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Ermite -

Comme l'explique si bien la chaîne Nota Bene, un ermite est une personne spirituelle qui mène une vie solitaire, à l'écart de la société. Il vit modestement et n'apporte aucune importance au confort ou aux biens matériels. En Europe, les ermites vont rapidement créer leur propre mouvement religieux et seront au fur et à mesure rejoints par d'autres adeptes.

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Ermite de jardin - Cependant, un type bien particulier d'ermite se développe, notamment en Grande-Bretagne: l'ermite de jardin. Pourquoi "jardin"? Parce qu'à une époque un jardin spacieux était un signe de richesse, une façon d'affirmer son statut social.

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Ermite de jardin - C'était le cas en France, où ils étaient composés de formes géométriques en tout genre. Ces jardins "à la française" ont pour but d'affirmer la grandeur de l'Homme sur la nature, ce qui n'est pas le cas au Royaume-Uni, où on désire lui attribuer un côté plus "authentique" et où la flore est plus sauvage. En effet, les jardins "à l'anglaise" remplissent une fonction symbolique, le rejet de la croissance économique et l'anti-matérialisme, et sont donc des lieux d'isolement et de solitude.

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Ermite de jardin - Cependant, la fonction symbolique est vite tombée aux oubliettes quand amis, et autres connaissances bourgeoises de ces riches propriétaires, viennent en nombre pour se montrer et admirer le paysage. C'est alors là que ces nobles ont décidé d'utiliser leur fabrique de jardin et d'en faire de véritables mises en scène, avec à l'intérieur, une table, une plume et un encrier afin que les visiteurs puissent fantasmer sur un potentiel homme en retraite à l'écart de tous.

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Ermite de Jardin - Mais ce n'est pas tout! Les propriétaires de ces jardins ont commencé à embaucher des "faux ermites" afin d'y apporter la touche finale du tableau. Cet employé au travail peu usuel, devait donc faire semblant de vivre tel un marginal, en échange du gîte, du couvert et d'une indemnité. Au final, l'ermite de jardin n'avait donc plus rien à voir avec l'ermite authentique.

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Sonneur de cloches - Il fut un temps où la foudre était considérée comme une force de l'ordre du divin ou, au contraire, une force démoniaque. Au Moyen-Âge, les églises sont les bâtisses les plus touchées par la foudre, sûrement à cause de leur position souvent en hauteur et à cause de leurs cloches et flèches en métal, qui sont de véritables aimants à foudre.

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Sonneur de cloches - Seulement, on croyait à l'époque que les cloches avaient le pouvoir d'éloigner les orages. Vous l'aurez donc compris, afin d'éloigner la foudre, l'église ordonnait ainsi à des personnes de sonner les cloches, la meilleure des mauvaises idées!

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Sonneur de cloches -

Esprit moyenâgeux oblige, personne n'estimait encore qu'il était dangereux de secouer un objet en fer par temps d'orage! Au contraire, c'était de la faute du sonneur de cloche s'il avait été foudroyé et brûlé vif, à cause de ses pêchés, ou tout simplement, parce que son destin en était ainsi.

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Sonneur de cloches - Pour avoir un ordre d'idée, en Allemagne, entre 1750 et 1783, 121 sonneurs de cloche sont morts. La cerise sur la gâteau? Ceux qui ont survécu à la foudre n'étaient pas payés, puisqu'on considérait qu'ils avaient mal fait leur travail! Heureusement, le paratonnerre a permis d'éradiquer une bonne foi pour toute cette pratique dangereuse.

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Les tanneries -

La tannerie est un endroit où le cuir est confectionné. Depuis l'antiquité, ces lieux sont placés à des endroits stratégiques, c'est-à-dire loin des villes, dans des quartiers très pauvres.

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Ramasseur d'excréments -

Si le produit fini était élégant, son processus était cependant beaucoup moins glamour. En effet, pour traiter les peaux d'animaux, l'urine était utilisée afin d'enlever les impuretés et de fixer les couleurs.

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Ramasseur d'excréments - Pour rendre les peaux souples, il existe un procédé particulier: le confitage. Le confitage, à l'époque, consistait à plonger les peaux dans un mélange d'eau tiède et de fientes d'oiseaux. Au XVIIIe siècle, on remplace la fiente d'oiseaux par les excréments de chiens, qui étaient activement recherchés afin de faire tourner les tanneries à plein régime! Un nouveau corps de métier s'est donc créé: les ramasseurs de cacas de chiens.

