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La cause -

Il s'agit d'une maladie infectieuse, même si elle n'est ni causée par une bactérie, ni par un virus, mais par une protéine à la conformation anormale, appelée "prion".

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Les conséquences -

Les scientifiques n'ont toujours pas découvert ce qui cause l'apparition du prion pathogène. En revanche, ils savent que les protéines prions mal repliées tuent les cellules cérébrales et provoquent d'importants dysfonctionnements corporels.

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Symptômes -

Les symptômes de la MDC sont les suivants : perte de poids, augmentation de la consommation de liquides et de la miction, troubles de l'équilibre et de la coordination, oreilles tombantes et difficultés de déglutition.

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Une maladie fatale -

Les difficultés de déglutition peuvent provoquer une salivation (d'où le nom de "maladie du cerf zombie") et conduire à une pneumonie et à la mort.

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Propagation -

La MDC se transmet entre les animaux par contact direct avec les fluides corporels et les excréments, ainsi que par contact indirect avec le sol, la nourriture et les excréments contaminés.

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Transmission humaine -

Selon les informations dont on dispose aujourd'hui, aucune ne permet de savoir si cette maladie peut se transmettre à l'homme. À ce jour, aucun cas de transmission humaine n'a été enregistré. 

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Une possibilité -

Néanmoins, certains scientifiques expriment leur inquiétude car la possibilité de transmission à l'homme demeure encore indéterminée.

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Pourquoi faut-il s'inquiéter ? -

Les scientifiques sont inquiets car d'autres types de maladies à prions ont été transmises de l'animal à l'homme ces dernières années.

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La variante de la maladie de Creutzfeldt–Jakob -

Le meilleur exemple d'une transmission de maladie de l'animal à l'homme est la variante de la maladie de Creutzfeldt–Jakob (vMCJ).

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La vache folle -

Les scientifiques ont confirmé que la vMCJ est causée par le même agent infectieux que celui qui provoque l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), également appelée "maladie de la vache folle".

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Viande infectée -

L'ESB peut se transmettre à l'homme si ce dernier mange de la viande contaminée. À ce jour, environ 230 cas de la vMCJ ont été enregistrés dans le monde.

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Ne pas tirer de conclusions trop hâtives -

Toutefois, certains scientifiques, dont Michael Osterholm de l'université du Minnesota, sont réticents à l'idée d'établire des comparaisons entre l'ESB et la maladie du cerf zombie.

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Vache folle vs. maladie du cerf zombie -

Michael Osterholm souligne qu'il existe des différences structurelles entre les prions de l'ESB et ceux de la MDC. De plus, il indique que nous ne pouvons pas anticiper si la pathologie et les symptômes cliniques seraient similaires en cas de transmission.

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Recherches -

Des recherches sont en cours pour tenter de déterminer si la MDC est transmissible à l'homme. Jetons un coup d'œil aux résultats des études expérimentales qui ont été menées jusqu'à présent.

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Étude de 2018 -

En 2018, les National Institutes of Health ont mené une étude sur des macaques, qui partagent environ 93% de leur génome avec l'homme.

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Les macaques -

Les scientifiques ont exposé les macaques à de la matière cérébrale infectée par la MDC. Ils les ont ensuite surveillés et analysé leurs tissus pendant des décennies.

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Aucune preuve de transmission -

Les scientifiques n'ont trouvé aucune preuve de transmission de la MDC des tissus infectés de cerfs et d'élan aux macaques.

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Mais attention... -

Il ne s'agit toutefois que d'une seule étude. Et selon un article de la BBC, d'autres recherches expérimentales, dont certaines n'ont pas été publiées, ont prouvé le contraire.

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Étude de 2022 -

En 2022, des scientifiques de l'université de Calgary ont mené une autre étude expérimentale, cette fois sur des "souris humanisées".

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Les souris -

Les souris humanisées sont des souris génétiquement modifiées utilisées dans la recherche sur les maladies humaines.

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Un cas avéré de transmission -

Les scientifiques ont injecté la MDC d'un cerf infecté aux souris et ont constaté qu'après deux ans et demi, les souris avaient développé la maladie débilitante chronique des cervidés.

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La signature prion -

Les scientifiques ont remarqué que les souris avaient développé une signature atypique du prion, ce qui suggère que si la transmission à l'homme était possible, elle pourrait se manifester par des symptômes atypiques, ce qui rendrait le diagnostic difficile.

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La matière fécale infectée -

Les scientifiques ont également observé que les excréments des souris contenaient des protéines prions infectées. Cela signifie que chez les humains, une personne infectée pourrait transmettre la maladie à d'autres personnes par l'intermédiaire de matières fécales infectées.

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En résumé... -

Ces études suscitent une inquiétude particulière mais leurs résultats ne sont pas définitifs. En effet, nous ne disposons pas d'assez de preuves attestant d'une possibilité de transmission de la maladie débilitante chronique des cervidés à l'homme.

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En apprendre plus sur cette maladie -

Toutefois, cela n'empêche pas certains groupes d'experts d'en savoir plus sur cette maladie et d'élaborer des plans d'urgence au cas où elle se propagerait aux humains.

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Plan d'urgence -

Le Centre de recherche et de politiques sur les maladies infectieuses (CIDRAP) a rassemblé un groupe d'experts dans le but d'élaborer un plan d'urgence au cas où la MDC se transmettrait aux humains.

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La recherche continue -

Entre-temps, des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont analysé le microbiote intestinal de cerfs infectés et non infectés par la MDC, afin d'en savoir plus sur la maladie.

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Faut-il s'inquiéter ? -

Comme expliqué précédemment, nous ne savons pas encore si nous devons nous inquiéter à propos d'une éventuelle transmission humaine.

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En attente de conclusions -

Toutefois, des recherches sont toujours en cours et on espère que leurs résultats seront concluants.

Sources : (BBC) (The Guardian) (CDC)

Voir aussi : Maladie X : prochaine pandémie ?

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