Le 13 mars, l'administration de Donald Trump a déposé des recours d'urgence auprès de la Cour suprême pour obtenir l'autorisation de mettre en œuvre ses projets de suppression de la citoyenneté de naissance, malgré les rejets des juridictions inférieures. Dans ses demandes, l'administration affirme que ces juridictions ont excédé leurs pouvoirs en imposant des injonctions nationales qui ont bloqué la mise en œuvre de la politique, et elle demande à la Cour de limiter l'ampleur de ces décisions.
En janvier, un juge fédéral a estimé que le décret était "manifestement inconstitutionnel" et a suspendu son application. Peu après, un juge du Maryland a déclaré que le plan de Trump "allait à l'encontre de 250 ans d'histoire de notre nation en matière de citoyenneté de naissance".
La citoyenneté de naissance, relativement rare dans le monde, est offerte par seulement 34 pays. Elle repose sur le principe du "Jus Soli", un terme latin signifiant "droit du sol". Ce droit permet à toute personne née sur le territoire d’un pays de devenir citoyenne, quel que soit le statut ou la nationalité de ses parents, ni leur résidence dans le pays.
Au cœur du débat actuel, cette galerie retrace les origines de la citoyenneté de naissance aux États-Unis. Cliquez sur cette galerie pour découvrir son histoire.