Ces célébrités ont été accusées d'appropriation culturelle -

Lorsque les stars décident de s'inspirer d'autres cultures pour tourner un film, s'amuser le temps de quelques heures ou changer de coiffure temporairement, cela n'est pas toujours très bien perçu. En effet, cet acte est appelé "appropriation culturelle", et c'est un sujet brûlant ces dernières années. Effectivement, les dynamiques de pouvoir entre les cultures majoritaires et minoritaires sont maintenant discutées plus ouvertement que jamais.

Avez-vous un avis sur le sujet? Cliquez sur cette galerie et jugez pas vous-même ces situations d'appropriation culturelle qui ont été grandement critiquées.

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Justin Bieber -

En 2021, les fans du chanteur avaient été contrariés de constater le retour de ses dreadlocks controversées de 2016. Et oui, il semblerait que Justin Bieber n'ait rien appris de son interpellation pour appropriation culturelle cinq ans plus tôt. En effet, la star était revenue de vacances avec cette coiffure traditionnellement noire.

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Addison Rae -

La star des réseaux sociaux avait été critiquée après avoir exécuté un mélange de danses TikTok dans l'émission "The Tonight Show Starring Jimmy Fallon", sans mentionner les créateurs Noirs à l'origine des chorégraphies. Elle "enseignait" ces danses populaires au présentateur, et les téléspectateurs ont été contrariés qu'aucun créateur Noir ne soit crédité pour son travail, d'autant plus qu'elle se présentait comme étant le visage de ces danses virales à la télévision nationale.

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Adele -

La chanteuse a eu la mauvaise idée de poster une photo d'elle avec des Bantu Knots, une coiffure traditionnellement portée par les femmes Noires. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs n'ont pas tardé à lui reprocher de s'approprier culturellement ce look, qu'elle a associé à un bikini imprimé du drapeau jamaïcain pour célébrer ce qui aurait été le carnaval de Notting Hill, qui célèbre la communauté caribéenne.

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Rita Ora -

Sur Twitter, des milliers de personnes avaient été choquées d'apprendre que la chanteuse britannique n'était en réalité ni noire ni métisse, mais que ses deux parents sont des Albanais blancs. Un tweet avec des photos d'elle est devenu viral, sur lesquelles on la voit portant des tresses, ou une coupe afro, contrastant avec cette information surprenante sur ses origines. Certains sont même allés jusqu'à dire qu'elle avait intentionnellement cultivé cette ambiguïté autour de sa race.

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Rita Ora -

Ce n'était pas la première fois que l'héritage européen blanc de la chanteuse avait été mis en lumière. En 2016, l'actrice Wendy Williams lui avait dit: "Je pensais que tu étais mi-noire et mi-blanche, ou quelque chose comme ça", et Rita Ora avait répondu: "Je pourrais tout aussi bien l'être. Mais non, je suis albanaise". Pour cultiver intentionnellement cette image, elle a été accusée de "blackfishing".

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Kim Kardashian -

La star s'est déjà attirée des ennuis par le passé en se faisant tresser les cheveux. Mais elle ne semble pas avoir appris la leçon, puisqu'elle a été aperçue avec des tresses serrées lors du défilé de Kanye West à la Fashion Week de Paris, ce qui avait suscité de nouvelles accusations d'appropriation de la culture noire.

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Kim Kardashian - Elle s'est à nouveau attirée les foudres avec sa marque de vêtements, Kimono Intimates, en se faisant accuser de s'approprier la culture japonaise à des fins lucratives. Kim Kardashian a pris note des critiques et a officiellement changé le nom de la marque pour Skims.

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Gwen Stefani -

La chanteuse fait également partie des célébrités accusées d'appropriation culturelle. En 2019, elle a défendu son époque Harajuku Girls du début des années 2000 en disant: "Si nous ne nous autorisions pas à partager nos cultures, que serions-nous ? Vous êtes fiers de votre culture et vous avez des traditions, puis vous les partagez pour que de nouvelles choses soient créées", avait-elle déclaré à Billboard.

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Gwen Stefani - En bonne récidiviste, on attribue souvent à la chanteuse le mérite d'avoir introduit le tilak (marque portée sur le front par des hindous) dans la culture populaire non hindoue dans les années 1990.

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No Doubt - Le clip "Looking H0t" n'était rien de moins qu'un désastre aux yeux de son public, et la vidéo (qui était une représentation grossière des Amérindiens) a été rapidement retirée peu après sa sortie. Le groupe s'est ensuite excusé en disant: "Notre intention avec notre nouvelle vidéo n'a jamais été d'offenser, de blesser ou de banaliser les Amérindiens, leur culture ou leur histoire", rapporte Vulture.

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Pamela Anderson -

À l'occasion d'Halloween, la star avait décidé de publier des photos osées d'elle, portant notamment une coiffe amérindienne. Les réactions des fans avaient été immédiates.

