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L'époque médiévale -

L'époque médiévale a duré environ une centaine d'année du 5e au 10e siècle. Les traditions et les pratiques de la maternité ont naturellement changé selon les périodes et les classes sociales.

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Les dangers de la naissance -

Indépendamment de la richesse de la femme, donner naissance restait extrêmement dangereux. Le taux de mortalité était très élevé chez les bébés comme chez les mères.

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Les accouchements à domicile -

La majorité des femmes donnaient naissance à la maison dans des conditions loin d'être stériles, et le risque d'infections était élevé. C'était un exploit si la mère et l'enfant survivaient tous les deux.

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La médecine -

On manquait énormément de savoir médical à cette époque. Il y avait peu de docteurs et il était rare qu'ils aident à mettre au monde un enfant. Mais de ce qu'on connait de la médecine au Moyen-Âge, c'était probablement pour le mieux...

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Les sages-femmes -

La plupart des femmes comptaient sur leurs voisins ou les sages-femmes locales pour les assister au moment de l'accouchement, ces dernières se transmettaient leur savoir de génération en génération.

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La méfiance envers les femmes qualifiées -

Bien que les sages-femmes étaient très importantes pour leurs communautés, elles étaient mal payées et parfois soupçonnées de sorcellerie, ce qui n'arrêtait pas les femmes de la région de leur demander service.

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Elles proposaient différents services -

Les femmes non-mariées qui souhaitaient interrompre une grossesse involontaire, ou celles qui cherchaient une potion pour trouver l'amour se tournaient aussi vers les sages-femmes.

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Nécessaires mais pas fiables -

Elles étaient respectées et craintes pour leurs pouvoirs magiques, alors qu'en réalité elles avaient simplement une bonne connaissance de la phytothérapie.

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Les sages-femmes -

Dans d'autres pays européens comme la France ou les Pays-Bas, être une sage femme était une profession réputée et agréable. On leur offrait souvent une formation et elles étaient employées par le gouvernement de chaque ville. Leur travail était légitime et bien payé, tout comme ceux des hommes médecins.

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La méthode et la folie -

Les sages-femmes du Moyen-Âge employaient plusieurs procédures qu'on utilise encore aujourd'hui, et beaucoup d'autres que nous ne connaissons pas...

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Appeler les saints -

La religion jouait un grand rôle dans la vie quotidienne à cette époque. Les femmes portaient des amulettes et des bibelots sur elles, dédiés à plusieurs saints, pour s'assurer une grossesse sans risques et que leur bébé soit en bonne santé.

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La gaine d'accouchement -

Certaines femmes portaient "une gaine d'accouchement" qui était un long rouleau de parchemin de textes sacrés et d'images de saints, autour de leur ventre, comme la Vierge Marie, Sainte Marguerite, et le duo mère-fils Cyr de Tarse et Juliette de Césarée. Ils ont été martyrisés ensemble, ce qu'on pensait rendre leur connexion plus forte.

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Les éternuements -

L'une des techniques que l'on utilisait pour accoucher était d'éternuer. Dans un célèbre texte médiéval sur la santé des femmes, intitulé "Trotula", il était écrit: "Et que l'éternuement soit provoqué avec le nez et la bouche resserrés, afin que la plus grande partie de sa force et de son esprit tende vers l'utérus".

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Attirer le bébé avec des odeurs agréables -

On croyait aussi que l'utérus réagissait à certaines odeurs. Le livre affirme que l'utérus "suit les substances odorantes et fuit les substances nauséabondes". On recommandait d'utiliser du fenouil et de la mente lorsque la mère commençait le travail.

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Une machine bien huilée -

On graissait également certaines parties du corps de la mère, dont les cuisses, avec de la graisse de poulet et de l'huile de camomille, même deux ou trois semaines avant la date prévue de l'accouchement. On pensait qu'elle serait plus lubrifiée et que cela faciliterait l'arrivée du bébé.

