L'armée américaine a annoncé l'envoi de plus de 600 soldats supplémentaires à la frontière sud, portant à environ 9 600 le nombre total de militaires déployés pour renforcer la sécurité frontalière. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts accrus de l'administration Trump pour lutter contre l'immigration illégale.
Selon le Commandement du Nord des États-Unis (NORTHCOM), parmi les soldats envoyés, une quarantaine sont des analystes du renseignement de l'armée de l'air, tandis que près de 590 sont des ingénieurs de l'armée de terre. La sécurisation de la frontière a toujours été une priorité pour le président Donald Trump, qui a déclaré une urgence nationale à la frontière entre les États-Unis et le Mexique dès son retour au pouvoir le 20 janvier.
Du terrorisme aux conflits armés, des urgences de santé publique au contrôle des migrations, plusieurs raisons peuvent pousser un pays à fermer ses frontières. L'immigration a été encouragée à maintes reprises dans l'histoire des États-Unis, de l'époque coloniale jusqu'au début du 19ᵉ siècle, lorsque les Anglais, les Irlandais, les Allemands et d'autres Européens étaient incités à s'installer aux États-Unis. Cependant, à la fin du 19ᵉ siècle et au début du 20ᵉ siècle, les mentalités ont changé, comme le montrent des lois telles que la loi sur l'exclusion des Chinois de 1882 et la loi sur l'immigration de 1924, qui témoignent d'une volonté croissante de contenir l'immigration.
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