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Jennifer Lopez -

Alors que certains étaient mécontents que JLo ait été choisie pour participer à l'hommage du 60ème anniversaire de la compagnie de disques soul et pop américaine Motown, d'autres étaient tout simplement confus. En effet, beaucoup se sont demandés pourquoi elle avait été choisie pour diriger le groupe alors que de nombreux autres artistes Noirs semblaient mieux convenir.

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Jennifer Lopez -

La chanteuse avait répondu à ces remarques en disant qu'elle l'avait fait pour sa mère. Elle a révélé que sa mère adorait ce genre musical et qu'elle avait donc grandi en écoutant ces chansons. Le chanteur Smokey Robinson avait pris sa défense, déclarant succinctement à Variety que "les personnes contrariés sont stupides".

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Jennifer Lawrence - Lorsque des photos d'une campagne Dior d'inspiration mexicaine à laquelle l'actrice avait participé ont été publiées, les fans et les adeptes avaient rapidement demandé pourquoi une ligne de mode dédiée à la célébration du patrimoine mexicain n'était pas représentée par une personne réellement mexicaine.

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Katy Perry - Pour sa prestation lors de la cérémonie des American Music Awards de 2013, où elle a représenté une geisha japonaise avec un kimono, une ombrelle, des fleurs de cerisier et des lanternes en papier, la chanteuse s'était attirée les foudres.

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Katy Perry - Un an plus tard, elle portait des tresses dans son clip "This Is How We Do". Lors d'une interview, Katy Perry a déclaré: "Je ne comprendrai jamais certaines de ces choses à cause de ce que je suis. Je ne comprendrai jamais, mais je peux m'éduquer".

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Katy Perry -

Elle avait également été critiquée pour porter un tilak lors des Grammy Awards 2010.

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Selena Gomez - L'interprétation de "Come and Get It" par la chanteuse pop lors des Billboard Music Awards 2013, a été accusée d'appropriation culturelle. En effet, Selena Gomez portait des vêtements traditionnels hindous, notamment un tilak, qu'elle avait ensuite utilisé à des fins commerciales.

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Selena Gomez - Elle interprète souvent cette chanson qu'elle décrit comme ayant un côté "hindoue et tribal", selon le magazine The Cut. Lors de ces spectacles, elle a incorporé une routine bollywoodienne sans danseurs indiens. Malgré les réactions négatives qu'elle a reçues, la chanteuse ne s'est pas excusée.

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Selena Gomez - Le leader de la Société Universelle de l'Hindouisme, Rajan Zed, s'est même exprimé sur la performance de la chanteuse et a exigé des excuses après avoir expliqué: "Le tilak sur le front est une ancienne tradition de l'hindouisme et a une signification religieuse... Il n'est pas censé être utilisé pour séduire ou comme un accessoire de mode visant l'avidité mercantile", a partagé The Cut.

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Miley Cyrus - Pour la chanteuse, il semble que le tilak n'était qu'un choix de mode, mais cela n'était pas de l'avis de nombreuses personnes à travers le monde, car beaucoup se sont offusquées de cet affichage désinvolte.

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Miley Cyrus - La chanteuse pop a également été critiquée pour s'être appropriée la culture noire en utilisant le twerk dans sa performance avec Robin Thicke et dans son clip pour "We Can't Stop". Des artistes comme Jay-Z et Azealia Banks n'ont pas tardé à la critiquer pour avoir utilisé un élément issu de la culture hip-hop noire comme une nouvelle étape de sa carrière.

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Miley Cyrus - Elle a également été aperçue portant des dreadlocks, ce dont les téléspectateurs se sont plaints.

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Kylie Jenner - La jeune star a été interpellée à plusieurs reprises pour s'être appropriée la culture afro-américaine. Entre autres exemples, elle a porté un durag à la fashion week et elle a tressé ses cheveux sur Instagram.

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Khloé Kardashian -

Une histoire de famille? Khloé a elle aussi posté une photo d'elle avec des dreadlocks, et une autre portant une coiffe amérindienne.

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Scott Disick - L'ex petit-ami de Kourtney Kardashian s'est déguisé en cheikh arabe pour Halloween, ce qu'il a partagé dans une publication sur Instagram. Le mouvement "Ma culture n'est pas un costume" a alors été déclenché.

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Karlie Kloss -

En 2012, le mannequin a défilé sur le podium de Victoria's Secret vêtue d'une coiffe amérindienne et d'une lingerie inspirée de cette tenue traditionnelle, chargée d'une signification spirituelle. Les téléspectateurs avaient alors été horrifiés par l'ignorance de l'entreprise et du mannequin, et son look avait finalement été retiré du défilé.

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Madonna -

Alors que la tendance des années 1990 semblait être de puiser son inspiration artistique dans différentes cultures, la chanteuse avait porté un tilak et même du henné sur les mains lors de la représentation de son titre "Shanti" (une chanson techno entraînante dont les paroles sont une prière hindoue en sanskrit), aux MTV de 1998. En réponse aux critiques de la World Vaisnava Association, Madonna avait déclaré: "L'essence de la pureté et de la divinité est le non-jugement... ils devraient pratiquer ce qu'ils prêchent... s'ils sont si purs, pourquoi regardent-ils MTV?".

