Une enquête publiée le 7 août révèle qu’en avril 2025, une attaque menée par les Forces de soutien rapide (FSR) contre le camp de réfugiés de ZamZam, au Soudan, aurait causé la mort de plus de 1 500 civils. Plus de 2 000 habitants du camp sont toujours portés disparus. Ce site, qui abritait près de 500 000 personnes, est aujourd’hui sous le contrôle des FSR.
Les témoignages recueillis décrivent des exécutions sommaires d’enfants et de femmes enceintes, perpétrées par des miliciens, certains étant eux-mêmes des adolescents. Cette offensive a eu lieu en pleine conférence pour la paix organisée à Londres, dans un contexte de guerre civile qui oppose depuis avril 2023 les Forces de soutien rapide, soutenues par les Émirats arabes unis, aux Forces armées soudanaises, appuyées par l’Égypte. Ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et forcé près de 13 millions de personnes à fuir leur foyer.
En juillet, la Cour pénale internationale a publié un communiqué dénonçant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis au Darfour.
Le concept de crimes de guerre internationalement reconnus reste encore assez récent. C’est au cours du siècle passé que les bases juridiques ont été posées, permettant aujourd’hui de définir et de classer précisément ces actes. Plutôt que de s’étonner de voir chaque jour des images et des récits terrifiants de civils tués, il vaut mieux comprendre quels actes violent les lois internationales et comment ces règles encadrant les conflits sont apparues.
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