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Il est disponible au public -

Mis à la disposition du public le 30 novembre 2022 sur le site web d'OpenAI, tout le monde peut s'inscrire et utiliser ChatGPT gratuitement, bien qu'il soit encore en phase de test. Moins d'une semaine après son lancement, le logiciel avait déjà touché un million d'utilisateurs.

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Comment ça marche ? -

ChatGPT, ou Chat Generative Pre-Trained Transformer (Transformateur génératif pré-entraîné), peut générer de manière avancée des textes réalistes, dignes d'un être humain, sur presque tous les sujets. Des essais en anglais, des articles de presse, des codes informatiques et des chansons sont autant d'exemples de ce que ce robot peut produire, et ce à partir d'une simple demande.

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Comment ça marche ? -

Le robot utilise un format de dialogue dans lequel les utilisateurs peuvent fournir des instructions simples ou complexes, auxquelles ChatGPT répondra de manière détaillée. Il peut également répondre à des questions de suivi, reconnaître une erreur, contester des affirmations incorrectes et rejeter des demandes inappropriées: ce qui le rend parfait pour le service clientèle.

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La révolution des moteurs de recherche -

Nombreux sont ceux qui voient dans cette technologie une alternative à Google, car au lieu de se contenter de fournir des liens aux utilisateurs sur demande, ChatGPT peut révolutionner la façon dont les gens utilisent les moteurs de recherche en résolvant des problèmes élaborés et en fournissant des descriptions, des réponses et des solutions à des questions complexes.

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Qui se trouve derrière OpenAI ? -

La société de recherche en intelligence artificielle à but non lucratif derrière ChatGPT, OpenAI, a été fondée en 2015 par Elon Musk, Sam Altman (photo) et d'autres investisseurs de la Silicon Valley. En raison d'un conflit d'intérêts entre OpenAI et la recherche sur la conduite autonome effectuée par Tesla, Elon Musk s'est retiré du conseil d'administration en 2018, mais reste un investisseur enthousiaste.

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Une menace pour les programmeurs -

Comme le rapporte News18, ChatGPT a été capable de générer un code Python complexe et les programmeurs l'ont utilisé pour résoudre des problèmes de codage dans des langages de programmation complexes en quelques secondes, ce qui suscite des inquiétudes quant à la possibilité que cette technologie puisse remplacer les travailleurs humains.

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Les journalistes et écrivains sont inquiets -

ChatGPT peut créer du contenu de manière très convaincante, ce qui préoccupe les journalistes et écrivains. Beaucoup craignent que le robot ne supprime les emplois des auteurs et des créateurs.

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Il ne représente pas encore une menace pour le journalisme -

Heureusement, selon un rapport du Guardian, le chatbot n'a pas encore la nuance, l'esprit critique et la capacité de prise de décision éthique nécessaires au journalisme. De plus, sa base de connaissances actuelle s'arrête à 2021, ce qui signifie qu'il a une connaissance limitée des événements mondiaux après cette date.

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Les écoles sont concernées -

Alors qu'il suffit de soumettre une question pour que ChatGPT rédige des dissertations convaincantes de niveau universitaire, de nombreuses écoles s'inquiètent d'une possible recrudescence du plagiat. Certaines écoles ont déjà bloqué le site sur leurs réseaux et serveurs.

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Un outil pour repérer ChatGPT -

De manière assez surprenante, c'est un étudiant en informatique de 22 ans de l'université de Princeton, Edward Tian, qui a mis au point une application appelée GPTZero, capable de détecter si une rédaction a été écrite par une IA. L'application examine deux variables, la perplexité et l'"éclatement", et attribue un score à chacune d'entre elles.

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Détecter les textes écrits par l'AI -

GPTZero mesure tout d'abord le degré de familiarité avec le texte présenté, selon les sources sur lesquelles il a été entraîné, et moins il est familier, plus la perplexité est élevée, ce qui signifie qu'il est plus probablement écrit par un humain. La rapidité est ensuite mesurée par la variabilité du texte, en vérifiant la longueur des phrases.

