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Le Pentagone en état d'alerte face à la militarisation de l'espace par la Russie et la Chine
- Le Pentagone suit de près les actions de la Russie et de la Chine, qui multiplient les manœuvres militaires agressives dans l'espace, telles que des simulations d'attaques de satellites et le développement d'armes antisatellites. Ces activités soulèvent des préoccupations sur les risques de conflits pouvant se déplacer vers l'espace, incitant ainsi les États-Unis à renforcer leurs capacités de défense spatiale. Les experts militaires avertissent que l'espace pourrait devenir la prochaine grande frontière des conflits, dans un monde de plus en plus tourné vers la technologie. Alors, sommes-nous véritablement à l'aube d'une nouvelle ère de "Guerre des étoiles" où les affrontements spatiaux ne relèveraient plus de la science-fiction ? Allons-nous vivre une véritable "Guerre des étoiles" ? Parcourez la galerie pour en savoir plus sur le bras de fer spatial entre les États-Unis et la Russie, ainsi que d'autres pays, tels que la Chine.
© Getty Images
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L'espace se militarise-t-il ?
- Ce 17 mai 2024, la fusée Soyouz 2.1b (similaire à celle que vous voyez sur la photo) a été lancée par la Russie. Les conseillers de la défense américains avancent que la fusée transporterait un satellite capable d'attaquer d'autres satellites, ce qui confirmerait bien que l'espace devient un espace militaire.
© Getty Images
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La Russie oppose son véto à une résolution de l'ONU
- Le 24 avril 2024, la Russie a opposé son veto à une résolution des Nations Unies portée par les États-Unis et le Japon qui appelaient toutes les nations à éviter une dangereuse course spatiale à l'armement nucléaire. La Russie s'est opposée à la résolution et la Chine s'est abstenue.
© Getty Images
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Les États-Unis sont en proie à la suspicion suite à cette décision russe
- Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine des Nations Unies, a déclaré à la suite du vote que le président Poutine avait précédemment indiqué que Moscou n'avait aucune intention de déployer des armes nucléaires dans l'espace. De fait, "pourquoi, si vous suivez les règles, ne supporteriez-vous pas la résolution qui les consolide ?", a-t-elle demandé.
© Getty Images
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"Troublant"
- Poutine a répondu à la Maison-Blanche en février que la Russie avait obtenu une arme antisatellite "troublante", bien qu'une telle arme ne soit pas encore opérationnelle. Étonnamment, la Russie elle-même a présenté une résolution à l'ONU sur le fait qu'il fallait urgemment prendre des mesures pour empêcher "pour toujours" l'envoi d'armes dans l'espace. Et ce, une semaine seulement après avoir opposé son veto à la résolution proposée par le Japon et les États-Unis. Mais que se passe-t-il ?
© Getty Images
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Alliance stratégique
- En mai 2024, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue chinois, Xi Jinping, en Chine. C'était ostensiblement dans le but de renforcer les liens stratégiques et personnels qui unissent les deux nations et pour trouver une alternative à l'influence mondiale des États-Unis.
© Getty Images
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La Russie lance des satellites de reconnaissance
- Sept mois plus tôt, le 23 octobre 2023, la Russie a envoyé dans l'espace depuis le cosmodrome de Plesetsk une fusée Soyouz qui emportait avec elle deux satellites de reconnaissance, Cosmos 2570 et Cosmos 2571.
© Shutterstock
6 / 34 Fotos
La navette spatiale X-37B
- Le 28 décembre 2023, le X-37B américain a décollé depuis Cap Canaveral en Floride. Le Boeing X-37, aussi connu sous le nom de véhicule de test orbital, est un vaisseau spatial robotique et réutilisable. Après être envoyé dans l'espace à l'aide d'un véhicule de lancement, il peut refranchir l'atmosphère terrestre et atterrir comme un avion spatial.
