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La fin de l'été -

En Europe et au Royaume Uni, l'heure d'été prendra fin le dimanche 31 octobre. Aux États-Unis et au Canada, l'heure d'été se termine le premier dimanche de novembre.

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L'heure d'été -

L'Europe, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis sont plus l'exception que la règle, car la plupart des pays n'observent pas l'heure d'été. Elle consiste à avancer et à reculer les horloges de manière saisonnière au printemps et à l'automne. En réalité, seul un tiers des pays du monde pratique l'heure d'été.

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La fin de l'heure d'été -

Le changement d'heure ne fait pas l'unanimité. En effet, de nombreux scientifiques appellent à l'abandon de cette pratique, invoquant ses effets négatifs sur la santé et l'économie.

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L'initiative sur l'utilisation du temps -

L'arrêt des changements d'heure saisonniers d'ici 2026 est l'une des 12 mesures proposées dans le manifeste de l'Union Européenne sur les politiques temporelles lancé par l'Initiative sur l'utilisation du temps pour garantir le droit au temps en Europe.

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Question de politique publique -

Le sujet fait d'ailleurs l'objet d'un vif débat aux États-Unis, la National Conference of State Legislatures (NCSL) signalant que "les assemblées législatives des États continuent de se débattre avec les questions politiques complexes et multiformes concernant le changement d'heure biannuel".

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L'avis des chronobiologistes -

En Grande-Bretagne, les chronobiologistes, qui étudient les rythmes biologiques, affirment que le fait de décaler le jour d'une heure seulement peut avoir des conséquences considérables. De ce fait, ils demandent l'abandon total de l'heure d'été.

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Point sur la situation -

Est-il vraiment néfaste de changer d'heure ? De quoi les experts s'inquiètent-ils exactement ? Notre horloge interne, ou horloge circadienne, fait partie intégrante de cette discussion.

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Les rythmes circadiens -

Également appelés horloges internes, ils contrôlent des processus corporels importants, nous permettant de savoir quand nous avons faim, soif et sommeil.

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Notre horloge interne -

Les rythmes circadiens contribuent également à réguler des éléments tels que la température corporelle et les hormones.

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Le cycle veille-sommeil -

Le cycle de veille et de sommeil est l'un des rythmes circadiens les plus évidents chez l'homme. Le fait de perturber ce cycle peut affecter la qualité du sommeil, le moment où l'on dort et la façon dont on fonctionne lorsqu'on est éveillé.

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Perdre le rythme -

Selon des scientifiques, le fait d'avancer l'heure chaque année peut désynchroniser le cycle veille-sommeil avec l'environnement. Ce phénomène est à l'origine d'une série de problèmes liés à l'heure d'été.

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Les risques de cancer -

Le fait d'avancer l'heure chaque année a, par exemple, été associé à une augmentation des taux de cancer.

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Les niveaux de risque -

Selon une étude menée par le National Cancer Institute (NCI) aux États-Unis, l'endroit où vous vivez dans votre fuseau horaire pourrait être associé à un risque légèrement accru de développer certains cancers qui ont été liés à des perturbations de l'horloge biologique. En effet, la recherche indique que les personnes vivant à l'ouest d'un fuseau horaire présentent des risques plus élevés de leucémie, de cancer de l'estomac, de cancer du poumon, de cancer du sein, etc.

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Le dérèglement de l'horloge biologique -

Le dérèglement de l'horloge biologique est également lié à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète et d'obésité.

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Les problèmes de santé mentale -

Les troubles psychiatriques (tels que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie et les troubles de l'attention) peuvent résulter d'une perturbation des rythmes circadiens.

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Le déséquilibre biologique -

Un mauvais alignement de l'horloge biologique peut, de manière générale, entraîner des modifications de l'appétit, des habitudes alimentaires et des fonctions métaboliques.

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L'impact sur le travail -

Le fait de perturber le rythme circadien a également été accusé d'être à l'origine d'un manque de performance sur le lieu de travail.

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Accidents de la route -

Selon une étude de l'Association for Psychological Science publiée dans ScienceDaily, le risque d'accidents mortels de la circulation peut augmenter de 6 % après le passage à l'heure d'été au printemps.

