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Il était une fois en Égypte -

Iolanda Cristina Gigliotti naît au Caire le 17 janvier 1933 de parents Italiens, originaires de Calabre. Son père, Pietro, est violoniste à l'opéra et sa mère, Giuseppina est femme au foyer.

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Une enfance au Caire -

Elle grandit dans la banlieue de la capitale égyptienne, dans le quartier de Choubra plus précisément, où Occidentaux et Nord-africains cohabitent.

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Ses yeux, un complexe -

À 10 mois, elle a une infection oculaire et à 4 ans elle subit déjà sa 2ème intervention ophtalmologique. Elle devra par la suite porter des lunettes assez imposantes, ce qui lui créera des complexes déjà très jeune.

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Déjà un talent -

Elle ira dans une école catholique tenue par des religieuses, Maria Ausiliatrice, et se passionnera déjà pour le spectacle. Lors de représentations scolaires de théâtre, son talent commence à faire surface.

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Les dégâts de la guerre -

Un événement bouleverse cependant la vie de la famille Gigliotti en pleine Deuxième Guerre mondiale. Alors que l’Égypte est alliée à l'Angleterre contre l'Allemagne nazie, tous les Italiens du pays sont arrêtés.

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La perte d'un père -

Ce qui fut le cas du père de Iolanda, qui passera 4 ans interné au camp de Fayed, dans le désert. Il reviendra physiquement et moralement épuisé avant de mourir en 1945.

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Une passion pour le glamour -

Adolescente, elle subit encore une fois une opération ophtalmologique, creusant ainsi encore plus son complexe, elle qui est si passionnée par les belles actrices américaines et leur glamour clinquant.

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Concours de beauté -

Elle s'inscrit à Miss Ondine, en douce, en 1951 et s'en suivra la publication de photos d'elle en maillot de bain, ce qui créé le scandale au sein de la famille. L'orage passe, mais la jeune Iolanda est intriguée et plus que jamais, elle désire devenir mannequin.

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Miss Égypte 1954 -

À 21 ans et d'une beauté certaine, elle se présente au concours de Miss Égypte qu'elle remporte! Les opportunités ne manquent pas et on lui propose rapidement des rôles en tant qu'actrice au Caire, à l'époque le Hollywood de l'Orient. C'est ainsi que le réalisateur français Marc de Gastyne la remarque et le rêve parisien semble enfin accessible pour la désormais Dalida.

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Au revoir Le Caire -

C'est à contre cœur que sa famille la laisse partir, lors du Noël de 1954, vers la capitale française, où la vie de Dalida prendra un tout autre tournant.

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Une vie parisienne commence -

Elle est d'abord hébergée dans le modeste appartement de Marc de Gastyne et sa femme, avant de s'installer, un mois plus tard, 67 rue de Ponthieu, puis, le 9 mai 1955, elle emménage rue Jean Mermoz, avec pour voisin Alain Delon.

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Cours de chant -

Cependant, ses débuts parisiens ne seront pas si évidents. Elle essaye de décrocher des rôles, mais n'y parvient pas. Inquiète, elle ne lâche pourtant pas son rêve d'une vie de spectacle et tente le chant. Au Caire, on lui disait qu'elle avait une très belle voix, alors pourquoi pas? Elle prend donc des cours de chants, sous les conseils de Marc de Gastyne, avec Roland Berger.

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Une ascension progressive -

Bingo! Elle commence d'abord au Drap d'Or, un cabaret des Champs-Élysées, devenu aujourd'hui "Raspoutine". Elle se fait remarquer par sa diction car elle roule les "r", ce qui lui donne d'autant plus de charme et de cachet.

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Parmi les plus grands -

Après seulement quelques semaines, elle se fait remarquer et intègre un autre cabaret de renom, la Villa d'Este, où se produisent en tête d'affiche Juliette Gréco et Charles Aznavour. Elle restera à l'affiche durant une année entière.

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Lucien Morisse et Bruno Coquatrix flairent son talent -

Lucien Morisse, directeur artistique d'Europe 1 et Bruno Coquatrix, propriétaire de l'Olympia, désirent dépoussiérer la chanson française. C'est alors que Dalida est invitée à participer à l'émission "Numéros un de demain" retransmise sur Europe 1. Lors de sa prestation, dans sa robe blanche drapée à la romaine, elle chante "Étranger au paradis" hit à succès de Gloria Lasso.