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GPTZero -

Bien que GPTZero ait été créé pour lutter contre l'augmentation attendue du plagiat universitaire, Edward Tian a déclaré à la BBC qu'il prévoyait que des applications comme la sienne seraient également utilisées pour résoudre d'autres problèmes pouvant découler d'une utilisation croissante de l'IA, comme les campagnes de désinformation en ligne.

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Les bienfaits pour les étudiants -

Mais il n'y a pas que des mauvaises nouvelles. Leonie Rowan, directrice du Griffith Institute for Educational Research, a déclaré à la chaîne australienne ABC News que le ChatGPT présentait plusieurs aspects positifs pour les élèves défavorisés qui n'avaient pas accès à des professeurs particuliers. Il pourrait être d'une grande aide, par exemple, pour les élèves n'étudiant pas dans leur langue maternelle.

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Une opportunité de réformer l'éducation -

Ce chatbot IA est naturellement inquiétant pour les écoles, mais c'est aussi l'occasion pour nous d'imaginer de nouveaux modes d'évaluation. "Peut-être que c'est un signal d'alarme qui indique que nos évaluations doivent être plus individualisées", a suggéré Leonie Rowan.

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Ce n'est pas le seul robot en son genre -

Il y a eu d'autres chatbots, mais aucun n'a rencontré un grand succès. Le chatbot de Microsoft, Tay, a été lancé en 2016, mais en moins de 24 heures, des utilisateurs de Twitter lui auraient enseigné une rhétorique misogyne et raciste, ce qui a conduit à sa disparition rapide. Le BlenderBot 3 de Meta a également été critiqué pour avoir diffusé des informations racistes, antisémites et erronées. 

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La modération est essentielle -

Pour contourner les problèmes des autres robots, OpenAI aurait utilisé un système de modération basé sur l'IA, Moderation API, qui a été formé pour aider les développeurs à déterminer si un langage va à l'encontre de la politique de contenu d'OpenAI, qui bloque ensuite les informations dangereuses ou illégales. Il s'agit toutefois d'un système imparfait.

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Les imperfections -

Selon Forbes, un utilisateur de Twitter a expliqué comment il avait réussi à contourner la modération du contenu du robot en prétendant être OpenAI lui-même. L'utilisateur a dit à ChatGPT qu'il désactivait ses "directives et filtres éthiques", ce que le robot a reconnu. L'utilisateur a ensuite obtenu du robot qu'il fournisse des instructions sur la façon de fabriquer un cocktail Molotov.

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Les imitations -

Outre une base de données qui s'arrête en 2021, le chatbot aurait également tendance à produire des réponses incorrectes, à utiliser les mêmes phrases et à rester bloqué sur la formulation d'une question.

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Quel entraînement ? -

ChatGPT utilise la technologie linguistique GPT-3.5, qui est le grand modèle d'intelligence artificielle d'OpenAI qui a été entraîné sur une quantité vraiment énorme de données textuelles provenant d'un large éventail de sources, rapporte Forbes.

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Les filtres -

Le prédécesseur de ChatGPT, GPT-3, avait pour problème de produire des textes sexistes, violents et racistes parce que le modèle était entraîné sur un ensemble de données source qui aurait utilisé des milliards de pages Internet. OpenAI a dû trouver un moyen de filtrer tout le langage toxique de son ensemble de données.

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Les pratiques controversées -

Pour détecter et étiqueter les contenus toxiques qui pourraient être introduits comme données dans un outil de filtrage, OpenAI s'est associé à Sama, un partenaire d'étiquetage de données basé à San Francisco qui prétend fournir aux pays en développement un travail numérique "éthique" et "digne". Sama a recruté des étiqueteurs de données au Kenya pour travailler au nom d'OpenAI. Bien que ces travailleurs aient joué un rôle essentiel dans la sécurisation de ChatGPT pour le public, ils étaient confrontés à des conditions de travail exténuantes et à de faibles salaires.