© Getty Images
7 / 34 Fotos
Le "Dragon divin" de la Chine
- Quinze jours plus tôt, le vaisseau spatial robotique réutilisable chinois Shenlong, ou "Dragon divin", était envoyé dans l'espace.
© Getty Images
8 / 34 Fotos
Des satellites chinois supplémentaires
- Encore plus tôt, le 9 décembre 2023, la fusée chinoise Zhuque-2 Y3 transportait trois satellites (Honghu, Honghu-2 et TY-3) lancés depuis le centre de lancement satellite de Jiuquan.
© Getty Images
9 / 34 Fotos
Les missiles balistiques de l'Iran
- Depuis le 28 janvier 2024, l'Iran déclare avoir lancé trois satellites en simultané au milieu des conflits régionaux au moyen d'une fusée Simorgh. Le lancement a immédiatement été condamné par plusieurs nations occidentales, qui ont longtemps accusé l'Iran d'utiliser des satellites pour promouvoir le programme national de missiles balistiques à longue portée.
© Getty Images
10 / 34 Fotos
La force antisatellite indienne
- Comme pour rappeler au monde l'ampleur de sa force militaire, en janvier 2020, l'Inde a fait défiler une arme antisatellite de la DRDO à New Dehli à l'occasion de la fête nationale de l'Inde.
© Getty Images
11 / 34 Fotos
Les missiles low-cost
- Accéder à l'espace de nos jours est moins cher que jamais grâce à une conception et une construction de missiles moins chers que jamais. Ces missiles à faibles coûts sont lancés par SpaceX.
© Getty Images
12 / 34 Fotos
Le projet Kuiper
- L'espace est en passe de devenir de plus en plus fréquenté. Le projet Kuiper, par exemple, est une initiative d'Amazon pour accroître l'accès internet à haut débit grâce à une constellation de 3 236 satellites dans l'orbite terrestre basse (OTB).
© Getty Images
13 / 34 Fotos
<un nombre record de lancements
- Voici une statistique intéressante. Le nombre de satellites envoyé avec succès dans l'espace en 2023 a atteint un nombre record de 2 917 lancements, contre 2 485 en 2022 et seulement 216 en 2016. Sur ces lancements, uniquement 66 sont détenus et/ou exploités par des militaires, d'après Breaking Defense.
© Getty Images
14 / 34 Fotos
Se battre au-delà de l'atmosphère
- Mais tandis que les nations font la course pour développer de nouvelles capacités spatiales, la crainte majeure est que certaines d'entre elles construisent en parallèle des armes pour se battre dans l'espace.
© Getty Images
15 / 34 Fotos
Le début de la course à l'espace
- Le lancement de Spoutnik 1 par l'URSS, le premier satellite non naturel de la Terre le 4 octobre 1957, a réveillé les États-Unis et a déclenché la course à l'espace.
© Getty Images
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Le traité sur l'espace
- Dix ans plus tard, alors que la guerre froide fait fureur, le traité sur l'espace était signé. Ce traité multilatéral "interdit le placement d'armes nucléaires ou de tout autre type d'armes de destruction massive en orbite autour de la Terre, sur des corps célestes, ou dans l'espace de quelque manière que ce soit et détaille les mentions légales régissant l'exploration et l'exploitation pacifique de l'espace". Le traité ne fait toutefois pas mention des armes dites conventionnelles.
© Getty Images
17 / 34 Fotos
L'Initiative de défense stratégique (IDS)
- En 1983, l'Initiative de défense stratégique (IDS) a été présentée par le président Ronald Reagan. Rapidement surnommée "Star Wars", l'IDS avait pour objectif de défendre les États-Unis d'une attaque soviétique de missiles balistiques intercontinentaux en interceptant les missiles à diverses étapes de leur trajet. Le président a imagé le projet à l'aide d'un autocollant sur lequel était marqué : "L'IDS peut neutraliser une bombe nucléaire à toute heure de la journée."