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Vanessa Hudgens - L'événement Coachella a souvent été critiqué du fait que ses participants s'approprient la culture et portent des accessoires et des tenues décrites comme des "tenues de festival". La star est souvent considérée comme la reine de Coachella, mais elle a été critiquée à plusieurs reprises pour ses choix vestimentaires, notamment son utilisation répétée du henné et du tilak.

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Beyoncé et Coldplay - Ensemble, les artistes ont publié le clip "Hymn for the Weekend" en 2016, qui a fait parler de lui. On y voit Beyoncé représenter une actrice de Bollywood, et la vidéo donne une représentation trompeuse de Holi, la fête hindoue des couleurs qui célèbre la défaite du mal.

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Beyoncé et Coldplay - Anthea Butler, du journal Guardian, a écrit que cette vidéo était inutilement indienne, tout comme toutes les appropriations à cette culture, expliquant qu'elles "s'inscrivent dans une longue et douteuse tradition consistant à dépeindre l'Inde comme une toile de fond pour le plaisir et l'illumination de l'Occident. "Hymn for the Weekend" mélange les pratiques culturelles et religieuses, les transformant en un message banal, mais magnifique, de solidarité imaginaire".

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Beyoncé -

Queen Bey a également été accusée d'appropriation culturelle après sa performance à Coachella, lorsqu'elle a incarné la reine égyptienne Nefertiti avec un costume complet et une coiffe. Certains affirment que la culture est suffisamment ancienne pour ne pas être offensée, mais d'autres préfèrent que la chanteuse reste dans son propre registre.

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Avril Lavigne - Le clip "Hello Kitty" de la chanteuse a été critiqué pour sa "fétichisation du Japon", selon les termes de Billboard. Elle a répondu aux critiques par un tweet qui disait: "RACISTE ???? LOLOLOL !!! J'adore la culture japonaise et je passe la moitié de mon temps au Japon. J'ai pris l'avion pour Tokyo pour tourner cette vidéo..." Alerte spoiler: ce commentaire n'a pas aidé.

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Chet Hanks - Le rappeur, fils de Tom Hanks et Rita Wilson, a utilisé de manière controversée le mot "n*gro" pour désigner un ami sur une publication Instagram désormais supprimée. Après avoir reçu des réactions négatives, il a posté une vidéo disant : "Écoutez, je sais que la majorité d'entre vous ne vont pas comprendre parce que l'histoire est encore très récente dans notre pays. Mais le hip-hop n'est pas une question de race - c'est une question de culture à laquelle on s'identifie...". Personne ne peut me dire ce que je ne peux pas dire", rapporte Wet Paint. Après cette intervention, il semble que le public l'ait encore moins apprécié.

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Eminem - Bien que ses origines soient largement respectées, la question de savoir si l'utilisation du mot "n-gro" par Eminem est une appropriation culturelle fait toujours l'objet d'un débat public, d'autant plus que, en tant que rappeur blanc, sa musique a profité de la montée en popularité de la culture hip-hop noire.

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Taylor Swift - Dans son clip "Shake it Off", la chanteuse a dépeint la culture hip-hop noire en la réduisant à des shorts courts, des chaînes, des sweats à capuche léopard, de grosses boucles d'oreilles et du twerk, le tout avec un mauvais goût comique, ce qui lui a valu de nombreuses critiques du public.

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Lady Gaga - La chanteuse aurait enfilé une burka à plusieurs reprises, dont un modèle rose fluo lors de la Fashion Week londonienne.

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Michelle Williams -

En couverture du magazine AnOther, l'actrice portait des tresses traditionnelles de style amérindien, de la peinture sur le visage et des plumes. Michelle Williams et le magazine ont été fortement critiqués pour leur ignorance et leur insensibilité à l'égard des inégalités dont souffrent encore ces minorités.

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Nicki Minaj - L'artiste a interprété son nouveau single "Chun-Li" sur le plateau du "Saturday Night Live" dans une tenue traditionnelle d'Asie de l'Est, sur une scène comportant un pavillon de style asiatique, et entourée de danseurs asiatiques. Sa chanson et sa tenue sont inspirées d'un personnage du jeu vidéo "Street Fighter", mais la performance s'est avérée problématique pour certains téléspectateurs, affirmant qu'il s'agissait d'une démonstration de pouvoir, tandis que d'autres l'ont qualifié d'appropriation culturelle flagrante.

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Pharrell Williams -

En collaboration avec la marque Adidas, la star a créé une paire de chaussures nommée et conçue d'après Holi, suite à sa première expérience avec le festival hindou. Rajan Zed, président de la Société Universelle de l'Hindouisme, a demandé au musicien et au PDG d'Adidas de s'excuser et de renommer les chaussures, qui, selon lui, sont "très insensibles" et constituent une utilisation inappropriée de la tradition hindoue pour créer une mode et réaliser un profit, rapporte le magazine Metro.

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