Le général Pierre Schill, chef d'état-major de l'armée de terre française, a déclaré le 25 septembre 2025 que les forces armées doivent être prêtes à mener une guerre de haute intensité. Cette déclaration souligne l'urgence d'une transformation rapide des capacités militaires françaises face à des menaces potentielles, notamment en Europe de l'Est. Le général Schill a précisé que la France vise à déployer une division de 19 000 hommes d'ici 2027 et un corps d'armée de 60 000 hommes d'ici 2030, en coopération avec des alliés européens. Il a également mis en avant l'importance de l'innovation, particulièrement dans le domaine des drones et de la robotisation, pour renforcer la létalité et la réactivité des forces. Cependant, ces propos ont suscité des critiques, certains analystes les interprétant comme une escalade de la rhétorique militaire française et une préparation à une confrontation directe avec la Russie, notamment en Estonie, dans le cadre des engagements de l'OTAN.
Cette alerte intervient dans un monde où chaque crise semble pouvoir dégénérer en conflit majeur. Entre la guerre en Ukraine qui oppose la Russie et l’Occident, les tensions croissantes entre la Chine et les États-Unis autour de Taïwan, ou encore le conflit israélo-palestinien qui continue d’embraser le Moyen-Orient, l’idée d’une troisième guerre mondiale paraît moins lointaine qu’on ne le souhaiterait. Et cette inquiétude ne vient pas seulement de l’opinion publique : des experts, des prophètes et même l’intelligence artificielle envisagent ce scénario comme une réelle possibilité.
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