Des entreprises de télécommunications telles que Vodafone, O2, Telefonica et Orange ont adressé une lettre ouverte au Royaume-Uni, à l'Union européenne et à l'OTAN, exprimant leurs préoccupations sur la possibilité que la Russie sabote des câbles sous-marins, entraînant ainsi des coupures mondiales d'Internet. Elles ont souligné que ces câbles, jugés "vulnérables", pourraient être une cible majeure, et que toute ingérence de Moscou aurait des conséquences graves sur les infrastructures de communication et d'énergie mondiales.
"La sécurité des câbles sous-marins doit être au cœur des efforts pour protéger nos infrastructures. En agissant dès maintenant, nous pouvons sécuriser les réseaux essentiels à notre avenir collectif", peut-on lire dans la lettre.
Des sabotages ont déjà été signalés en mer Baltique, avec des sources de renseignement de défense suggérant l'implication de la Russie, bien que Moscou ait fermement démenti ces accusations.
En effet, les câbles de données sous-marins ont joué un rôle important dans l'histoire des télécommunications. Pourtant, ils continuent d'être l'un des éléments d'infrastructure les plus vulnérables du commerce mondial. Alors que la demande croissante d'échange de données et la dépendance mondiale à l'égard de l'infrastructure numérique ne cessent de croître, la compréhension de ces câbles en tant qu'actifs critiques offre également un aperçu intéressant des tensions géopolitiques et de la dynamique internationale.
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