© Getty Images
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L’United States Space Command
- Deux ans plus tard, le 23 septembre 1985, l’United States Space Command (USSPACECOM) (soit le "Commandement spatial des États-Unis") était créé. L'USSPACECOM supervise les opérations militaires spatiales.
© Public Domain
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"Star Wars"
- L'IDS a reçu plus de 23 milliards de dollars américains de la part de l'administration Reagan. En 1989, 17 % du budget total dédié à la défense lui a été consacré.
© NL Beeld
20 / 34 Fotos
Comment l'IDS était supposé fonctionner ?
- L'IDS a intégré énormément de compétences technologiques pour permettre aux États-Unis d'identifier et de détruire automatiquement un grand nombre de missiles balistiques entrants dès leur lancement, au cours de leur vol ou à l'approche de leur cible.
© Public Domain
21 / 34 Fotos
L'utilisation de lasers
- Bien que la majorité des lasers étaient basés dans des centres de commandement terrestres et maritimes qui visaient l'espace, l'IDS a aussi créé des stations spatiales de combat.
© Public Domain
22 / 34 Fotos
Le système de défense "Brilliant Pebbles"
- Un des concepts le plus excentrique qui a été développé est le système de défense de missile balistique appelé Brilliant Pebbles. Le Brilliant Pebbles était censé être un petit et léger vaisseau spatial qui devait arrêter les missiles balistiques modernes des soviétiques.
© Public Domain
23 / 34 Fotos
Le Homing Overlay Experiment
- Le Homing Overlay Experiment (HOE) a été un autre projet fou des États-Unis. L'HOE utilisait un "kinetic kill vehicle" (KKV), soit un véhicule cinétique mortel. Il a effet pu intercepter un missile balistique à tête nucléaire en dehors de l'atmosphère terrestre. Le KKV utilisait une "structure de parapluie" ou de "scie circulaire" pour entrer en collision avec un missile qui rentrer dans l'atmosphère terrestre.
© Public Domain
24 / 34 Fotos
Trop cher, trop compliqué
- Finalement, il a été prouvé que l'IDS était trop onéreux et irréaliste. Au début des années 90, à la fin de la guerre froide, tandis que l'armement nucléaire était réduit, le support politique pour l'IDS s'est effondré. Le programme a été définitivement abandonné en 1993. L'USSPACECOM était cependant toujours en activité.
© Public Domain
25 / 34 Fotos
L'USSPACECOM
- L'USSPACECOM a ensuite été dissout en 2002 pour fusionner avec le United States Strategic Command (STRATCOM). Cependant, il a été rétabli en août 2019 pour remettre l'accent sur le fait que l'espace est une zone de guerre. Aujourd'hui, l'USSPACECOM surveille près de 15 missiles par jour, lancés, par exemple, en Ukraine, en Irak et Corée du Nord.
© Public Domain
26 / 34 Fotos
Un nouveau chapitre dans la guerre spatiale
- L'invasion de l'Ukraine par la Russie a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la guerre spatiale. Le conflit a vu le début d'une nouvelle course stratégique et tactique concernant les avantages technologiques. Mais la plus grande crainte des États-Unis est la Chine.
© Getty Images
27 / 34 Fotos
La Chine est perçue comme une plus grande menace
- Les avions spatiaux chinois, tels que le susmentionné Shenlong (ou "Dragon divin"), sont perçus comme étant une plus grande menace. La capacité des avions spatiaux à entreprendre de plus longues missions, à livrer et à délivrer des charges explosives, à changer d'orbite et à retourner sur Terre pour faire le plein en font de potentielles armes destructrices.
© Getty Images
28 / 34 Fotos
La flotte russe de "véhicules mortels"
- Les satellites russes Cosmos 2570 et Cosmos 2571 ont été qualifiés par les commandants américains de "poupées russes". Ces satellites, décrits comme étant des "véhicules de destruction", sont en réalité destinés à détruire des satellites.
