, car il n'existe aucun lien évident avec l'un des pays où le virus est actuellement endémique. 

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Transmission interhumaine -

En ce qui concerne les raisons de sa propagation, une analyse génétique plus poussée (bien qu'encore préliminaire) a montré que cette variante de la variole du singe pourrait avoir appris à se transmettre d'homme en homme dès 2017.

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Mutations -

Depuis lors, elle a probablement subi un grand nombre de mutations qui lui ont permis d'infecter et de se propager plus facilement entre les humains.

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Mutations -

La variole du singe peut même avoir subi une mutation qui l'aide à inhiber certaines de nos défenses immunitaires.

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Variole du singe versus COVID-19 -

Bien qu'il soit contagieux, le virus de la variole du singe n'est pas aussi facilement transmissible que celui de la COVID-19. En effet, le coronavirus se propage rapidement par le biais de minuscules gouttelettes que nous expulsons en respirant.

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Un contact physique rapproché -

Dans le cas de la variole du singe, il semblerait plutôt qu'elle se propage par un contact physique étroit (et généralement prolongé) avec une personne infectée.

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Opinion d'expert -

Selon Madeline Barron, de la Société Américaine de Microbiologie (ASM), "il peut s'agir d'un contact avec une personne présentant une éruption infectieuse, comme des lésions, des croûtes et des fluides corporels."

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Potentiel groupe à risque -

Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé qu'entre avril et juin 2022, 98 % des infections dans 16 pays concernaient des hommes ayant des rapports intimes avec d'autres hommes.

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Mise en garde -

Il peut s'agir d'une simple coïncidence, car rien ne prouve que le virus se transmette plus rapidement dans cette partie de la population que dans une autre.

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Le facteur le plus important -

En effet, il n'est pas encore certain que le virus puisse se propager par les voies de transmission s*x*elle. Il semble que ce soit le contact étroit et intime qui soit le plus important.

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Comment la situation va-t-elle évoluer ? -

Il semble raisonnable que les autorités sanitaires s'inquiètent de savoir si le virus de la variole du singe va évoluer. En effet, va-t-il se transformer en une variante plus dangereuse ?

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ADN à double brin -

Sans entrer dans les détails, la bonne nouvelle est que le virus de la variole du singe porte un double brin d'ADN.

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Moins susceptible de muter -

Les virus à ADN double brin sont moins susceptibles de muter que ceux à ARN simple brin (le virus qui cause la COVID-19, par exemple, est fait d'ARN simple brin).

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Situation d'urgence sanitaire mondiale -

L'Organisation Mondiale de la Santé considère néanmoins la variole du singe comme une urgence sanitaire mondiale, et ce peut-être à cause d'un virus dont on n'entend plus beaucoup parler: la variole.

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La fin des vaccinations contre la variole -

Les vaccins contre la variole sont efficaces contre la variole du singe. Cependant, la campagne de vaccination contre la variole a pris fin peu après que le monde ait été déclaré exempt de variole dans les années 1980.

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Une immunité réduite -

Cela signifie que notre immunité contre la variole du singe n'est pas aussi élevée qu'elle l'aurait été si nous avions continué à vacciner contre la variole.

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Aller de l'avant -

Depuis les épidémies de variole du singe, les gouvernements ont reconstitué leurs stocks de vaccin antivariolique (après une période de destruction).

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En résumé -

Il faut espérer que la vaccination, associée à sa propagation relativement lente, contribuera à endiguer la variole du singe !

Découvrez aussi: Tout ce que vous devez savoir sur les vaccins

Sources: (BBC) (NHS)

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