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Nous l'avons tous entendu : l'argent ne fait pas le bonheur. Mais y croyons-nous vraiment ? Dans un monde qui met constamment l'accent sur l'importance de la richesse, le World Happiness Report 2025 offre une perspective rafraîchissante, qui pourrait vous surprendre. Il s'avère que le secret d'une vie plus heureuse ne réside pas dans un salaire plus élevé ou des biens somptueux, mais dans quelque chose de beaucoup plus simple : la gentillesse.

Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Si vous en avez assez de courir après la prochaine grande promotion ou le prochain objet de luxe dans l'espoir de trouver le vrai bonheur, il est peut-être temps de revoir vos priorités. Cliquez ici pour découvrir comment de simples actes de gentillesse peuvent être la clé d'une vie plus épanouie.

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Qu'est-ce qui vous rendrait le plus heureux : aider quelqu'un ou gagner plus d'argent ? Dans un monde de plus en plus individualiste et divisé, il est regrettable que le choix de la seconde option soit souvent la réponse la plus fréquente.

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Cependant, aussi cliché qu'il puisse paraître, le vieil adage "l'argent ne fait pas le bonheur" pourrait bien se vérifier, selon un nouveau rapport.

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Publié chaque année à l'occasion de la Journée internationale du bonheur (20 mars), le rapport sur le bonheur dans le monde examine le bien-être mondial. Il est produit par Gallup, l'Université d'Oxford et le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies.

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Pour analyser les tendances du bonheur dans le monde, le rapport 2025 récemment publié s'est particulièrement intéressé aux actes de bienveillance et aux attentes des individus vis-à-vis de leur communauté.

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Le rapport a classé ces actes en trois catégories : les dons d'argent, le bénévolat et les actes de gentillesse envers des inconnus.

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Le rapport indique que 70 % de la population mondiale a accompli au moins un acte de générosité au cours du mois écoulé.

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"C'est un chiffre très, très élevé", a déclaré Felix Cheung, coauteur du rapport et professeur adjoint de psychologie à l'université de Toronto, ainsi que titulaire de la chaire de recherche du Canada sur le bien-être des populations.

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Comme il l'a dit, même si le monde semble parfois sombre, les données montrent que, récemment, sept personnes sur dix autour de nous ont fait quelque chose de gentil. "Nous devrions regarder ce chiffre et nous sentir vraiment bien", déclare-t-il.

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Selon le rapport, bien que la tendance à la gentillesse ait diminué par rapport au pic enregistré lors de la pandémie de COVID-19, elle représente toujours une amélioration par rapport aux niveaux antérieurs au confinement.

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Même la conscience de la gentillesse peut inspirer l'espoir et le bonheur. "Même si le monde semble difficile en ce moment, il est rassurant de savoir que les gens s'engagent dans des actes de gentillesse et de générosité", a déclaré le Dr Lara Aknin, professeur de psychologie sociale à l'université Simon Fraser, en Colombie-Britannique (Canada), et rédactrice en chef du World Happiness Report.

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Selon certaines études, les actes de gentillesse peuvent rendre plus heureux à la fois celui qui les reçoit et celui qui les accomplit, ce qui suggère que la bienveillance peut être un facteur clé pour améliorer non seulement le bonheur individuel, mais aussi le bonheur général dans un pays ou une communauté.

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Ilana Ron-Levey, directrice générale du secteur public chez Gallup, a souligné que l'intégration d'un plus grand nombre d'actes de gentillesse dans la vie des gens pourrait accroître le niveau de bonheur aux États-Unis, qui continuent de reculer dans la liste des pays les plus heureux.

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Les États-Unis se classent au 24e rang de la liste des pays les plus heureux de cette année - leur plus mauvais classement jusqu'à présent, après avoir quitté le top 20 pour la première fois en 2024.

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Ce déclin aux États-Unis est dû, au moins en partie, au fait que les Américains de moins de 30 ans se sentent moins bien dans leur vie, a déclaré Ilana Ron-Levey. "Les jeunes d'aujourd'hui déclarent se sentir moins soutenus par leurs amis et leur famille, moins libres de faire des choix de vie et moins optimistes quant à leur niveau de vie.

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Bien que ces facteurs soient influencés par des questions plus vastes telles que les politiques gouvernementales et l'économie mondiale, les chercheurs soulignent que les données montrent que les actes de gentillesse peuvent accroître le bonheur de manière significative.