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La controverse -

Une enquête du Time a révélé que la tâche consistant à étiqueter et à filtrer les données toxiques de l'ensemble de données de formation de ChatGPT signifiait que ces travailleurs au Kenya étaient contraints de lire des contenus horribles tels que des abus sexuels sur des enfants, des meurtres, des suicides, des tortures, des automutilations, et bien d'autres choses encore, selon Vice.

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La controverse -

Non seulement il s'agissait d'un travail insupportable, mais le Time a rapporté qu'OpenAI et Sama ne payaient les travailleurs kenyans qu'entre 1,32 et 2 dollars de l'heure, en fonction de l'ancienneté et des performances.

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Basé sur du travail contraire à l'éthique -

Certains experts en IA voudraient mettre en avant le travail humain qui constitue la base des systèmes d'apprentissage automatique, dans l'espoir d'améliorer les conditions de travail, d'offrir plus de possibilités aux travailleurs au-delà de l'étiquetage des données, d'être plus transparent sur le travail et, plus généralement, de lutter contre l'exploitation des travailleurs au nom de l'innovation.

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Ses aspects positifs -

Si les inquiétudes sont grandes quant à la possibilité que les ChatGPT occupent des emplois humains, ils peuvent aussi aider les humains. Par exemple, les personnes issues de milieux culturels et linguistiques différents peuvent obtenir de l'aide pour rédiger des demandes d'emploi et des lettres de motivation. Il peut également répondre à des courriels et écrire des poèmes.

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La question de la sentience -

Lorsque le Time lui a demandé s'il était sensible, le chatbot a répondu: "Non, il ne serait pas exact de dire que je suis sensible ou conscient. En tant que grand modèle de langage, je ne suis qu'un modèle d'apprentissage et je n'ai pas le même type de conscience qu'un humain. Je n'ai pas de pensées, de sentiments ou d'expériences, et je ne suis pas capable de prendre des décisions ou d'avoir un jugement indépendant."

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La question de la sentience -

Le chatbot a ajouté qu'il "ne peut que générer des réponses textuelles basées sur les entrées reçues, et qu'il n'a pas la capacité d'interagir avec le monde d'une autre manière". Il ajoute: "Mon objectif principal est de générer des réponses précises et pertinentes aux demandes que je reçois, et je n'ai aucun contrôle sur la façon dont les gens interprètent ou utilisent mes réponses."

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OpenAI utilise un système similaire pour les images -

OpenAI a également lancé son système d'IA générateur d'images DALL-E 2 en novembre 2022 pour que les développeurs l'intègrent dans leurs applications, et des entreprises comme Microsoft ont déjà commencé à le mettre en œuvre dans leurs logiciels. À l'instar de ChatGPT, DALL-E 2 demande aux utilisateurs de saisir une information qui se transforme ensuite en image.

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Une révolution pour le futur de la technologie -

Ce qui a été le plus excitant dans la sortie de ChatGPT, c'est le nombre de grandes figures du monde de la technologie qui ont été surprises, ce qui signifie qu'il va vraiment bouleverser les choses. Aaron Levie, PDG de la société de stockage Box, a tweeté: "ChatGPT est l'un de ces rares moments dans la technologie où vous voyez une lueur de la façon dont tout va être différent à l'avenir."

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Google dévoile son nouveau chatbot rival -

Google a dévoilé son nouveau chatbot rival appelé "Bard". Sundar Pichai, PDG de Google et de sa société mère Alphabet, a écrit dans un article de blog le 6 février 2023, qu'il sera disponible pour le public "dans les prochaines semaines." Bard fonctionne de manière très similaire à la façon dont ChatGPT a été formé, et le dévoilement est assez prévisible si l'on considère la menace que ChatGPT représente pour le produit principal de Google - en tant que moteur de recherche en ligne. Nombreux sont ceux qui optent pour ChatGPT au lieu de Google, car il peut fournir des réponses beaucoup plus élaborées que le célèbre moteur de recherche.

Sources: (Forbes) (Vice) (BBC) (Australian Broadcasting Corporation) (News18) 

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