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Un avenir radieux -

De là, les deux hommes sont convaincus: Dalida sera la prochaine star !

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"Madona" et "Bambino" -

Elle enregistre son premier 45 tours en 1956 "Madona", produit par Eddie Barclay, qui sera diffusé jour et nuit sur Europe 1. Le succès est immédiat. Elle sort "Bambino" la même année, qui fait un tabac également, puisqu'il sera sacré Disque d'or pour s'être vendu à 300 000 exemplaires en 1957.

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Première à recevoir un Disque d'or -

D'ailleurs, Dalida devient la première femme à recevoir un Disque d’or! Sur cette photo, alors qu'elle vient de recevoir son prix, Bruno Coquatrix la félicite.

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Un regard félin -

L'apparence de la chanteuse ne laissait personne de marbre. D'après Universal, ses yeux félins entourés de noir auraient poussé les ventes de rimmel. Les critiques saluent "la Bardot de la chanson", alors que Brigitte Bardot triomphait au cinéma avec le film "Et Dieu créa la femme".

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Premier Olympia -

Elle fait son premier Olympia en 1957, lors de la première partie de Charles Aznavour. Son statut de star s'affirme peu à peu et elle enchaîne galas et apparitions publiques.

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L'appel outre-Atlantique -

En 1958, l'Amérique lui sourit! L'imprésario d'Ella Fitzgerald, Norman Granz, lui propose un contrat de 15 ans pour développer sa carrière aux États-Unis, chose dont Lucien Morisse et Eddie Barclay la dissuadent. En effet, en plus d'aimer la France, pourquoi tenter de commencer une carrière outre-Atlantique quand elle venait à peine de conquérir le public français? Elle se ravise et revient sur sa décision.

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Prix -

Rien ne l'arrête, Dalida bat les records quand elle reçoit l’Oscar de la chanson française de Radio Monte Carlo (5 fois au total), en plus d'un Coq d’or de la chanson française pour "Les Gitans" et d'être sacrée star de l’année, le tout en 1959. 

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Sa relation avec Lucien Morisse -

En plus d'avoir été son promoteur, l'époux Lucien Morisse a aussi été son amant... En effet, en 1961, cela fera 5 années que les deux entretiennent une relation amoureuse, un secret de polichinelle puisque tout s'officialise relativement rapidement.

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Mariage -

C'est donc à peine les papiers du divorce signés que Lucien Morisse et Dalida se disent "oui" le 8 avril 1961. Cependant, et vous le verrez, la vie sentimentale de la chanteuse est tout sauf un long fleuve tranquille.

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Jean Sobieski -

En effet, la vie amoureuse de Dalida est connue pour avoir été passionnante et chaotique. Lors d'une soirée au Festival de Cannes en 1961, elle croise un jeune peintre franco-polonais, Jean Sobieski. Elle tombe sous le charme et pour les deux tourtereaux c'est le coup de foudre. Seulement, l'idylle interdite est découverte par les paparazzi, qui mettent à n u e cette relation extra-conjugale au vu et au su de tous, mais surtout à celui de son mari, Lucien Morisse.

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Trahison -

Meurtri, Lucien Morisse se venge en décidant de ne plus passer une seule chanson de Dalida sur Europe 1 et mène une guerre contre la chanteuse. Celle-ci quitte le domicile conjugale et s'installe avec son amant à Neuilly. Le divorce est prononcé, elle peut donc vivre son histoire d'amour de manière libre.

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Un lien indéfectible -

Cependant, la hache de guerre entre Dalida et Lucien Morisse sera vite enterrée, car s'ils ne sont plus unis par les liens sacrés du mariage, ce sera par les liens sacrés de l'amitié que les deux se voueront une complicité indéfectible.

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Sa demeure à Montmartre -

En 1962, alors qu'elle se balade dans les rues de Montmartre, elle tombe amoureuse d'une maison sur 6 étages (photo). Cette maison sera sa demeure jusqu'à ses derniers jours. Elle s'y installe et met fin à sa relation avec Jean Sobieski.

