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De nouvelles connaissances -

Par le passé, le domaine de la médecine n'admettait pas le lien entre l'alimentation et la santé mentale. Mais grâce à l'étude florissante de la psychiatrie nutritionnelle, nous commençons à comprendre l'impact de notre alimentation sur notre humeur.

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Nutrition, diététique et psychologie -

La psychiatrie nutritionnelle combine l'étude de la nutrition, de la diététique et de la psychologique. Elle vise à explorer l'impact que peut avoir un changement nutritionnel sur la santé mentale.

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Prenez soin de votre cerveau comme d'une voiture de luxe -

Le cerveau humain peut être comparé à une voiture de luxe. Si vous utilisez un carburant de bonne qualité, la voiture peut offrir des performances optimales. Si vous utilisez un carburant de mauvaise qualité, cela peut réduire les performances et même endommager la voiture.

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Un carburant de bonne qualité -

Notre cerveau est actif 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même lorsque nous dormons, et il a donc constamment besoin de carburant. Les aliments que nous mangeons fournissent cette énergie et la qualité de ce carburant a un impact significatif sur les performances du cerveau.

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L'alimentation et le cerveau -

Les aliments que nous ingérons ont un impact direct sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Ce qui, à son tour, affecte notre humeur.

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Les nutriments essentiels -

Les aliments de bonne qualité contenant beaucoup de vitamines, de minéraux et d'antioxydants aident à protéger le cerveau des radicaux libres nocifs. Les radicaux libres sont naturellement produits lorsque le corps utilise de l'oxygène.

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Les radicaux libres -

Les radicaux libres sont en fait de petits atomes hors de contrôle qui rebondissent dans l'organisme à la recherche d'un endroit où se poser. Lorsqu'ils se lient à nos cellules, ils peuvent les endommager. Ils peuvent contribuer à un certain nombre de maladies chroniques, de maladies cardiovasculaires ou de cancers.

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L'alimentation peut provoquer des dommages -

Si nous manquons de ces nutriments essentiels, notre corps n'a pas le pouvoir de protéger le cerveau de ces radicaux libres. En fait, une mauvaise alimentation riche en aliments transformés et en sucres raffinés ne fait pas que réduire la protection, elle cause également des dommages supplémentaires au cerveau.

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La nutrition et la dépression -

Ce type de régime alimentaire favorise l'inflammation et augmente la quantité de radicaux libres nocifs dans l'organisme. De multiples études ont établi un lien étroit entre une alimentation riche en sucres raffinés et une altération des fonctions cérébrales. Il a également été démontré qu'il aggravait les troubles de l'humeur comme la dépression.

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L'importance des intestins -

La psychiatrie nutritionnelle commence à élargir nos connaissances sur la manière dont les aliments que nous mangeons influent sur notre vie, mais aussi sur le lien entre nos bactéries intestinales et notre santé mentale.

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La sérotonine - La plupart d'entre nous a déjà entendu parler de la sérotonine et de son lien avec l'humeur. Il s'agit du neurotransmetteur du cerveau qui régule notre humeur, ainsi que notre sommeil et notre appétit.

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Le manque de sérotonine et la dépression -

Si une personne a un faible taux de sérotonine, elle est plus susceptible d'être déprimée ou anxieuse. L'une des formes d'antidépresseurs les plus couramment prescrites est l'ISRS, ou inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine.

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La sérotonine et les intestins -

Nous associons généralement l'humeur au cerveau. Vous serez donc peut-être surpris de découvrir que 95 % de votre sérotonine est produite dans votre système gastro-intestinal. Pas étonnant que notre régime alimentaire et nos émotions soient si étroitement liés !

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Les "bonnes" bactéries -

La production de sérotonine dans l'intestin est donc fortement influencée par les millions de "bonnes" bactéries qui y vivent. Elles jouent un rôle essentiel dans notre santé. L'un de ces rôles est de tapisser l'intestin et de le protéger des "mauvaises" bactéries et autres toxines.

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Le rôle incroyable des bactéries -

Les "bonnes" bactéries contribuent également à limiter l'inflammation (une cause de nombreux problèmes digestifs), elles nous aident à mieux absorber les nutriments de nos aliments et, enfin, elles activent les voies neuronales entre l'intestin et le cerveau. Nous voulons absolument que la communication entre notre ventre et notre cerveau fonctionne bien !

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L'inflammation et l'humeur -

Un intestin sain, riche en "bonnes" bactéries, peut réduire l'inflammation dans tout le corps et influence directement notre humeur et nos niveaux d'énergie.

