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Origines - Ses parents, Andreas et Harula, sont deux Grecs ayant quitté leur pays natal, en direction la France pour Andreas et la Grande-Bretagne, plus précisément Londres, pour Harula.

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Rencontre de ses parents -

Ses parents se rencontrent sur les barricades en mai 1968, alors que Harula est bloquée sur Paris à cause des manifestations.

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Tailleur de pointe - Son père était tailleur, une profession qu’il a menée avec brio. Dans une interview accordée à  Télé-Loisirs, il dira fièrement de son père, décédé en 2017: "Chaque fil, chaque coup d’aiguille, ce sont ceux d’un jeune homme qui est arrivé en France [dans les années 60 après avoir quitté sa Grèce natale, ndlr] pour une vie meilleure et grâce à qui je suis là devant vous aujourd’hui."

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Fierté - D’ailleurs, c’est lui qui a habillé Alain Delon lors du tournage de "Borsalino" (1970), un souvenir dont Nikos Aliagas garde précieusement. Il raconte à Paris Match: "Les pères de mes copains étaient avocat, chef d’entreprise. Le mien était tailleur et quand je disais qu’il créait des costumes pour Alain Delon, personne ne me croyait. En CM1, j’ai été obligé de me battre pour défendre son honneur."

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Rencontre avec Alain Delon - Et poursuit: "Vingt-cinq ans plus tard, je rencontre Alain Delon à TF1. Je lui dis : 'Bonjour, je suis le fils d’Andreas qui travaillait sur votre costume pour ‘Borsalino’.' Il se souvenait parfaitement de papa. Il m’a dit : ­'Appelle-le tout de suite et passe-le moi.' Ils se sont parlé, Alain Delon avait les larmes aux yeux. Et moi, j’ai vécu une ­petite réconciliation avec la vie."

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Frôlé la mort - À sa naissance, Nikos Aliagas a failli perdre la vie. Il confie à Paris Match être né avec un problème à l’estomac, qui a nécessité une intervention chirurgicale. Il restera en couveuse 2 mois, loin de ses parents. Cette expérience précoce de vie, il en retirera quelque chose qui le poursuivra. En effet, il dira: "J’en ai gardé une grande ­détermination, une capacité à survivre dans des situations périlleuses et une forme très développée d’acceptation de la douleur."

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Scolarité - Enfant, il fera sa scolarité dans une école orthodoxe, avant d’entamer un cursus de Lettres modernes à la Sorbonne. 

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Journalisme - Très vite, Nikos Aliagas décide de s’engager sur la voie du journalisme. Pour être un peu plus indépendant financièrement, il fait ses débuts de journaliste à Radio France Internationale puis à Radio Notre-Dame.

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Polyglotte - Ce qui le distinguera de plusieurs journalistes, c’est son multilinguisme. Il parle 5 langues qui sont le français, le grec, l’anglais, l’italien et l’espagnol !

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Perspective internationale -

C’est d’ailleurs cette faculté qui lui ouvrira les portes du média international anglophone Euronews, où il officiera de 1993 à 1999, en tant que reporter.

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Animateur -

Il se dirigera ensuite vers une carrière d’animateur, notamment sur le plateau de France 2, en tant que chroniqueur dans l’émission "Union libre" de Christine Bravo. 

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L'ère TF1 commence - Son apparition à France 2 va attirer l’attention de TF1, qui souhaitait à l’époque engager un animateur pour leur tout nouveau télé-crochet: la Star Academy.

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Emblématique - Au grés des épisodes et des saisons, Nikos Aliagas devient un animateur incontournable du PAF, et surtout, de TF1.

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Plusieurs émissions - L’animateur enchaînera plusieurs émissions: "50' Inside", "The Voice", "Après le 20h, c'est Canteloup",  "19h Live ou encore en tant que maître de cérémonie lors des NRJ Music Awards. 

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Europe 1 - En 2016, il fera un retour à la radio en tant que chroniqueur sur Europe 1, mais quittera en 2019 la matinale.

