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Binge eating disorder: what it is, and how to treat it
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Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée, également appelé hyperphagie boulimique, se caractérise par des crises d'alimentation compulsive. Contrairement à d'autres troubles alimentaires, il ne provoque pas de comportements compensatoires (les vomissements, par exemple, comme chez une personne souffrant de boulimie).
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Une maladie commune ?
- L'hyperphagie boulimique est en fait un trouble assez courant. Rien qu'aux États-Unis, il est trois fois plus fréquent que la boulimie et l'anorexie réunies.
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Les symptômes
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée se caractérise par des crises qui ne peuvent être contrôlées. Le type d'aliment, la durée et la fréquence des crises varient en fonction de la personne.
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Les symptômes
- Au cours de ces crises, les personnes ont l'impression de ne pas pouvoir se contrôler et éprouvent généralement des sentiments de culpabilité, de dégoût et de gêne, ainsi qu'une sensation de satiété désagréable.
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Le diagnostic
- La fréquence des crises de boulimie peut varier, mais le diagnostic est généralement posé lorsqu'une personne traverse au moins une crise par semaine, sur une période d'au moins trois mois.
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Les complications
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée est associé à un large éventail de troubles physiques et mentaux. Il s'agit notamment d'un risque plus élevé de diabète, d'hypertension, de troubles du sommeil et de problèmes gastro-intestinaux.
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Les complications
- Les femmes atteintes de ce syndrome risquent également de souffrir de problèmes menstruels, de fertilité et de complications liées à la grossesse.
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Un lien avec d'autres problèmes de santé mentale ?
- On estime que 79 % des personnes souffrant du syndrome d'hyperphagie incontrôlée sont atteintes d'au moins un autre trouble mental. Il peut s'agir, entre autres, de dépression, d'anxiété, ou encore de troubles de la personnalité.
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Qui est touché ?
- Ce syndrome peut être déclenché par une multitude de facteurs, non seulement émotionnels, mais également biologiques, environnementaux et psychosociaux.
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Qui est touché ?
- Ce trouble touche davantage les femmes que les hommes, et se manifeste en moyenne à l'âge de 23 ans. Il est plus fréquent chez les personnes souffrant d'autres troubles mentaux. Par ailleurs, les femmes et les jeunes filles qui sont toujours au régime sont plus susceptibles de développer une hyperphagie boulimique.
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Les traumatismes
- Les expériences traumatisantes, tant émotionnelles que physiques, peuvent être associées à des crises de boulimie.
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Les traumatismes
- Les personnes souffrant de troubles du stress post-traumatique (TSPT), ou ayant subi des violences dans leur enfance, peuvent trouver du réconfort dans la nourriture et s'en servir comme mécanisme d'adaptation émotionnelle.
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Les déclencheurs psychologiques
- Il a été démontré qu'une faible estime de soi, par exemple, joue un rôle majeur dans le déclenchement des crises de boulimie.
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Les déclencheurs psychologiques
- Les personnes qui ont un comportement malsain vis-à-vis de la nourriture et de l'alimentation (par exemple, les personnes qui pensent qu'elles ne peuvent pas contrôler la quantité de nourriture qu'elles mangent) ont également un risque plus élevé de développer ce trouble de l'alimentation.
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L'impact de la pandémie
- La récente pandémie de COVID-19 a été marquée par une augmentation des cas d'hyperphagie boulimique (et d'autres troubles alimentaires), en particulier pendant les périodes de confinement.
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L'impact de la pandémie
- La perturbation des habitudes quotidiennes, l'incertitude, la solitude et la peur ont rendu les individus plus vulnérables au risque de développer le syndrome d'hyperphagie incontrôlée et de s'en servir comme mécanisme d'adaptation.
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La génétique
- Les facteurs génétiques doivent également être pris en compte en ce qui concerne le développement de ce syndrome. En effet, les systèmes métabolique, endocrinien et immunitaire, ainsi que le microbiome et le cerveau, peuvent influencer l'héritabilité de l'hyperphagie boulimique.
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La génétique
- Des études indiquent que les personnes génétiquement prédisposées à l'obésité sont également plus susceptibles de développer ce syndrome.
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La chimie du cerveau
- Par ailleurs, d'autres études ont démontré que les personnes qui se gavent de nourriture ont un taux de sérotonine (un neurotransmetteur cérébral qui procure une sensation de bien-être) inférieur à la normale.
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La chimie du cerveau
- Le système dopaminergique du cerveau joue également un rôle clé dans le développement de l'hyperphagie boulimique. La "récompense" que les personnes obtiennent en se gavant d'aliments, bien que temporaire, crée une dépendance et un sentiment de satisfaction. Par conséquent, un faible taux de dopamine suffit à reproduire le même comportement.
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Un trouble similaire à une addiction à la nourriture ?