© Getty Images
29 / 34 Fotos
Explorer la face cachée de la Lune
- Et qu'en est-il de la dernière incursion chinoise vers la Lune ? Le 3 mai 2024, Chang'e 6 était lancée. Sa mission était de prélever des échantillons de roche et de sol de la face cachée de la Lune. Ce lancement marque le premier de trois vols sans équipage à bord vers la Lune prévus au cours de la décennie. Cette mission est perçue comme la dernière étape du programme d'exploration spatiale du pays, en concurrence avec les États-Unis.
© Public Domain
30 / 34 Fotos
Le programme Artemis
- De son côté, les États-Unis prévoient de renvoyer des astronautes sur la Lune pour la première fois de 1972. Le but principal du programme, dirigé par la NASA, est d'établir une base permanente sur la Lune pour faciliter les missions humaines sur Mars.
© Public Domain
31 / 34 Fotos
La prochaine génération
- La perspective de devenir une partie prenante dans ce vaste nouveau monde a incité un grand nombre de start-ups à diriger leurs efforts pour contribuer à la victoire des États-Unis dans cette guerre spatiale. Les start-ups conçoivent ainsi des vaisseaux spatiaux et véhicules révolutionnaires tels que l'innovant bus satellite Supernova. Construit par la start-up Portal Space Systems basée à Seattle, ses concepteurs promettent une agilité orbitale optimale et une portée 50 fois supérieure que les actuels vaisseaux spatiaux.
© NL Beeld
32 / 34 Fotos
Les "intendants militaires de l'espace"
- Pendant ce temps, la course pour la suprématie militaire de l'espace continue. L'USSPACECOM a déjà prédit que les États-Unis seront les "intendants militaires de l'espace" au travers de son programme "Vision pour les années 2020". Aujourd'hui, son but demeure le même : "L'intégration des forces spatiales dans les capacités militaires dans tout le spectre des conflits". Sources: (Associated Press) (Russian Forces) (Space) (Vox) (Arms Control Association) (US Department of State) (Centre for Emerging Technology and Security) (The Economist) (Global Security Institute) Découvrez aussi : Les pires accidents ayant eu lieu dans l'espace
© Public Domain
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Le Pentagone en état d'alerte face à la militarisation de l'espace par la Russie et la Chine
- Le Pentagone suit de près les actions de la Russie et de la Chine, qui multiplient les manœuvres militaires agressives dans l'espace, telles que des simulations d'attaques de satellites et le développement d'armes antisatellites. Ces activités soulèvent des préoccupations sur les risques de conflits pouvant se déplacer vers l'espace, incitant ainsi les États-Unis à renforcer leurs capacités de défense spatiale. Les experts militaires avertissent que l'espace pourrait devenir la prochaine grande frontière des conflits, dans un monde de plus en plus tourné vers la technologie. Alors, sommes-nous véritablement à l'aube d'une nouvelle ère de "Guerre des étoiles" où les affrontements spatiaux ne relèveraient plus de la science-fiction ? Allons-nous vivre une véritable "Guerre des étoiles" ? Parcourez la galerie pour en savoir plus sur le bras de fer spatial entre les États-Unis et la Russie, ainsi que d'autres pays, tels que la Chine.
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L'espace se militarise-t-il ?
- Ce 17 mai 2024, la fusée Soyouz 2.1b (similaire à celle que vous voyez sur la photo) a été lancée par la Russie. Les conseillers de la défense américains avancent que la fusée transporterait un satellite capable d'attaquer d'autres satellites, ce qui confirmerait bien que l'espace devient un espace militaire.
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La Russie oppose son véto à une résolution de l'ONU
- Le 24 avril 2024, la Russie a opposé son veto à une résolution des Nations Unies portée par les États-Unis et le Japon qui appelaient toutes les nations à éviter une dangereuse course spatiale à l'armement nucléaire. La Russie s'est opposée à la résolution et la Chine s'est abstenue.
