La Russie a achevé la phase d’essai du Burevestnik, un missile balistique nucléaire qui, selon des documents classifiés de l’OTAN rendus publics le 14 novembre, représente une menace majeure pour la défense de l’Alliance. Propulsé par un réacteur nucléaire, ce missile peut atteindre une vitesse de 900 km/h et bénéficie d’une portée illimitée. Il est très maniable et peut être lancé depuis une plate-forme mobile.
La principale menace de cette arme réside dans sa capacité à parcourir de très longues distances, lui permettant de frapper des cibles en Europe en contournant les zones de surveillance traditionnelles par les pôles nord ou sud. Cependant, les analystes soulignent que sa vitesse, inférieure à celle des missiles hypersoniques, constitue une faiblesse qui pourrait le rendre vulnérable.
Autrefois plus coopérative, la relation entre l’OTAN et Moscou s’est fortement détériorée et rappelle désormais la tension de la guerre froide. Les dirigeants de l’Alliance considèrent la Russie comme une menace directe pour la sécurité, mais jusqu’à présent, leurs avertissements et condamnations ont eu peu d’effet sur le Kremlin.
Comment une relation autrefois constructive entre l’OTAN et la Russie est-elle devenue si conflictuelle ? Parcourez cette galerie pour comprendre les raisons de la rupture entre Moscou et l’Alliance.