- Il existe des aliments qui stimulent certaines substances chimiques dans le cerveau, comme le sucre et les graisses. C'est la raison pour laquelle les gens préfèrent manger des beignets et non de la laitue.
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21 / 30 Fotos
Un trouble similaire à une addiction à la nourriture ?
- Ces deux troubles présentent de nombreuses similitudes, mais il est possible d'être accro à un aliment spécifique sans pour autant s'en gaver.
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Le traitement
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée peut présenter un large éventail de facteurs sous-jacents et de causes potentielles, c'est pourquoi une approche holistique est parfois nécessaire. Une forme de psychothérapie, telle que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), peut constituer une première étape.
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Le traitement
- Une évaluation psychiatrique peut également être nécessaire, et des médicaments tels que des antidépresseurs peuvent être prescrits au patient.
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Le traitement
- La pratique de la pleine conscience peut également aider les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique. De plus, l'alimentation consciente peut aider les patients à être plus à l'écoute de leur corps et de leurs besoins.
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La perte de poids
- Même si toutes les personnes souffrant de ce trouble alimentaire ne sont pas en surpoids, un grand nombre d'entre elles deviennent obèses et, à ce titre, doivent faire le nécessaire pour retrouver un poids plus sain. Cela implique généralement une restriction calorique et la pratique d'une activité physique régulière.
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La perte de poids
- Toutefois, certains régimes de perte de poids peuvent être encore plus dangereux s'ils sont trop extrêmes en termes de restrictions. Cela peut même avoir l'effet inverse et provoquer des crises de boulimie.
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Peut-on en guérir ?
- Il est important de s'attaquer le plus tôt possible au syndrome d'hyperphagie incontrôlée. Comme pour d'autres maladies, une détection précoce augmente le taux de réussite du processus de guérison.
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Peut-on en guérir ?
- Il est essentiel de prendre soin de notre santé physique et mentale et d'entretenir une relation saine avec la nourriture pour avoir une vie heureuse et épanouie. Sources : (Health Digest) (Europe PMC) (National Eating Disorders Association) Voir aussi : Le coma alimentaire : qu'est-ce que c'est et comment y échapper ?
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Binge eating disorder: what it is, and how to treat it
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Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée, également appelé hyperphagie boulimique, se caractérise par des crises d'alimentation compulsive. Contrairement à d'autres troubles alimentaires, il ne provoque pas de comportements compensatoires (les vomissements, par exemple, comme chez une personne souffrant de boulimie).
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Une maladie commune ?
- L'hyperphagie boulimique est en fait un trouble assez courant. Rien qu'aux États-Unis, il est trois fois plus fréquent que la boulimie et l'anorexie réunies.
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Les symptômes
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée se caractérise par des crises qui ne peuvent être contrôlées. Le type d'aliment, la durée et la fréquence des crises varient en fonction de la personne.
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Les symptômes
- Au cours de ces crises, les personnes ont l'impression de ne pas pouvoir se contrôler et éprouvent généralement des sentiments de culpabilité, de dégoût et de gêne, ainsi qu'une sensation de satiété désagréable.
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Le diagnostic
- La fréquence des crises de boulimie peut varier, mais le diagnostic est généralement posé lorsqu'une personne traverse au moins une crise par semaine, sur une période d'au moins trois mois.
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Les complications
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée est associé à un large éventail de troubles physiques et mentaux. Il s'agit notamment d'un risque plus élevé de diabète, d'hypertension, de troubles du sommeil et de problèmes gastro-intestinaux.
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Les complications
- Les femmes atteintes de ce syndrome risquent également de souffrir de problèmes menstruels, de fertilité et de complications liées à la grossesse.
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Un lien avec d'autres problèmes de santé mentale ?
- On estime que 79 % des personnes souffrant du syndrome d'hyperphagie incontrôlée sont atteintes d'au moins un autre trouble mental. Il peut s'agir, entre autres, de dépression, d'anxiété, ou encore de troubles de la personnalité.
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Qui est touché ?
- Ce syndrome peut être déclenché par une multitude de facteurs, non seulement émotionnels, mais également biologiques, environnementaux et psychosociaux.
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Qui est touché ?
- Ce trouble touche davantage les femmes que les hommes, et se manifeste en moyenne à l'âge de 23 ans. Il est plus fréquent chez les personnes souffrant d'autres troubles mentaux. Par ailleurs, les femmes et les jeunes filles qui sont toujours au régime sont plus susceptibles de développer une hyperphagie boulimique.
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Les traumatismes
- Les expériences traumatisantes, tant émotionnelles que physiques, peuvent être associées à des crises de boulimie.
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Les traumatismes
- Les personnes souffrant de troubles du stress post-traumatique (TSPT), ou ayant subi des violences dans leur enfance, peuvent trouver du réconfort dans la nourriture et s'en servir comme mécanisme d'adaptation émotionnelle.