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Les États-Unis sont en proie à la suspicion suite à cette décision russe
- Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine des Nations Unies, a déclaré à la suite du vote que le président Poutine avait précédemment indiqué que Moscou n'avait aucune intention de déployer des armes nucléaires dans l'espace. De fait, "pourquoi, si vous suivez les règles, ne supporteriez-vous pas la résolution qui les consolide ?", a-t-elle demandé.
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"Troublant"
- Poutine a répondu à la Maison-Blanche en février que la Russie avait obtenu une arme antisatellite "troublante", bien qu'une telle arme ne soit pas encore opérationnelle. Étonnamment, la Russie elle-même a présenté une résolution à l'ONU sur le fait qu'il fallait urgemment prendre des mesures pour empêcher "pour toujours" l'envoi d'armes dans l'espace. Et ce, une semaine seulement après avoir opposé son veto à la résolution proposée par le Japon et les États-Unis. Mais que se passe-t-il ?
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Alliance stratégique
- En mai 2024, le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue chinois, Xi Jinping, en Chine. C'était ostensiblement dans le but de renforcer les liens stratégiques et personnels qui unissent les deux nations et pour trouver une alternative à l'influence mondiale des États-Unis.
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La Russie lance des satellites de reconnaissance
- Sept mois plus tôt, le 23 octobre 2023, la Russie a envoyé dans l'espace depuis le cosmodrome de Plesetsk une fusée Soyouz qui emportait avec elle deux satellites de reconnaissance, Cosmos 2570 et Cosmos 2571.
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La navette spatiale X-37B
- Le 28 décembre 2023, le X-37B américain a décollé depuis Cap Canaveral en Floride. Le Boeing X-37, aussi connu sous le nom de véhicule de test orbital, est un vaisseau spatial robotique et réutilisable. Après être envoyé dans l'espace à l'aide d'un véhicule de lancement, il peut refranchir l'atmosphère terrestre et atterrir comme un avion spatial.
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Le "Dragon divin" de la Chine
- Quinze jours plus tôt, le vaisseau spatial robotique réutilisable chinois Shenlong, ou "Dragon divin", était envoyé dans l'espace.
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Des satellites chinois supplémentaires
- Encore plus tôt, le 9 décembre 2023, la fusée chinoise Zhuque-2 Y3 transportait trois satellites (Honghu, Honghu-2 et TY-3) lancés depuis le centre de lancement satellite de Jiuquan.
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Les missiles balistiques de l'Iran
- Depuis le 28 janvier 2024, l'Iran déclare avoir lancé trois satellites en simultané au milieu des conflits régionaux au moyen d'une fusée Simorgh. Le lancement a immédiatement été condamné par plusieurs nations occidentales, qui ont longtemps accusé l'Iran d'utiliser des satellites pour promouvoir le programme national de missiles balistiques à longue portée.
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La force antisatellite indienne
- Comme pour rappeler au monde l'ampleur de sa force militaire, en janvier 2020, l'Inde a fait défiler une arme antisatellite de la DRDO à New Dehli à l'occasion de la fête nationale de l'Inde.
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Les missiles low-cost
- Accéder à l'espace de nos jours est moins cher que jamais grâce à une conception et une construction de missiles moins chers que jamais. Ces missiles à faibles coûts sont lancés par SpaceX.
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Le projet Kuiper
- L'espace est en passe de devenir de plus en plus fréquenté. Le projet Kuiper, par exemple, est une initiative d'Amazon pour accroître l'accès internet à haut débit grâce à une constellation de 3 236 satellites dans l'orbite terrestre basse (OTB).
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<un nombre record de lancements
- Voici une statistique intéressante. Le nombre de satellites envoyé avec succès dans l'espace en 2023 a atteint un nombre record de 2 917 lancements, contre 2 485 en 2022 et seulement 216 en 2016. Sur ces lancements, uniquement 66 sont détenus et/ou exploités par des militaires, d'après Breaking Defense.