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Passion - Aujourd’hui un animateur incontournable du PAF, Nikos Aliagas a également réussi à joindre l’utile à l’agréable, en incorporant sa passion, la photographie, à ses interviews de stars dans le cadre de l’émission "50' Inside", mais pas que ! 

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Jamais sans son appareil - Nikos Aliagas est souvent accompagné de son appareil photo et explique à TV Mag: "Pendant les tournages, je shoote (…) Il m’est arrivé pendant une pause publicitaire des NRJ Music Awards d’avoir l’accord d’un artiste comme Robbie Williams pour le photographier et de le faire quelques secondes avant de reprendre l’antenne."

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Jamais sans son appareil - Celui qui est désormais un grand habitué de la scène n’est pourtant pas inconnu au trac, qu’il gère grâce à la photographie. Il explique : "C’est aussi une façon pour moi de gérer la pression, j’en ai besoin. Quand j’ai mon appareil photo en main, tout mon stress disparaît. Il ne me quitte jamais, je l’emmène partout, même pour faire les courses."

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Une photo déclinée - L’animateur a donc eu l’occasion de tirer le portrait de nombreuses stars françaises et hollywoodiennes, qui acceptent toutes avec plaisir, à l’exception d’une seule personne. 

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Elle a finalement accepté - Il a cependant révélé qu’en pleine promotion pour le film "Maléfique", Angelina Jolie a "été ravie de s’y prêter quelques mois plus tard."

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Expositions - En 2016, Nikos Aliagas expose son travail à la Conciergerie à Paris, une exposition qu’il a intitulée "Corps et Âmes" et a exposé plusieurs fois depuis. Vous pouvez également admirer ses clichés sur son compte Instagram et Flickr.

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Les débuts de sa passion - Interrogé sur cette passion par Le Figaro, il se confie: "C’est venu assez vite lorsque j’étais gamin. Il y avait toujours des appareils photos à la maison et mon père m’en avait acheté un petit, pas cher, un Kodak Instamatic. Je suis un hypermnésique, je peux oublier les prénoms mais je garde les images en mémoire, les visages et les sons d’une voix", avant de conclure avoir "une mémoire photographique en permanence". Il a aussi révélé n’avoir jamais fait de formation en photographie et avoir tout appris sur le tas.

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Famille - Côté vie privée, l’animateur partage sa vie depuis 2010 avec Tina Grigoriou, qu’il a rencontrée loin des feux de la rampe, car la discrète Tina est psychologue et travaille entre Londres et Paris.  

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Tina Grigoriou - Comme le magazine Marie France l’explique, si Tina Grigoriou est souvent aux côtés de son compagnon sur les tapis rouges, elle reste néanmoins très secrète. Elle n’a par exemple pas de compte Instagram privé et n’accorde jamais d’interviews.

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L'importance de la culture grecque - Le couple est parent de deux enfants, Agathe, née en 2012, et Andreas, né en 2016 et insiste pour qu’ils restent enracinés à la culture grecque.

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Polyglottes - Comme le révèle Paris Match, Tina Grigoriou parle l’anglais à Agathe et Andreas tandis que Nikos Aliagas leur parle en grec et en français, de quoi assurer que les enfants, aussi, soient polyglottes.

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Coïncidence - Anecdote assez incroyable, c’est que la mère de Nikos Aliagas, une femme grecque ayant suivi son cursus d’infirmière à Londres partage des similarités avec Tina Grigoriou, mais ce n’est pas tout !

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Coïncidence - Lors d’une entrevue Paris Match en 2014 et à la question "Votre mère, Harula, avait obtenu son diplôme d’infirmière en Angleterre, où elle avait émigré. Tina est anglaise, d’origine grecque, et travaille à Londres. Drôle de coïncidence, non ?" Nikos Aliagas répondait par la suivante...

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"Chair de poule" -

"On pourrait même aller plus loin et parler de reproduction inconsciente des schémas. Est-ce que c’est de l’atavisme pur ? Ou bien plus ? Figurez-vous que nous avons toujours fêté l’anniversaire de ma mère le 30 novembre alors qu’en réalité elle est née le 27, soit le même jour que Tina. Je viens de le découvrir. Ça m’a donné la chair de poule."

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