Dans une décision historique, la Cour suprême du Royaume-Uni a jugé que le terme "femme" se réfère exclusivement au sexe biologique, excluant ainsi les femmes transgenres de la définition légale en vertu de la législation sur l'égalité du pays. Cette décision unanime marque un tournant majeur dans l'interprétation juridique des droits liés au sexe, suscitant l'enthousiasme des militants critiques du genre et l'inquiétude des défenseurs des droits des personnes LGBTQ+.
L'affaire portait sur la question de savoir si les femmes transgenres, titulaires d'un certificat de reconnaissance de genre (qui affirme légalement leur genre), devaient être considérées comme des femmes au sens de la loi de 2010 sur l'égalité. Le tribunal a estimé qu'elles ne l'étaient pas, précisant que cette décision était strictement juridique et ne remettait pas en cause l'identité de genre.
Les experts juridiques estiment que cette décision pourrait avoir des répercussions majeures sur les espaces non mixtes, tels que les refuges pour victimes de violences domestiques ou les services hospitaliers réservés aux femmes, rendant plus facile l'exclusion des femmes transgenres.
Chaque année, de nouveaux pays adoptent des lois qui garantissent aux citoyens LGBTQ+ l'égalité des droits, mais d'autres continuent de promulguer des lois qui les oppriment. Des millions de personnes queer vivent encore dans la peur, leurs vies marquées par la haine et l'intolérance. Dans certains pays, le simple fait d'être soi-même peut mener à la persécution, voire à la mort. L'animosité du public peut engendrer une violence dévastatrice avant même que la loi n'intervienne. Paradoxalement, certains des pays les plus dangereux pour les personnes LGBTQ+ en termes de violence offrent pourtant des protections juridiques significatives.
Entre homophobie et sentiment public hostile, certains pays se révèlent particulièrement dangereux pour les personnes LGBTQ+. Cliquez sur la galerie pour découvrir quels sont ces pays.