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Se battre au-delà de l'atmosphère
- Mais tandis que les nations font la course pour développer de nouvelles capacités spatiales, la crainte majeure est que certaines d'entre elles construisent en parallèle des armes pour se battre dans l'espace.
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Le début de la course à l'espace
- Le lancement de Spoutnik 1 par l'URSS, le premier satellite non naturel de la Terre le 4 octobre 1957, a réveillé les États-Unis et a déclenché la course à l'espace.
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Le traité sur l'espace
- Dix ans plus tard, alors que la guerre froide fait fureur, le traité sur l'espace était signé. Ce traité multilatéral "interdit le placement d'armes nucléaires ou de tout autre type d'armes de destruction massive en orbite autour de la Terre, sur des corps célestes, ou dans l'espace de quelque manière que ce soit et détaille les mentions légales régissant l'exploration et l'exploitation pacifique de l'espace". Le traité ne fait toutefois pas mention des armes dites conventionnelles.
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L'Initiative de défense stratégique (IDS)
- En 1983, l'Initiative de défense stratégique (IDS) a été présentée par le président Ronald Reagan. Rapidement surnommée "Star Wars", l'IDS avait pour objectif de défendre les États-Unis d'une attaque soviétique de missiles balistiques intercontinentaux en interceptant les missiles à diverses étapes de leur trajet. Le président a imagé le projet à l'aide d'un autocollant sur lequel était marqué : "L'IDS peut neutraliser une bombe nucléaire à toute heure de la journée."
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L’United States Space Command
- Deux ans plus tard, le 23 septembre 1985, l’United States Space Command (USSPACECOM) (soit le "Commandement spatial des États-Unis") était créé. L'USSPACECOM supervise les opérations militaires spatiales.
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"Star Wars"
- L'IDS a reçu plus de 23 milliards de dollars américains de la part de l'administration Reagan. En 1989, 17 % du budget total dédié à la défense lui a été consacré.
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Comment l'IDS était supposé fonctionner ?
- L'IDS a intégré énormément de compétences technologiques pour permettre aux États-Unis d'identifier et de détruire automatiquement un grand nombre de missiles balistiques entrants dès leur lancement, au cours de leur vol ou à l'approche de leur cible.
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L'utilisation de lasers
- Bien que la majorité des lasers étaient basés dans des centres de commandement terrestres et maritimes qui visaient l'espace, l'IDS a aussi créé des stations spatiales de combat.
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22 / 34 Fotos
Le système de défense "Brilliant Pebbles"
- Un des concepts le plus excentrique qui a été développé est le système de défense de missile balistique appelé Brilliant Pebbles. Le Brilliant Pebbles était censé être un petit et léger vaisseau spatial qui devait arrêter les missiles balistiques modernes des soviétiques.
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23 / 34 Fotos
Le Homing Overlay Experiment
- Le Homing Overlay Experiment (HOE) a été un autre projet fou des États-Unis. L'HOE utilisait un "kinetic kill vehicle" (KKV), soit un véhicule cinétique mortel. Il a effet pu intercepter un missile balistique à tête nucléaire en dehors de l'atmosphère terrestre. Le KKV utilisait une "structure de parapluie" ou de "scie circulaire" pour entrer en collision avec un missile qui rentrer dans l'atmosphère terrestre.
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Trop cher, trop compliqué
- Finalement, il a été prouvé que l'IDS était trop onéreux et irréaliste. Au début des années 90, à la fin de la guerre froide, tandis que l'armement nucléaire était réduit, le support politique pour l'IDS s'est effondré. Le programme a été définitivement abandonné en 1993. L'USSPACECOM était cependant toujours en activité.
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L'USSPACECOM
- L'USSPACECOM a ensuite été dissout en 2002 pour fusionner avec le United States Strategic Command (STRATCOM). Cependant, il a été rétabli en août 2019 pour remettre l'accent sur le fait que l'espace est une zone de guerre. Aujourd'hui, l'USSPACECOM surveille près de 15 missiles par jour, lancés, par exemple, en Ukraine, en Irak et Corée du Nord.