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Les déclencheurs psychologiques
- Il a été démontré qu'une faible estime de soi, par exemple, joue un rôle majeur dans le déclenchement des crises de boulimie.
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Les déclencheurs psychologiques
- Les personnes qui ont un comportement malsain vis-à-vis de la nourriture et de l'alimentation (par exemple, les personnes qui pensent qu'elles ne peuvent pas contrôler la quantité de nourriture qu'elles mangent) ont également un risque plus élevé de développer ce trouble de l'alimentation.
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L'impact de la pandémie
- La récente pandémie de COVID-19 a été marquée par une augmentation des cas d'hyperphagie boulimique (et d'autres troubles alimentaires), en particulier pendant les périodes de confinement.
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L'impact de la pandémie
- La perturbation des habitudes quotidiennes, l'incertitude, la solitude et la peur ont rendu les individus plus vulnérables au risque de développer le syndrome d'hyperphagie incontrôlée et de s'en servir comme mécanisme d'adaptation.
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La génétique
- Les facteurs génétiques doivent également être pris en compte en ce qui concerne le développement de ce syndrome. En effet, les systèmes métabolique, endocrinien et immunitaire, ainsi que le microbiome et le cerveau, peuvent influencer l'héritabilité de l'hyperphagie boulimique.
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La génétique
- Des études indiquent que les personnes génétiquement prédisposées à l'obésité sont également plus susceptibles de développer ce syndrome.
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La chimie du cerveau
- Par ailleurs, d'autres études ont démontré que les personnes qui se gavent de nourriture ont un taux de sérotonine (un neurotransmetteur cérébral qui procure une sensation de bien-être) inférieur à la normale.
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La chimie du cerveau
- Le système dopaminergique du cerveau joue également un rôle clé dans le développement de l'hyperphagie boulimique. La "récompense" que les personnes obtiennent en se gavant d'aliments, bien que temporaire, crée une dépendance et un sentiment de satisfaction. Par conséquent, un faible taux de dopamine suffit à reproduire le même comportement.
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Un trouble similaire à une addiction à la nourriture ?
- Il existe des aliments qui stimulent certaines substances chimiques dans le cerveau, comme le sucre et les graisses. C'est la raison pour laquelle les gens préfèrent manger des beignets et non de la laitue.
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Un trouble similaire à une addiction à la nourriture ?
- Ces deux troubles présentent de nombreuses similitudes, mais il est possible d'être accro à un aliment spécifique sans pour autant s'en gaver.
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Le traitement
- Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée peut présenter un large éventail de facteurs sous-jacents et de causes potentielles, c'est pourquoi une approche holistique est parfois nécessaire. Une forme de psychothérapie, telle que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), peut constituer une première étape.
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Le traitement
- Une évaluation psychiatrique peut également être nécessaire, et des médicaments tels que des antidépresseurs peuvent être prescrits au patient.
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Le traitement
- La pratique de la pleine conscience peut également aider les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique. De plus, l'alimentation consciente peut aider les patients à être plus à l'écoute de leur corps et de leurs besoins.
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La perte de poids
- Même si toutes les personnes souffrant de ce trouble alimentaire ne sont pas en surpoids, un grand nombre d'entre elles deviennent obèses et, à ce titre, doivent faire le nécessaire pour retrouver un poids plus sain. Cela implique généralement une restriction calorique et la pratique d'une activité physique régulière.
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La perte de poids
- Toutefois, certains régimes de perte de poids peuvent être encore plus dangereux s'ils sont trop extrêmes en termes de restrictions. Cela peut même avoir l'effet inverse et provoquer des crises de boulimie.
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Peut-on en guérir ?
- Il est important de s'attaquer le plus tôt possible au syndrome d'hyperphagie incontrôlée. Comme pour d'autres maladies, une détection précoce augmente le taux de réussite du processus de guérison.
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Peut-on en guérir ?
- Il est essentiel de prendre soin de notre santé physique et mentale et d'entretenir une relation saine avec la nourriture pour avoir une vie heureuse et épanouie. Sources : (Health Digest) (Europe PMC) (National Eating Disorders Association) Voir aussi : Le coma alimentaire : qu'est-ce que c'est et comment y échapper ?
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Tout savoir sur le syndrome d'hyperphagie incontrôlée
Une maladie plus courante qu'on ne le pense...
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Le syndrome d'hyperphagie incontrôlée est un trouble alimentaire assez courant qui peut se manifester chez n'importe qui. Pourtant, il n'a été officiellement reconnu qu'en 2013, lorsqu'il a été inclus dans le "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux" (DSM-5). Mais bien entendu, ce trouble existe depuis plus longtemps.
Dans cette galerie, vous trouverez plus d'informations au sujet de ce syndrome, notamment ses causes, ses symptômes et comment le traiter. Cliquez sur cette galerie pour mieux comprendre le syndrome d'hyperphagie incontrôlée.
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