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Par le passé -

Le fait d'adapter les horaires quotidiens au soleil n'est pas une nouveauté. En effet, on sait que les civilisations anciennes divisaient souvent la lumière du jour en 12 heures, quel que soit le jour, de sorte que chaque heure de clarté s'allongeait progressivement au printemps et se raccourcissait à l'automne. Les Romains géraient leur propre version de l'heure d'été en utilisant une horloge à eau, ou clepsydre.

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La première proposition -

C'est à George Hudson (1867-1946), qui était entomologiste et faisait les trois-huit (travaillait par quarts), que l'on doit les heures d'été modernes. Ce dernier a proposé l'heure d'été en 1895 comme méthode d'ajustement de l'heure saisonnière afin de profiter de deux heures de lumière du jour supplémentaires.

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Les villes ensoleillées -

En 1908, Port Arthur (photo) et Fort William (aujourd'hui collectivement connu sous le nom de Thunder Bay) dans l'Ontario, au Canada, sont devenues les premières villes au monde à adopter l'heure d'été, afin de profiter d'une heure de soleil supplémentaire.

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Une méthode d'économie d'énergie -

Huit ans plus tard, en Europe, l'Empire allemand et son allié de la Première Guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie, ont mis en place l'heure d'été afin de consommer moins d'énergie pour l'éclairage et d'économiser le carburant nécessaire à l'effort de guerre.

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L'heure d'été en Angleterre -

En Angleterre, William Willett (1856-1915), ouvrier du bâtiment, avait déjà défendu l'idée de l'heure d'été dans son pays, de sorte que le matin ait une heure de moins et le soir une heure de plus, lorsque la Grande-Bretagne et la plupart de ses alliés ont adopté l'heure d'été en 1916.

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"Standard Time Act" -

L'heure d'été a été mise en œuvre pour la première fois aux États-Unis avec le "Standard Time Act" (loi sur l'heure normale) de 1918, une mesure prise en temps de guerre pendant sept mois au cours de la Grande Guerre dans le but d'augmenter le nombre d'heures de clarté afin de conserver les ressources énergétiques.

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Se remettre à l'heure -

Le changement d'heure du printemps, qui consiste à avancer les horloges d'une heure, est généralement celui qui perturbe le plus notre santé. Mais quels sont les effets sur notre bien-être lorsque les horloges reculent ?

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Moins de sommeil -

Si le retour à l'heure d'été permet d'éviter la morosité matinale, il n'en reste pas moins que nos rythmes circadiens sont à nouveau soumis à des perturbations.

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Une heure de différence -

Si votre réveil se déclenche à 8 heures du matin, alors votre horloge biologique indique en réalité 7 heures. Le fait de pousser votre système en dehors de sa plage normale, même d'une heure, et le forcer à fonctionner plus tôt qu'il ne s'y attendrait peut causer des problèmes.

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Le blues du lundi matin -

Le stress supplémentaire du lundi matin n'arrange rien. Mais les risques réels liés au fait de se lever plus tôt sont plus ou moins les mêmes que ceux encourus au printemps. Les personnes souffrant d'hypertension artérielle, d'hypercholestérolémie, de diabète, de tabagisme ou de surpoids sont particulièrement vulnérables.

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Pas d'inquiétude -

En règle générale, les personnes en bonne santé et qui ne manquent pas de sommeil ne doivent pas s'inquiéter outre mesure du changement d'heure.

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Conseils pour mieux dormir -

Pour mieux affronter le changement d'heure, il est recommandé de se coucher un peu plus tard et se lever un peu plus tard, par exemple de 20 minutes environ, pendant quelques jours avant le changement. Cela devrait vous permettre de vous lever plus facilement le lundi matin.

Sources: (Pew Research Center) (Time Use Initiative) (NCSL) (Sleep Health Foundation) (NCI) (Association for Psychological Science) (Northern Ontario Travel) (Daily Mail) (British Sleep Society) 

Découvrez aussi: Les avantages et les inconvénients de l'heure d'été

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