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Un nouveau chapitre dans la guerre spatiale
- L'invasion de l'Ukraine par la Russie a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la guerre spatiale. Le conflit a vu le début d'une nouvelle course stratégique et tactique concernant les avantages technologiques. Mais la plus grande crainte des États-Unis est la Chine.
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La Chine est perçue comme une plus grande menace
- Les avions spatiaux chinois, tels que le susmentionné Shenlong (ou "Dragon divin"), sont perçus comme étant une plus grande menace. La capacité des avions spatiaux à entreprendre de plus longues missions, à livrer et à délivrer des charges explosives, à changer d'orbite et à retourner sur Terre pour faire le plein en font de potentielles armes destructrices.
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La flotte russe de "véhicules mortels"
- Les satellites russes Cosmos 2570 et Cosmos 2571 ont été qualifiés par les commandants américains de "poupées russes". Ces satellites, décrits comme étant des "véhicules de destruction", sont en réalité destinés à détruire des satellites.
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Explorer la face cachée de la Lune
- Et qu'en est-il de la dernière incursion chinoise vers la Lune ? Le 3 mai 2024, Chang'e 6 était lancée. Sa mission était de prélever des échantillons de roche et de sol de la face cachée de la Lune. Ce lancement marque le premier de trois vols sans équipage à bord vers la Lune prévus au cours de la décennie. Cette mission est perçue comme la dernière étape du programme d'exploration spatiale du pays, en concurrence avec les États-Unis.
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Le programme Artemis
- De son côté, les États-Unis prévoient de renvoyer des astronautes sur la Lune pour la première fois de 1972. Le but principal du programme, dirigé par la NASA, est d'établir une base permanente sur la Lune pour faciliter les missions humaines sur Mars.
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La prochaine génération
- La perspective de devenir une partie prenante dans ce vaste nouveau monde a incité un grand nombre de start-ups à diriger leurs efforts pour contribuer à la victoire des États-Unis dans cette guerre spatiale. Les start-ups conçoivent ainsi des vaisseaux spatiaux et véhicules révolutionnaires tels que l'innovant bus satellite Supernova. Construit par la start-up Portal Space Systems basée à Seattle, ses concepteurs promettent une agilité orbitale optimale et une portée 50 fois supérieure que les actuels vaisseaux spatiaux.
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Les "intendants militaires de l'espace"
- Pendant ce temps, la course pour la suprématie militaire de l'espace continue. L'USSPACECOM a déjà prédit que les États-Unis seront les "intendants militaires de l'espace" au travers de son programme "Vision pour les années 2020". Aujourd'hui, son but demeure le même : "L'intégration des forces spatiales dans les capacités militaires dans tout le spectre des conflits". Sources: (Associated Press) (Russian Forces) (Space) (Vox) (Arms Control Association) (US Department of State) (Centre for Emerging Technology and Security) (The Economist) (Global Security Institute) Découvrez aussi : Les pires accidents ayant eu lieu dans l'espace
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Le Pentagone en état d'alerte face à la militarisation de l'espace par la Russie et la Chine
La concurrence croissante dans le secteur spatial suscite des inquiétudes au Pentagone concernant les risques pour la sécurité
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Le Pentagone suit de près les actions de la Russie et de la Chine, qui multiplient les manœuvres militaires agressives dans l'espace, telles que des simulations d'attaques de satellites et le développement d'armes antisatellites. Ces activités soulèvent des préoccupations sur les risques de conflits pouvant se déplacer vers l'espace, incitant ainsi les États-Unis à renforcer leurs capacités de défense spatiale.
Les experts militaires avertissent que l'espace pourrait devenir la prochaine grande frontière des conflits, dans un monde de plus en plus tourné vers la technologie. Alors, sommes-nous véritablement à l'aube d'une nouvelle ère de "Guerre des étoiles" où les affrontements spatiaux ne relèveraient plus de la science-fiction ?
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