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Une star internationale -

En 1964, Dalida est plus que jamais une star, elle a fait des tournées dans le monde entier, Hong Kong, Vietnam, Algérie, Martinique, Belgique, Italie et même à Téhéran, en Iran, où elle a chanté devant l’impératrice Farah Diba. Tout va bien pour Dalida, qui devient même la chanteuse préférée des Français selon l'IFOP en 1965.

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Luigi Tenco, un amour tragique -

En 1967, elle rencontre un autre de ses amours tragiquement disparus, le chanteur italien Luigi Tenco. Alors qu'ils sont tous les deux sur un plateau de télévision à Rome, ils tombent sous le charme de l'un et l'autre. Elle sera sa marraine lors de sa représentation au Festival de Sanremo et interprétera même l'une de ses compositions "Ciao amore, ciao". C'est alors à ce moment qu'ils annoncent leur mariage, prévu en avril de la même année.

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Luigi Tenco, un amour tragique -

Mais leur amour si fusionnel se terminera brutalement, lorsque Luigi Tenco disparaît de manière encore mystérieuse. Il est retrouvé mort d'une balle dans la tête le 27 janvier 1967, dans sa chambre de l'Hôtel Savoy, alors qu'il venait de perdre de peu le concours du Festival de Sanremo. 

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Meurtre ou suicide? -

Bien qu'il fut attesté formellement qu'il a mis fin à ses jours, beaucoup doutent de cette thèse, et ce, malgré l'exhumation de son corps pour une autopsie en 2006. Jusqu'à aujourd'hui donc, le mystère sur la disparition tragique du chanteur de 28 ans reste entier.

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Descente aux enfers -

Un mois après ce terrible événement, la chanteuse a attenté à ses jours en avalant un flacon de somnifères, dans une suite qu'elle avait louée à l'hôtel Le Prince de Galle, où elle a été découverte 24 heures plus tard. Elle sera emmenée à temps à l'hôpital et restera 5 jours dans le coma.

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Un calme intérieur -

Cet épisode douloureux marquera un tournant dans la vie de la chanteuse. D'abord, elle est plus calme, lit beaucoup, s'intéresse à la philosophie, notamment Freud et s'est initiée au yoga. D'ailleurs, elle partira même en Inde pour suivre les conseils d'un sage et décide même de faire de la psychanalyse selon la méthode de Jung. En 1970 elle décide de changer de répertoire, la chanteuse ne veut interpréter que des chansons poétiques, c'est ce qu'elle fait quand elle reprend "Avec le temps" de Léo Ferré.

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"Sainte Dalida" -

Encore une fois, de nouveaux challenges s'élèvent dans la vie de Dalida. D'abord, elle perd son ex-mari et meilleur ami Lucien Morisse, qui s'est donné la mort en 1970. Ensuite, le nouveau répertoire de la chanteuse ne semble pas convaincre Bruno Coquatrix, patron de l'Olympia, qui ne lui cède pas de dates de tournées, par peur de ne pas remplir la salle, ce qui la pousse à la louée elle-même pendant 3 semaines. Le miracle "Sainte Dalida", comme on l'appelait à une époque, opère et elle fait à nouveau succès auprès d'un public plus que loyal.

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Changement de cap -

Elle fait donc son entrée en grande pompe à l'Olympia, avec en première partie, son ami Mike Brant. Le public et les critiques sont conquis par ce nouveau tournant plus poétique de son répertoire, à la grande surprise encore une fois de Bruno Coquatrix, qui n'y croyait pas et qui lui proposera de continuer à se produire sur sa scène.

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Regrets -

Dalida dira quelques temps plus tard avoir regretté quitter Lucien Morisse : "Quand on est jeune, on ne réalise pas, c’est l’homme avec qui j’aurais pu vieillir."

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1971, la mort s'invite encore -

En 1971, sa mère, Giuseppina décède d'une embolie pulmonaire alors qu'elle n'avait que 67 ans. Dalida l'avait installée dans son hôtel particulier après sa première tentative de suicide.

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Années 1970: un nouvel amour -

En 1972, elle rencontre Richard Chanfray (droite), souvent décrit comme légèrement mythomane sur les bords.

