Un rapport récent de Human Rights Watch (HRW), publié le 7 août, accuse Israël d’avoir utilisé des munitions fournies par les États-Unis pour mener des frappes "illégales et indiscriminées" contre des écoles servant d’abris pour civils à Gaza. Ces attaques violent selon HRW le droit international, qui protège expressément les établissements scolaires de toute cible militaire.
Intitulé "Gaza : les frappes israéliennes sur les écoles aggravent le risque pour les civils", le rapport analyse plusieurs bombardements d’écoles, dont deux qui ont fait près de 50 morts, sans qu’aucune preuve de présence militaire ne soit établie. Si Israël affirme viser des combattants du Hamas intégrés dans des infrastructures civiles, HRW souligne que l’armée israélienne n’a présenté des preuves confirmant la neutralisation de militants que dans sept cas. L’ONG rappelle par ailleurs que les écoles ne peuvent être légalement ciblées que si elles sont utilisées activement à des fins militaires.
Il peut surprendre d’apprendre que, selon le droit international, la mort de civils en temps de guerre peut être autorisée sous certaines conditions. Si le ciblage délibéré de civils constitue un crime de guerre, le cadre légal international prévoit des situations où la perte civile est permise lors de conflits armés.
Alors, dans quelles circonstances la mort de civils est-elle autorisée ? Quelles sont les règles qui encadrent cette exception ? Parcourez cette galerie pour en savoir plus.