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Ramasseur d'excréments -

C'est donc dans les rues des villes que ces ramasseurs se baladaient, munis d'un sac dont on ne pouvait voir le contenu, à l’affût des excréments de chiens. S'il était convenu que ceux-ci portent des gants pour ramasser les crottes, certains témoignages racontent cependant qu'il était bien plus efficace et facile de collecter les déjections... à mains n u e s!

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Chiffonnier -

Mais outre la récolte d'excréments, il existait des ramasseurs en tout genre, en passant de tissus usagés aux os. Un métier très pénible qui était souvent associé à la pauvreté.

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Chiffonnier - C'était un travail souvent solitaire, car le chiffonnier arpentait les rues et campagnes tout le long de sa journée. D'ailleurs, pour l'anecdote, "se battre comme un chiffonnier" vient du fait que ces hommes très travailleurs pouvaient se disputer pour un bout de chiffon, leur précieux gagne-pain.

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Blanchisseur - Comme expliquer plus haut, l'urine était utilisée afin de laver les peaux de bêtes dans les tanneries. Mais saviez-vous que l'urine était aussi utilisée pour laver les vêtements? En effet, l'ammoniaque qu'elle contient était l'agent nettoyant des blanchisseurs, qui devaient récolter les urines de la ville.

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Détecteur d'avion -

Comme CaféDéclic l'explique, cet étrange appareil était en fait un outil de localisation sonore d'avions, utilisé jusque dans les années 1940, époque à laquelle le radar a fait son apparition.

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Détecteur d'avion -

Cet appareil gigantesque, permettait de repérer les vibrations d'avions, qui avaient des moteurs extrêmement bruyants à l'époque.

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Requilleur humain - Aux prémices du bowling, il n'y avait pas de système automatisé de ramassage de quilles ou même de lancement de boule aux joueurs. Tout était manuel.

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Requilleur humain -

Ce travail était ennuyeux, pénible, de nuit et mal payé. Il s'agissait souvent d'adolescents qui s'occupaient de relancer les boules, replacer les quilles et de les enlever après leur chute.

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Valet de toilette -

Ce serait Henry VIII qui aurait inventé ce poste à la cours d'Angleterre, poste qui consistait à avoir un valet prêt à assumer les fonctions intestinales du Roi. Ce valet devait accompagner le souverain où qu'il aille muni d'un meuble permettant de se soulager ainsi que de l'eau et autres ustensiles utiles pour sa toilette.

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Souffre douleur royal -

Imaginez un monde où votre meilleur ami se ramasse tous les coups pour vos propres bêtises? Si pour certains c'est la fonction du petit frère, c'était aussi celle du meilleur ami du Prince, qui était élevé avec ce dernier. En effet, il était interdit de toucher au Prince, les précepteurs punissaient donc le camarade à sa place. Contrairement à ce qu'on peut penser, cette forme de punition par procuration dissuadait les petits monarques de désobéir par affection pour leur ami.

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Planificateur d'orgies -

Sous l'Empire romain, il était important de divertir l'empereur, peu importe la manière. C'est ainsi que des planificateurs d'orgies se sont vu attribué la mission d'amuser leur souverain, avec vin, musique, buffet et "chair fraîche"!

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Clown funéraire - Clown funéraire ou "archimimum" dans la Rome antique, était une labeur atypique, qui consistait à divertir la famille en plein deuil.

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Clown funéraire - Le clown adoptait l'apparence du défunt, imitait sa gestuelle et sa voix. Les Romains pensaient que ce rituel calmait l'esprit des morts.

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Épilatrice d'aisselles - Toujours dans l'antiquité à Rome, l'absence de poils sous les aisselles était un signe de richesse. C'est alors que dans les thermes, des épilatrices spécialisées en la matière s'adonnaient à cette tâche.

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Ramasseuse de sangsues -

Jusqu'au XIXe siècle, les sangsues étaient utilisées dans la médecine pour les saignées. Des femmes s'employaient donc à aller dans les marécages pour en récolter.

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Ramasseuse de sangsues -

Mais ce n'était pas sans risque! En effet, elles s'aventuraient dans les marécages pieds et jambes n u s, afin que les sangsues s'agrippent à leur peau. Ce procédé à eu comme conséquence de provoquer des infections et de grosses pertes de sang.

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