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Faire un don, faire du bénévolat pendant une heure ou accomplir d'autres petits actes de gentillesse peut sembler insignifiant par rapport aux facteurs plus importants qui contribuent à une vie heureuse, mais les données suggèrent le contraire, selon Ilana Ron-Levey.

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Ilana Ron-Levey va même jusqu'à dire que "les actes de générosité prédisent le bonheur encore plus que le fait de gagner un salaire plus élevé".

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D'autres études ont également mis en évidence l'impact de la bienveillance. Dans une expérience menée en 2008, des chercheurs ont recruté des étudiants universitaires pour qu'ils fassent part de leur niveau de bonheur de base.

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Ils ont ensuite reçu une petite somme d'argent - environ 2 à 5 dollars - et ont été invités à la dépenser pour eux-mêmes ou pour quelqu'un d'autre.

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Les chercheurs ont ensuite mesuré les réactions émotionnelles immédiates des participants. Dr Lara Aknin, l'un des auteurs de l'étude, explique qu'ils ont constaté que "dans presque toutes nos études, les personnes assignées au hasard à dépenser généreusement ont déclaré ressentir un niveau de bonheur plus élevé que celles qui dépensaient pour elles-mêmes".

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Le schéma est similaire dans d'autres pays, dont l'Afrique du Sud, l'Ouganda et l'Inde. Dans une étude réalisée en 2013, Dr Lara Aknin et une équipe de chercheurs ont apporté les premières preuves d'un possible universel psychologique : dans le monde entier, des personnes ressentent des avantages émotionnels lorsqu'elles utilisent leurs ressources financières pour aider les autres.

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Comme le souligne Dr Lara Aknin, "nous sommes une espèce très sociale", ce qui confirme que les actes de générosité contribuent à créer et à maintenir des liens entre les gens.

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Compte tenu du nombre de personnes qui accomplissent des actes de bonté, selon le World Happiness Report, les attentes en matière de bienveillance sont généralement faibles, ce qui signifie que les gens ont tendance à être "exagérément pessimistes", a déclaré Dr Lara Aknin.

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Pour comprendre comment les gens perçoivent les niveaux de gentillesse autour d'eux, les chercheurs leur ont demandé s'ils s'attendaient à ce qu'on leur rende un portefeuille perdu, a expliqué Cheung.

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Les chercheurs ont ensuite analysé les réponses pour déterminer si les personnes s'attendaient à ce que le portefeuille leur soit rendu par un voisin, la police ou un inconnu.

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Les Américains sont plus enclins à croire qu'un voisin ou un policier leur rendra un portefeuille perdu, tandis que la croyance qu'un étranger le fera est loin derrière sur la liste.

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"Les États-Unis se classent au 17e rang mondial pour ce qui est de croire qu'un voisin rendrait un portefeuille perdu, au 25e rang pour ce qui est de croire la même chose à propos de la police, mais au 52e rang seulement pour ce qui est de croire qu'un étranger rendrait un portefeuille, ce qui suggère un effritement de la cohésion sociale", a déclaré Ilana Ron-Levey.

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Ce sentiment de méfiance, ou la disparité entre ce que les gens croient à propos des autres et la réalité, que les chercheurs appellent "le fossé de l'empathie", a un impact négatif sur le bonheur, a ajouté Dr Lara Aknin.

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Le rapport montre que la perception qu'ont les gens de la gentillesse des autres s'améliore lorsqu'ils prennent des risques sociaux. En créant des liens, la confiance commence à s'épanouir, ce qui permet de combler le fossé de l'empathie et d'accroître le sentiment de bonheur.

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En combinant les éléments dont il est prouvé qu'ils favorisent le bonheur (interaction sociale et aide aux autres), Dr Lara Aknin suggère de mettre en œuvre ce qu'elle appelle les "trois C" : la Connexion, le Choix et un sens Clair de l'impact positif.

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Elle souligne que même lorsqu'il s'agit d'actes de bonté tels que des dons, il est plus probable que l'on se sente plus heureux et plus épanoui en se trouvant face à face plutôt qu'en faisant un don en ligne ou en expédiant des marchandises.

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Selon Dr Lara Aknin, le fait de choisir une activité qui vous tient vraiment à cœur et de la réaliser avec une générosité authentique - parce que vous en avez envie et non parce que vous vous sentez obligé - fait toute la différence.

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C'est en constatant l'impact de vos actes de gentillesse ou en faisant un don à une cause dont vous pouvez clairement voir les bénéfices que vous en retirerez que vous vous sentirez le plus épanoui, a déclaré Dr Lara Aknin.

Sources: (CNN)

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