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Le tabouret d'accouchement -

Au moment de pousser, la position dépendait de la femme. Comme on pensait que la gravité jouait aussi un rôle pendant le travail, on utilisait souvent un tabouret d'accouchement (illustré ci-joint).

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La chambre de naissance -

Les femmes les plus riches avaient souvent une chambre spéciale réservée pour elle et leur bébé, un mois avant l'accouchement. Elles pouvaient se reposer et étaient aidées par d'autres femmes.

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Un champ de mines de maladies et de dangers -

Même si l'enfant survivait, il demeurait très vulnérable et de nombreuses infections pouvaient le tuer. Sans la médecine moderne, les chances qu'un enfant survive plus de cinq ans étaient réduites.

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Une perte attendue -

Même s'il est difficile de faire des généralisations sur une période aussi vaste de l'histoire, le fait que la plupart des parents ont brûlé au moins un de leur enfant au cours de la vie était bien vrai.

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L'arrivée d'un héritier -

On attendait des femmes qu'elles donnent naissance à de nombreux bébés, pour qu'elles puissent garantir la continuité de la lignée de leur famille. La pression était particulièrement forte pour les femmes de la noblesse.

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Nourrices -

De nombreuses femmes, riches ou paysannes, employaient des nourrices pour nourrir leur bébé après la naissance et ce, pour différentes raisons.

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Les femmes nobles -

On pensait que l'allaitement avait un effet contraceptif et comme les femmes de la noblesse devaient à tout prix procréer, c'est pourquoi elles confiaient cette tâche à d'autres. Les aristocrates avaient plus d'enfants que les ouvrières à cette époque.

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Les ouvrières -

Les femmes de la classe ouvrière avaient aussi recours aux nourrices de temps à autre, pour qu'elles puissent continuer à travailler.

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Les employées -

C'était courant pour les femmes de travailler aux côtés de leurs enfants plus âgés ou de leur mari, particulièrement si elles avaient une ferme ou une affaire familiale à gérer.

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Choisir une nourrice -

Les femmes qui pouvaient se permettre d'être sélectives concernant leur nourrice ne prenaient pas cette décision à la légère. Elles se basaient sur des caractéristiques spécifiques appréciées dans la société médiévale.

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Enveloppé jusqu'à ne plus bouger -

Les bébés étaient souvent emmitouflés très serrés, pour que la mère puisse les porter. Mais certaines sources expliquent qu'on cherchait à ce qu'ils soient enveloppés comme des momies égyptiennes pour qu'ils grandissent de manière droite.

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Les berceaux et paniers -

On les gardait dans des berceaux, qui ressemblaient à une version très simplifiée de celle d'aujourd'hui. Certains étaient de simples paniers dans lesquels on plaçait une couverture, tandis que d'autres étaient construits dans du bois ou de la pierre (photo ci-joint).

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Les risques d'incendies -

C'était toujours un défi de garder un bébé au chaud dans une maison médiévale. On le plaçait souvent près du feu, ce qui conduisait souvent à des accidents.

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Le sommeil partagé -

De nombreux parents dormaient avec leurs enfants la nuit pour essayer de les garder au chaud, ce qui représentait aussi un certain danger.

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Embellir l'affaire -

Au contraire d'aujourd'hui, il était recommandé de donner du miel aux nouveaux-nés car on pensait que cela les encouragerait à bien parler dès leur plus jeune âge. On donnait du miel à nouveau lorsqu'ils étaient un peu plus âgés et commençaient à apprendre à parler. Bien sûr, les mères n'étaient pas au courant du risque de botulisme.

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Certaines choses étaient intuitives -

On encourageait les parents à parler fréquemment à leur bébé et à répéter des mots simples pour les aider à apprendre à parler. Ils étaient sur la voie de l'éducation moderne !

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L'instinct de jeu est intemporel -

Bien que les enfants devaient travailler dès qu'ils étaient assez grands pour le faire, de nombreux jouets de l'époque ont été retrouvés, comme des poupées, des animaux sculptés, des balles et même des châteaux en bois.

Sources: (HistoryExtra) (Healthyway) (Getty) (Medievalists.net)

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