Chaque année, les États-Unis enregistrent en moyenne sept cas de peste, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Bien loin d’être la menace terrifiante qu’elle représentait dans l’Europe médiévale, la maladie se soigne aujourd’hui sans difficulté grâce aux antibiotiques. Une petite mutation génétique dans le corps humain contribue également à en atténuer les effets.
Pourtant, la peste n’a pas totalement disparu. Le vendredi 11 juillet, les autorités sanitaires de l’Arizona ont confirmé le décès d’un habitant des suites de la maladie — une première dans la région depuis 2007. Parallèlement, une vague de mortalité inexpliquée a touché les chiens de prairie locaux, alimentant les soupçons d’une résurgence de l’épidémie. Les autorités, toutefois, rejettent pour l’instant cette hypothèse.
Ce décès isolé doit-il alerter la population ? La "peste noire", malgré les progrès médicaux, continue de susciter autant de craintes que de curiosité. Retour sur cette maladie emblématique et sur la manière dont l’humanité y a peu à peu résisté.