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Greta Thunberg interceptée au large de Gaza

Une flottille pour Gaza stoppée par Israël

Greta Thunberg interceptée au large de Gaza
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© Getty Images

StarsInsider
09/06/2025 10:30 ‧ il y a 5 heures | StarsInsider

LIFESTYLE

Israel-Palestine

Aux premières heures du 9 juin, l’armée israélienne a intercepté le Madleen, un navire de la Freedom Flotilla Coalition (FFC) qui tentait de franchir le blocus maritime de Gaza. À son bord : douze passagers, dont la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée française Rima Hassan. L’objectif affiché ? Acheminer une aide symbolique et alerter l’opinion publique sur l’urgence humanitaire à Gaza.

Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, le bateau a été redirigé vers les côtes israéliennes et l’ensemble des passagers devrait être expulsé. Une vidéo diffusée par les autorités montre les militants, assis, vêtus de gilets de sauvetage, recevant de l’eau et de la nourriture. Le gouvernement a qualifié l’initiative de "provocation médiatique", allant jusqu’à rebaptiser le navire "yacht à selfies".

La FFC dénonce pour sa part une interception violente dans les eaux internationales. Après avoir perdu le contact avec le Madleen, l’organisation a diffusé plusieurs messages vidéo enregistrés à l’avance par les passagers. Dans l’un d’eux, Greta Thunberg déclare : "Si vous voyez cette vidéo, c’est que nous avons été interceptés et kidnappés en pleine mer par les forces d’occupation israéliennes."

En juin 2025, le bilan humain à Gaza est vertigineux : environ 62 000 Palestiniens ont été tués, selon les autorités locales. Des dizaines de milliers d’autres seraient encore portés disparus, coincés sous les décombres ou dans des zones inaccessibles. Le Bureau d’information du gouvernement de Gaza estime qu’au mieux, trois quarts des victimes ont pu être identifiées. Les autres demeurent anonymes, englouties par la destruction.

Des centaines de milliers de blessés peinent à survivre. Le blocus empêche l’entrée de toute aide, y compris médicale. Les amputations et interventions chirurgicales se multiplient, souvent sans anesthésie ni matériel adapté. Face à l’urgence, les ONG internationales lancent appel sur appel, suppliant Israël de laisser passer du matériel de secours. En vain. La famine aussi progresse, frappant de plein fouet les plus vulnérables : enfants, personnes âgées, malades.

Le niveau de dévastation sur place est tel que certains experts estiment qu’aucun conflit moderne ne lui est comparable. Et la question demeure : que faudra-t-il pour que cette guerre prenne fin ? Pourquoi la paix semble-t-elle encore si lointaine ? Parcourez cette galerie pour en savoir plus.

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