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L'alimentation moderne -

L'alimentation occidentale a tendance à être beaucoup plus riche en aliments pro-inflammatoires qui perturbent l'intestin et, par extension, le cerveau. Il s'agit notamment des boissons sucrées, des céréales raffinées, des aliments frits, de la viande transformée, des produits laitiers riches en graisses et des bonbons.

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L'inflammation provoque des dégâts dans le cerveau -

L'inflammation que ce type de régime alimentaire provoque dans le cerveau est considérée comme une cause potentielle de maladie mentale. Elle tue essentiellement les cellules du cerveau.

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Une alimentation déséquilibrée aggrave les troubles mentaux -

Pour les personnes souffrant de troubles mentaux tels que la dépression, l'anxiété, les troubles bipolaires, la schizophrénie et le TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité), il a été prouvé qu'un manque de nutriments essentiels peut aggraver leur état mental.

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L'Organisation Mondiale de la Santé -

L'Organisation mondiale de la santé estime que plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. Le nombre d'ordonnances délivrées pour des antidépresseurs a considérablement augmenté ces dernières années.

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Une augmentation de la prise d'anti-dépresseurs -

Il s'agit d'une étape positive, car elle montre que de plus en plus de personnes recherchent de l'aide plutôt que de souffrir en silence. Cependant, la psychiatrie nutritionnelle suggère que le régime alimentaire peut être inclus dans le plan de traitement des patients souffrant de problèmes de santé mentale.

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Une nouvelle forme de traitement -

Dans certains cas, une alimentation équilibrée peut même remplacer les médicaments prescrits sur ordonnance, lorsqu'elle est correctement conseillée par un médecin.

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Les régimes alimentaires traditionnels -

Des études ont montré que les régimes plus traditionnels comme le régime méditerranéen ou le régime japonais réduisent le risque de dépression de 25 à 35 %. Ces régimes sont généralement basés sur les légumes, les fruits, les céréales non transformées et le poisson, avec des quantités plus faibles de viande maigre et de produits laitiers.

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Les régimes alimentaires traditionnels -

Ces types de régimes sont totalement dépourvus d'aliments transformés et de sucres raffinés. Ils ont également tendance à inclure des aliments fermentés, qui sont des probiotiques naturels. Les composants de ces régimes sont optimaux pour un intestin sain, ce qui permet d'avoir un cerveau plus heureux.

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Des résultats surprenants -

De nombreuses personnes disent qu'elles n'en reviennent pas du changement qu'elles ressentent dans leur humeur et leur niveau d'énergie lorsqu'elles essaient ce type de régime sain et équilibré.

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1. Faites attention -

Si vous voulez le tester par vous-même, commencez par faire attention à ce que vous ressentez après avoir mangé. Parfois même, comment vous vous sentez le lendemain. Par exemple, si vous commandez une pizza, vous sentez-vous léthargique le jour d'après ?

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2. Éliminez les aliments problématiques -

Ensuite, essayez d'éliminer tous les aliments transformés et les sucres raffinés pendant deux à trois semaines. Il y a de fortes chances pour que vous notiez des changements significatifs dans votre niveau d'énergie et dans la façon dont votre corps se sent. Avec un peu de chance, vous devriez également constater une amélioration de votre humeur.

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3. Une réintroduction progressive -

À ce stade, vous pouvez commencer à réintroduire les aliments dans votre régime alimentaire, un par un, progressivement. Vous pourrez constater très rapidement à quel point vous vous sentirez différent. Ils peuvent déclencher une inflammation dans votre corps, que vous aviez réussi à réduire avec votre régime de deux-trois semaines.

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Le magnésium -

En plus d'un changement de régime alimentaire, il existe une série de nutriments particulièrement importants pour votre santé mentale. Le magnésium, par exemple, est l'un des nutriments clés dont beaucoup de personnes sont carencés. Certaines études suggèrent qu'un supplément de magnésium aide à réduire les symptômes de la dépression et de l'anxiété.

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Les oméga-3 -

Un manque d'acides gras oméga-3 a également été associé à une mauvaise humeur et à un déclin cognitif. Les poissons naturellement gras comme le thon, le saumon et le maquereau sont d'excellentes sources d'oméga-3. On en trouve également dans les noix et les graines.

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Les probiotiques -

Enfin, les probiotiques sont particulièrement importants car ils vont directement bénéficier aux intestins. Essayez d'inclure des yaourts et des aliments fermentés dans votre alimentation pour en tirer le maximum de bienfaits.

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Une lueur d'espoir -

Tout porte à croire que la nutrition devrait jouer un rôle plus important dans le traitement des maladies mentales. Pour les personnes qui ne répondent pas aux médicaments prescrits par leur médecin ou qui ne supportent pas les effets secondaires, cette (r)évolution pourrait changer leur vie.

Sources: (Harvard Health Publishing) (Health.com) (The Conversation) 

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