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Richard Chanfray ou Comte de Saint-Germain -

Il dit qu'il est la réincarnation du Comte de Saint-Germain, d'ailleurs il se fait appeler ainsi, et raconte: "J’ai 17 000 ans, je suis né entre ciel et terre, d’un Martien et d’une soucoupe volante. Je suis immortel et mon ami Louis XV aussi [...] Je m’appelle le Comte de Saint-Germain. Je suis en fait la réincarnation d’un alchimiste du XVIIIe siècle". Dalida, qui fait fi de ces allégations fantasmagoriques, est sous le charme et retrouve l'amour.

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"Parole, Parole" -

En 1973, elle interprète la fameuse chanson "Parole, Parole" en duo avec Alain Delon, dont la vente de 45 tours en France et dans le monde explosera, surtout au Japon où Alain Delon est une véritable légende. D'ailleurs, souvenez-vous qu'ils ont habité à proximité au début des années 1960. Il se dit qu'ils auraient auparavant, à Rome, vécu une brève et discrète idylle amoureuse.

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"Il venait d'avoir 18 ans" -

En 1974, elle sort la chanson "il venait d'avoir 18 ans" qui faisait écho à une histoire d'amour qu'elle a eue en 1967 avec un jeune étudiant italien de Rome, Lucio, de 18 ans, alors qu'elle en avait 34. Elle tomba enceinte, mais avortera, telle la volonté de son jeune amant, et cette opération la rendra stérile.

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Échapper belle -

Côté privé, sa vie auprès du Comte de Saint-Germain ne sera pas de tout repos. En 1974, alors qu'elle se séchait les cheveux dans sa loge, le sèche-cheveux prend feu et brûle son châle. Elle essaye de s'échapper en se dirigeant vers la porte, qui était mystérieusement bloquée. Le Comte de Saint-Germain se précipite et enfonce la porte pour la sauver.

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Agressée au Québec -

En 1977, après un récital au Québec, un fan de 22 ans s'en prend violemment à son frère, Orlando, avant d'essayer de la kidnapper mais elle se défend à coup de pieds. Le jeune homme voulait emmener la chanteuse chez lui car "elle est la seule femme au monde à pouvoir me comprendre", avouera-t-il.

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Accident malheureux -

En 1978, un autre épisode traumatisant se produit dans la vie de la chanteuse quand une nuit, le Comte de Saint-Germain tire une balle dans le ventre d'un homme qu'il prenait pour un cambrioleur. Il s'agissait en fait de l'amant d'une employée de maison, qui était venu en douce pour la rejoindre. La victime survit, mais l'homme de Dalida devra tout de même faire de la prison. Elle paiera sa caution et il sera à nouveau un homme libre après 1 mois de détention. Il semblerait que ce soit la goutte de trop puisque le couple se sépare.

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Le Comte de Saint-Germain se suicide -

Dans les 5 années suivantes, Richard Chanfray, ou le Comte de Saint-Germain, s'embourbera dans plusieurs histoires louches avant de finalement se donner la mort en 1983, à Saint-Tropez.

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Idylle avec Mitterrand? -

Avant cet énième événement tragique, Dalida semblait pourtant épanouie. Elle s'était adaptée au disco à merveille, faisant concurrence aux plus jeunes de son époque. En 1981, on lui prêtait une idylle avec François Mitterrand, pour qui elle a affiché son soutien politique, ce qui lui a valu d'ailleurs quelques critiques, à une époque où il était mal vu pour un artiste d'avoir ses convictions.

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Une actrice acclamée -

Les dernières années de sa vie auront tout de même été grandioses. En 1986, elle joua dans "Sixième jour", de Youssef Chahine, qui fut un succès unanime, aussi bien en Égypte qu'en France et son jeu d'actrice fut acclamé. La même année, elle se produit à deux reprises à Los Angeles où elle conquit le public. D'ailleurs, à son retour, on dit même qu'une comédie musicale où elle interprétera Cléopâtre verra la jour.

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"Pardonnez-moi" -

Malgré ses exploits, la chanteuse est dépressive et se sent seule. Il se dit que sa dernière relation était avec un médecin mais que ça s'est mal terminé. Esseulée, la vie a perdu son goût pour Dalida, qui, le 3 mai 1987, met fin à sa vie et laisse un mot: "La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi."

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